Dans sa question orale adressée au Ministre des Finances, le Député évoque que la situation de nos concitoyens ayant contracté des crédits dans les banques primaires de la place est intenable et ne laissera personne.
Le Tchad fait face à un risque de surendettement intérieur monstre, tandis que les difficultés à faire progresser les reformes de la gestion des Finances publiques laissent peser des risques de maintien de la faible qualité de la dépense et conséquemment la faible mobilisation des ressources extérieures pour financer les besoins primaires de la population. Les Banques procèdent à des prélèvements abusifs des quotités.
Or, en considération du rabattement des indemnités, les banques devraient non seulement respecter la quotité mensuelle, mais nécessairement revoir en baisse le taux de remboursement des crédits et les montants prévus dans les termes des différentes conventions de crédits, quitte à rééchelonner les échéances de remboursement.
Cette question tient à la survie de nos concitoyens, car ils ont un faible pouvoir d’achat alors que le prix des biens échangeables subit chaque jour une inflation inexplicable. Les banques doivent prendre également en compte la réalité socioéconomique du Tchad.
Enfin, selon le député, lorsque la consommation globale n’est pas au rendez-vous, les opérateurs économiques vont diminuer leurs capacités de production par la mise en chômage d’une partie de leur personnel ou par les arrêts de machines et ne pourraient non plus lever des fonds ou assurer des dépôts bancaires. Ce qui produira forcement une incidence négative sur l’économie nationale
A la question de traitement des clients par les banques, le Ministre des Finances prend bonne note de cette observation. En tant qu’autorité monétaire ces observations seront transmises avec toutes les intensités que nous avons ici pour que dorénavant nos compatriotes soient mieux traités par les banques rassure le Ministre.
Le Ministre n’a pas manqué de rappeler le contexte qui n’était pas heureux à l’époque. On a enregistré de retard de salaires malheureusement et beaucoup de nos compatriotes fonctionnaires étaient donc endettés auprès du système bancaire et les règles en termes bancaires sont assez claires. Lorsque vous vous endettez et lorsque vous revenez à des meilleures fortunes automatiquement la banque procède au remboursement des prêts. C’est une règle universelle.
Selon le Ministre, la bancarisation n’est pas un problème. Contrairement à ce que pense les gens, la bancarisation est un outil et une marche vers un développement, on ne peut pas fonctionner en dehors du système bancaire officiel. Le fait que la bancarisation soit instituée permet donc un règlement instantané de salaire lorsqu’il tombe. C’est un avantage pour les fonctionnaires notamment et pour les tchadiens en particulier.