L’Ordre national des professionnels comptables du Tchad (ONPCT), a organisé le samedi 18 août 2018 son assemblée générale ordinaire. Cette première assemblée après l’installation du bureau exécutif de l’ONPCT en janvier 2017, vise à examiner l’ensemble des activités menées pour ce premier mandat.
Les membres de l’ONPCT, ont procéder à la validation du Rapport moral et financier de l’année 2017, à la présentation et validation du Budget et du plan d’action de l’année 2018. Il est aussi question de la présentation et d’amendement du code éthique, et de l’élaboration du Manuel de Contrôle Qualité.
M. Nendigui Jean Paul, président de l’ONPCT, a dans son allocution souligné que l’ordre est au service des entreprises et de l’économie du pays dominé par le secteur informel. « Par nos actions, nous sommes censés contribuer à la qualité de l’information financière, contribuer également à la bonne prise de décision par les entreprises et l’instauration d’une meilleur gouvernance », souligne -t-il.
M. Souariba Gonfouli, Directeur Général Adjoint du ministère des Finances et du Budget, représentant le ministre à cette assemblée a dans son d’ouverture s’est prononcé en ce terme : « vous serez amené pendant vos assises à entériner le Code Ethique et le Manuel de Contrôle Qualité qui ont été déjà validés par vos pairs en vue de garantir la fiabilité de l’information financière dans l’écosystème OHADA.
Vous devrez donc, en tant que "Ordre National" faire appliquer scrupuleusement, de par votre autorité, toutes ces Normes Professionnelles internationales par tous les Experts-Comptables. Car en tant que partenaire technique du Gouvernement, vous contribuez fortement à l’assainissement du climat des affaires, à l’accroissement de l’assiette fiscal, à la lutte contre le secteur informel et le blanchissement des fonds détournés ».
En tant que Ministère de tutelle, nous vous rassurons de notre appui technique et renforcé pour vous aider à atteindre vos objectifs, notamment ceux de la lutte contre l’exercice illégal qui est aussi l’une des causes d’évasion fiscale.