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Flash d'informations

LE PROJET DE LOI DE FINANCES INITIALE EST ADOPTE PAR 134 VOIX

Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2020 soumis à l’examen de l’Assemblée Nationale  avec une croissance attendue de l'économie de 3,4%, les recettes totales (y compris dons) sont évaluées à 1 209.677 milliards de FCFA dont 163,665 milliards de FCFA de dons  en 2020 contre 983,003 milliards de FCFA en 2019 soit une hausse de 23%.Les dépenses totales, y compris les charges d'amortissement de la dette et une épargne minimale de 10 milliards de FCFA au titre de Mécanisme de Lissage des Prix et de la Production Pétrolière,  se chiffrent  à 1326.170 milliards de FCFA en 2020 contre 1106.555 milliards de FCFA en 2019, soit une hausse de I 9.90 %.

Il en résulterait un solde déficitaire de 116.793milliards de FCFA qui sera financé par des appuis extérieurs et des financements bancaires.

 

 Les recettes fiscales hors pétrole évolueraient de 11% passant de 466 milliards à 514.562 milliards de FCFA. Cette bonne performance des régies résulterait de l’instauration d’une retenue à la source de la TVA et à la surtaxe de 15% des importations des opérateurs qui ne sont pas en règle vis-à-vis de l’administration fiscale en vue d'encourager le civisme fiscal. Cette mesure permettra de sécuriser les recettes, d'élargir l'assiette fiscale et de faciliter l'accès aux marchés publics aux entreprises citoyennes.

En 2020, on assiste à un accroissement des dépenses courantes hors intérêts de la dette et salaires de l9%. Elles augmentent de 45. 450 milliards de FCFA passant de 240 milliards de FCFA en 2019 pour s'établir à 285.450 milliards de FCFA en 2020.

 

Par ailleurs, des efforts en matière d'investissements publics sont entrepris pour améliorer le bien-être de nos populations. Ce qui se traduit dans le Budget 2020 par un accroissement des dépenses d'investissements sur ressources propres de l0%, passant de ll8 milliards de FCFA en 2019 à 130 milliards de FCFA en 2020. Ces investissements devront permettre d'accroitre les prestations de services de santé et d'éducation. L'accès à l'eau potable, les transports urbains et ruraux en construisant et équipant des centres de santé et des écoles. Ainsi qu'en renforçant les infrastructures routières. Hydrauliques, agricoles et électrique. C'est ainsi que les secteurs sociaux ont une allocation représentant 40% des crédits d’investissements.

 

Ainsi, dans la continuité des efforts consentis en 2019 pour relancer l’économie. Lutter contre la pauvreté et assurer la quiétude de la population. La LF 2020 s'inscrit résolument dans l'amélioration des conditions de vie de la population. Il pose des jalons essentiels à la restauration d'un climat dc confiance et à l'amélioration du climat des affaires qui constituent un préalable à la diversification de l'économie Tchadienne. En effet, les nouvelles dispositions fiscales mettent en exergue certaines innovations qui permettront de créer les conditions favorables d’une économie numérique.

 

Ce Projet de Loi de Finances (PLF) 2020 est élaboré dans un contexte de consolidation des acquis de la IVème République qui Instaure notamment les valeurs de performance. De redevabilité, de transparence et de bonne gouvernance dans la conduite de l'action publique. Il traduit ainsi les aspirations du peuple tchadien, contenues dans le Plan National de Développement (PND) 2017-202l, qui visent à atteindre les objectifs de développement durable et de « vision 2030 du Tchad que nous voulons », sous la conduite éclairée de son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.

 

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LE DIRECTEUR GENERAL DES SERVICES DES DOUANES A RENCONTRE LES OPERATEURS ECONOMIQUES

Le Directeur Général des Services des Douanes et des Droits Indirects, MAHAMAT ABDELKERIM CHARFADINE, entouré de l’Inspecteur Général des Finances, du Président de la Chambre des Commerces, du Patronat, et de techniciens de la DGSDDI a rencontré jeudi 9 janvier 2020 les opérateurs économiques à N'Djamena. La rencontre a permis d'évoquer les différentes doléances des opérateurs économiques.


Le président de la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture, des mines et de l'artisanat (CCIAMA), AMIR ADOUDOU ARTINE, a cité entre autres les tracasseries douanières qui entravent les activités commerciales, le retard considérable dans le traitement des déclarations en douane, le déchargement des véhicules après traitement et paiement de la fiscalité exigée par le service de douane mobile, les intermédiaires dans la déclaration des marchandises, et le comportement de la brigade mobile.


Il a appelé à une "collaboration franche et honnête pour le devenir du pays et pour le devenir de nos affaires."


MAHAMAT ABDELKERIM CHARFADINE a affirmé que sa direction entend résoudre les difficultés que rencontrent les opérateurs en règles vis-à-vis des services de Douanes. Ensuite Il a souligné le lien indissociable entre la douane et les opérateurs économiques, et a expliqué que des solutions seront apportées à leurs doléances.

 

Les discussions entre les parties devraient se poursuivre prochainement afin d'aboutir à une stratégie de facilitation des échanges douaniers.

 

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FORMATION SUR LE CADRAGE MACROECONOMIQUE ET LA PROGRAMMATION DES POLITIQUES FINANCIERES

Les cadres du secrétariat permanent du Comité de Cadrage Macroéconomiques et des Budgets Economiques sont en formation sur le cadrage macroéconomique et de la programmation des politiques financières. Cet atelier de formation organisé par l’Institut du FMI pour le Développement des Capacités (IDC) en collaboration avec le Département Afrique du FMI, et le Centre Régional d’Assistance Technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre), du 13 au 17 janvier 2020. 

cette formation fait partie d’un projet en partenariat avec des donateurs du Fonds fiduciaire pour la gestion des ressources naturelles, et l’AFRITAC Centre qui a commencé à la fin de l’année 2016. Ce projet comprend une formation approfondie, destinée aux fonctionnaires des pays membres et ceux des institutions de la CEMAC, qui se décompose en quatre segments :

      i-         un cours de Programmation et Politique Financières en ligne (qui a eu lieu à la fin de l’année 2016) ;

     ii-         un cours à l’Institut de formation pour l’Afrique du FMI (qui a eu lieu en janvier 2017 à Maurice) ; 

    iii-         des missions de suivi dans des pays de la CEMAC et 

    iv-         un séminaire d’évaluation entre pairs. 

Cet atelier de formation lance ainsi la 3ème  phase de ce projet, a pour objectif de former nos fonctionnaires et cadres sur l'élaboration et la mise en œuvre d'un cadrage macroéconomique, utilisant nos données et en collaboration avec l’équipe du FMI. Pendant cette formation, les participants vont être mis en situation d’élaborer un cadrage macroéconomique et d’analyser l’impact des politiques économiques. 

Il sera animé par les experts du FMI : M. Dmitriy Rozhkov, économiste principale de la division Afrique d’IDC, M. Moez Ben Hassine, économiste du Département Afrique, et M. Severin Kamgna Conseiller macro-budgétaire, AFRITAC Centre.

Le Directeur Général des Services du Budget, M. IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNO, présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation, a exhorté aux participants d’être attentifs, et assidus dans les travaux tel que prévu afin qu’ils puissent être encore plus efficaces dans l’exercice de leur travail.

Pour finir le Directeur Général des Services du Budget a profité de l’occasion pour remercier le FMI et particulièrement l’Institut du FMI pour le Développement des Capacités (IDC) pour le renforcement des capacités de ces cadres et l’AFRITAC-CENTRE pour son appui pour le renforcement du dispositif technique de cadrage macroéconomique et budgétaire. 

 

 

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REMISE OFFICIELLE DU RAPPORT D’AUDIT DE LA DETTE INTERIEURE ET DU PLAN D’APUREMENT AU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET

L'audit des arriérés et de la dette intérieure du Tchad qui a démarré au début du second semestre de l'exercice 2018 est à sa phase finale. Le cabinet Price Waterhouse Coopers ( PwC) a remis officiellement le rapport de l’audit et le plan d’apurement au Ministre des Finances et du Budget TAHIR HAMID NGUILIN ce jeudi 12 décembre 2019.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire d’État aux Finances, du Représentant résident du FMI, du Directeur de l’AFD, du Représentant Résident de la Banque Mondiale et des membres du comité de pilotage de l’audit de la dette. 

Le Ministre des Finances et du Budget en réceptionnant le rapport final et le plan d’apurement a chaleureusement remercié et félicité le Cabinet Price Waterhouse Coopers ainsi que les équipes techniques Tchadiennes pour le travail abattu. Enfin, il a salué les autres partenaires techniques et financier du Tchad (FMI, Banque Mondiale, Union européenne, Agence Française de développement, Banque Africaine de Développement…) pour leurs apports à l’économie tchadienne.

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A propos du Ministère

Le Ministère des Finances et du Budget de la République du Tchad

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