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Après l’acquisition de la première commande des matériels médicaux de lutte contre la pandémie de Covid-19 le 27 juin dernier, le Gouvernement tchadien vient de réceptionner un 2ème lot de matériels médicaux en provenance d’Inde. Le cargo transportant ces matériels médicaux commandés par le gouvernement tchadien pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 en provenance d’Inde a atterri dans la nuit du samedi 12 septembre à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména. 

Ces matériels sont constitués entre autres des scanners, des unités de production d’oxygène, des laboratoires de tests mais aussi des pièces de rechange, de maintenance et d’électricité. « Depuis le début de la pandémie, le Gouvernement a pris des mesures importantes en termes de protection, de contrôle et de maîtrise. En même temps, il a été question d’augmenter nos capacités en termes de diagnostic, de prévention, de traitement et de prise en charge de malades. Nous allons continuer à recevoir d’autres matériels mais aussi des techniciens supplémentaires », précise le ministre des finances et du budget Tahir Hamid Nguilin, par ailleurs président du sous-comité finances et commandes de la gestion de crise sanitaire.

Le Gouvernement qui souhaite endiguer cette pandémie a dépêché au Tchad depuis un mois deux citoyens indiens pour l’installation de la première commande de matériels dans les hôpitaux de la capitale. D’après le ministre des finances et du budget, d’autres experts viendront pour la formation du personnel soignant sur l’utilisation et la gestion de ces matériels. « Le gouvernement a pris l’engagement de faire monter en puissance nos structures de santé à la fois en termes de capacité d’accueil, de traitement, de diagnostic, de prévention, de formation du personnel médical et de sa protection. Tant que l’état d’urgence ne sera levé et que la pandémie ne sera pas totalement vaincue dans notre pays, nous allons continuer ce travail », ajoute-t-il.

Selon le secrétaire d’Etat à la santé Dr Djiddi Sougoudi, ces matériels permettront au pays de renforcer son système de santé. « Beaucoup des pays ont de difficultés à contenir la pandémie. Et cela est lié à la riposte à organiser et le diagnostic à rendre fiable et pérenne. Nous avons lancé l’achat de ces appareils avec l’appui des partenaires. Non seulement ces appareils permettront de poser le diagnostic assez rapide et de prendre en charge les patients mais ils nous aideront à circonscrire la pandémie », ajoute-t-il.

Pour lui, si le nombre de cas de contamination est réduit au Tchad, cela est dû à la réponse des autorités. « Les appareils arrivent incessamment. Les réactifs n’ont pas eu de rupture et nous parvenons à résoudre la demande qui est pressente. Une fois la pandémie finie, nous aurons un système de santé bien équipé en termes de matériels, et de disponibilité de l’expertise locale », renchérit le secrétaire d’Etat à la santé.

Le 2ème lot de commande sera installé, outre la ville de N’Djaména, dans 7 autres provinces du pays

 

Le fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique(FAGACE) a organisé une journée de promotion au Tchad le mardi 08 septembre 2020 dans la salle de réunion de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale. Cette journée d’échanges techniques sur les orientations du Fonds et le partage des risques entre banques et garants s’est déroulée sous la présidence de la Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget MmeNDOLENODJIALIXE NAIMBAYE.

La Représentante régionale de FAGACE pour l’Afrique Centrale souligne que le FAGACE entretien et développe des relations de partenariat avec la plupart des banques de la sous-région. A cet effet, des projets d’investissements ont été financés avec la garantie du Fonds dans le cadre de ces relations avec les Etats membres du Fonds dont le Tchad en fait partie. Pour elle, 2500 milliards de FCFA ont été mobilisés dans les Etats membres du Fonds. Les secteurs stratégiques de l’agriculture, de l’agro-industrie, de l’industrie, des télécommunications et de l’énergie ont surtout bénéficié des ressources mobilisées. 

Il faut noter qu’au niveau du Tchad, les interventions du FAGACE restent largement en deçà des objectifs visés. Face à cette situation la nouvelle équipe dirigeante de FAGACE a jugé nécessaire de réfléchir sur les modes opératoires à même de faciliter les interventions du FAGACE au Tchad.

Madame Migan Emmanuelle affirme que «  le garant multilatéral qu’est le FAGACE a un rôle prépondérant à jouer pour permettre aux banques opérant dans ses Etats membres d’accorder les crédits aux PME/PMI et aux grandes entreprises tout en réduisant leur exposition. C’est pourquoi nous avons entrepris des actions en direction des banques prêteuses pour échanger avec elles afin d’identifier et de mettre en place des modes opératoires qui leur permettre de respecter les nouvelles exigences des dispositifs prudentiels, du moins pour ce qui concerne la gestion optimale des fonds propres des banques et la gestion de leur exposition dans l’octroi des crédits ».

La Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Mme NDOLENODJI ALIXE NAIMBAYE souligne que la mobilisation effective des ressources financières permettra la réalisation des projets concrets à impact socio-économiques visibles. Les projets viables sont un gage de transformation de l’économie locale, concourant directement à l’émergence d’une économie diversifiée et compétitive. Car ils renforcent les chaines de valeurs, génèrent à terme, des entreprises, des emplois nouveaux, une valeur ajoutée en termes des recettes supplémentaires sous forme de taxes et droits de douanes pour l’Etat ainsi que la mise à disposition des structures pour l’amélioration de notre cadre de vie. Par contre, pour mobiliser ces ressources, il faut aussi bien des institutions prêteuses que des institutions de garantie. Ceconscient de cette réalité que la République du Tchad a adhéré au Fonds Africain de garantie et de Coopération Économique (FAGACE) en décembre 2011 afin qu’il puisse accompagner les banques prêteuses en facilitant ainsi l’accès au financement des entreprises tchadiennes. 

A ce jour le Tchad note un bilan assez faible d’intervention de FAGACE et la tendance doit être renversée vu que le besoin est réel notamment à l’heure ou sont mis en place des dispositifs pour booster l’entreprenariat des jeunes par exemple souligne la Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget.

Elle a également lancé un appel à l’endroit des banques présentes à cette occasion d’utiliser les mécanismes de couverture de Fonds qu’offre le FAGACE, afin de financer d’avantage les projets productifs au Tchad.

Dans sa présentation, Monsieur Yacoubou Abdoulaye  Expert de FAGACE affirme qu’en matière de financement des PME, le Fonds s’est fixé les objectifs ambitieux tels que accorder un encours de garantie d’environ 68 milliards de FCFA afin de mobiliser au moins 136 milliards de crédit pour le financement d’au moins 600 PME à l’horizon 2022 avec une création importante d’emplois puis de favoriser les interventions en faveur des quatorze(14) Etats membres dont principalement le Tchad, la RCA, la Guinée Bissau, la Mauritanie qui ont à ce jour un faible niveau de projets garantis. 

 

 

mercredi, 02 septembre 2020 11:26

COOPERATION TCHAD- BANQUE MONDIALE

Écrit par

Le Ministre des Finances et du Budget Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN a reçu ce lundi 31 aout 2020 en audience le Représentant Résident de la Banque mondiale au Tchad Monsieur RASIT PERTEV. Étaient présents à cette rencontre, la Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Mme NDolenodji Alixe Naimbaye, les Directeurs Généraux du Ministère, le Contrôleur Financier Adjoint, le Directeur Général du Budget et du Trésor.

Dès l’entame de son propos, le Ministre des Finances et du Budget très ému affirme que :  pour lui c’est un grand plaisir de recevoir officiellement et physiquement Monsieur RASIT PERTEV le nouveau représentant résidant de la BM au Tchad. 

En effet, bien avant ce jour, monsieur RASIT PERTEV a travaillé avec l’équipe du Tchad lors des différentes vidéoconférences dans le cadre d’appui budgétaire et des activités classiques du Tchad avec la Banque Mondiale. Très satisfait de ses précédents échanges avec Monsieur RASIT PERTEV, le Ministre des Finances et du Budget déclare que : « nous avons le plaisir de travailler avec Monsieur RASIT PERTEV. Je voulais lui dire déjà que je suis satisfait de la qualité de son engagement de ses brillantes analyses et de la fermeté de sa volonté pour booster la coopération entre le Tchad et la Banque Mondiale à des niveaux plus importants, plus historiques et plus inoubliables. Je voulais lui dire que le Tchad est un vieux membre des sociétés financières internationales notamment la Banque Mondiale ». 

 Le Ministre des Finances et du Budget se dit avoir beaucoup de plaisir cette année à travailler avec la Banque Mondiale qui a été un partenaire de référence. Ayant été le bateau amiral de la coopération financière internationale et qui pour le cas du Tchad a permis d’engager des projets aussi importants et emblématiques que le projet pétrolier de DOBA. Ce projet qui n’est pas à décrire, le premier du genre à son époque montre combien quand la Banque Mondiale elle se mobilise, elle a une capacité d’entrainement et une capacité de transformation des économies et des Etats. Pour lui, la Banque Mondiale a contribué à inscrire le Tchad dans le concert des nations pétrolières dont la nation tchadienne lui doit reconnaissance. Cela tient aussi de l’engagement du Maréchal du Tchad qui tient à cette coopération et à sa qualité. Coopération qui doit être respectueuse, fraternelle, amicale et aussi profonde et qui doit permettre le développement.

Il a souligné au représentant résidant de la Banque Mondiale que le Tchad face au choc terroriste, climatique, car le changement climatique a fait des inondations dans le monde et dans toutes les villes du monde et le pays en question. Ce choc parce que le Tchad est un pays continental et est au centre de tous les problèmes de l’Afrique. Il fait face aussi au choc lié au COVID19 et au choc lié à la baisse des produits pétroliers. C’est une situation assez délicate et assez difficile. 

Lors des échanges portant sur le cadre macroéconomique, le Ministre affirme aussi que : « nous sommes heureux de constater que la Banque Mondiale comme le Fonds Monétaire International d’ailleurs sont très exigeant en matière de la qualité du cadre macroéconomique. C’est pourquoi nous tenons à avoir un cadre macroéconomique équilibré et infaillible. Ce qui évite l’existence des déficits non financiers. C’est pourquoi l’appui budgétaire que nous sommes en train de discuter permettra de boucler le financement de notre fichier pour qu’il n’y’ait pas le choc de cadre macroéconomique. Je suis heureux de constater tout le travail que nous avons abattu lors de réunion d’ouverture avec toutes les équipes de la Banque Mondiale à Washington, à Bamako et ici avec le comité de négociation et les différents ministères. Le travail est presque fini nous espérons que les équipes d’ici et vous-même de la Banque Mondiale vous ferez tout pour que le dossier passe en conseil d’administration au mois d’avril pour espérer un décaissement en décembre. »

Le Ministre a profité de cette occasion pour renouveler sa volonté de travailler avec la Banque Mondiale en ce terme  « Je voulais juste vousrenouveler nos volontés de travailler avec vous. Je vous apporte tout nos soutiens, toute la disponibilité du Ministère des Finances au côté des autres ministères et toutes les équipes du ministère des finances particulièrement le comité de négociation avec les partenaires et l’ensemble des hauts cadre du MFB. Que je tienne à féliciter pour le travail abattu depuis toutes ces années.  Je me réjouis des différents appuis de cette année surtout dans le cadre de la lutte contre la COVID19 et le soutien dans le cadre de l’informatisation de nos services ».

Le Représentant résidant de la Banque Mondiale Monsieur RASIT
PERTEV
 affirme que « pendant ces trois dernières années le soutien de la Banque Mondiale a presque triplé pendant le dernier cycle de financement de la Banque Mondiale c’est-à-dire état18. Maintenant, nous sommes très heureux que cet appui va encore doubler dans le prochain cycle de l’état19 ». Il a ajouté que « j’aimerais faire avec vous, avec le Gouvernement du Tchad, un tour d’horizon de notre engagement et de notre partenariat. En plus, essayer de réduire le nombre de projets et en même temps augmenter la taille de chaque projet car c’est important le financement de la Banque Mondiale » a- t- il conclut.

 

 

 

 

Le projet de loi de finances rectificative présenté au conseil des ministres le 3 Août 2020 par le Ministre des Finances et du Budget, Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, a été adopté le mardi, 25 Août 2020 par les députés, par 155 voix pour au Palais de la démocratie.

Les raisons qui ont concouru à la révision de la loi de finances initiales qui a été promulguée le 31 Décembre 2019 se justifient par la survenance brusque et dramatique du Covid 19 et de ses conséquences socio-économiques, la chute du cours des matières premières, notamment du pétrole, la rupture de la chaine logistique mondiale, la lutte contre la secte Boko Haram et le maintien de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. L’adoption du texte a été précédée de débat. Le ministre des Finances et du Budget, TAHIR HAMID NGUILIN, a apporté plusieurs précisions et répondre aux interrogations des députés.

Les recettes budgétaires passent de 1.209 milliards FCFA à 1.136 milliards FCFA alors que les dépenses passent de 1052 milliards FCFA à 1196 milliards FCFA avec un déficit budgétaire de 60

milliards 252 millions FCFA.

Selon le Ministre des Finances et du Budget, l’objectif de ce projet de loi rectificatif est notamment de réviser en baisse les prévisions des recettes et particulièrement celles pétrolières en raison principalement de la chute libre des cours du Brent, la dépréciation du taux de change du dollars US, la légère baisse de la production d’une part et l’application des me- sures gouvernementales instruites par le Maréchal du Tchad sur certaines activités économiques d’autre part.

Ensuite de réévaluer en hausse de 30,550 milliards de FCFA, l’enveloppe budgétaire destinée à la couverture des dépenses de personnel en raison de l’application du protocole d’accord conclu entre les syndicats et le Gouvernement ainsi que le recrutement de 1.638 agents pour le compte du Ministère de la Santé publique en vue d’impulser la lutte contre la COVID19.

Aussi, de réviser également en hausse de 48 milliards de FCFA les crédits budgétaires au titre de transferts et subventions afin de permettre au Gouvernement d’orienter des ressources publiques en priorité à la lutte contre la pandémie de la COVID-19 dans plusieurs domaines. En fin, d’augmenter de 65,054 milliards de FCFA l' enveloppe budgétaire destinée à la couverture des dépenses d’investissements dont 10 milliards de FCFA sur ressources propres et 55 milliards de FCFA sur financements extérieurs.

Il faut noter que, les projections de la loi de finances rectificative sont faites sur la base des nouveaux contextes internationaux et nationaux, de l’insécurité et de la lutte contre la pandémie. Les priorités du gouvernement ont été réorientées. Au regard de ce qui précède, le projet de loi de finances rectificative en recettes et en dépenses s' établit respectivement de 1.136,450 milliards de FCFA à 1.196,703 milliards de FCFA. Il se dégage ainsi un besoin de financement de 60,252 milliards de FCFA à rechercher. Les concours internes et internationaux dans le cadre de la COVID-19 sont intégrés dans le projet de loi de finances rectificative pour une meilleure information de transparence dans le cadre de la gestion des finances publiques.

Dans l'optique de l'amélioration du taux de couverture énergétique pour atteindre les objectifs de développement d'une économie diversifiée, compétitive, inclusive et durable pour que chaque citoyen puisse accéder à l'énergie électrique, le Gouvernement de la République du Tchad a aussi établi un Plan d'Urgence d’Accès à l'Électricité 2021 -2023.

Le Ministre des Finances et du Budget TAHIR HAMID NGUILIN et la Ministre de l'Energie Mme RAMATOU MAHAMAT HOUNTOUIN ont  signé  avec la multinationale Alcaal Group, représenté par Mr. Jorge Do Amaral,  PDG du groupe, un protocole d'accord le 06 août 2020 dans la salle de réunion du ministère des finances et Budget.

L'objet du présent Protocole d'Accord est de confier à ladite Société, la réalisation des études complètes en vue de la construction par la société Alcaal Renovables S.R.L. des centrales solaires photovoltaïques (solaire, batteries de stockage pour assurer la stabilité du réseau et le raccordement aux réseaux) de capacité totale de 200 MW sur le site de Gassi, N'Djamena au Tchad, en vue de produire l'énergie électrique. 

Un accent particulier sera mis sur l'énergie électrique qui sera destinée aux secteurs d'activités socioéconomiques et aux ménages. 

Concernant spécifiquement ces centrales électriques, il est convenu entre les Parties qu'elles seront installées dans des périmètres à convenir de commun accord.

La mise en œuvre ce central traduit la volonté du gouvernement tchadien d’accélérer l’électrification du pays en s’appuyant sur des sources renouvelables comme le solaire. 

Le gouvernement délivre de plus en plus de quitus pour permettre aux producteurs indépendants d’électricité (IPP) de booster le réseau électrique national du Tchad. Qui après le passage des représentants de l’entreprise Alcaal au Palais rose à N’Djamena a porté ses fruits à travers ce protocole d’accord. La société Alcaal Renovables, basée à Buenos Aires en Argentine une société créée en vertu des Lois de la République d'Argentine, ayant pour vocation le développement des projets d'énergies renouvelables dans les marchés en développement, fait partie du Groupe Alcaal qui possède une vaste expérience dans le développement, la structuration du financement et l'exécution réussie de grands projets clés en main en Afrique.

 

 

Le ministre des Finances et du Budget TAHIR HAMID NGUILIN et son collègue du Commerce, LAMINE MOUSTAPHA, ont signé avec la société OLAM Gabon, un mémorandum d’entente relatif au financement, pour la construction et l’exploitation d’un complexe de raffinage d’huile de palme le jeudi 6 août 2020 dans les locaux du ministère des finances et du Budget.

Ce mémorandum d’entente vise le financement, la construction et l’exploitation d’un complexe de raffinage d’huile de palme au Tchad. Ceci intervient suite à l’audience du 10 Mars 2020 que le Maréchal du Tchad a accordé aux responsables du Groupe OLAM INTERNATIONAL. Cela témoin l’importance que les hautes autorités du Tchad accordent aux intentions du Groupe OLAM d’entreprendre des opportunités d’investissement au Tchad.

En effet, C’est un complexe de raffinage d’huile de palme qui sera installé par Olam Palm Gabon (OPG) au Tchad. Cette société importera sa matière première, huile de palme brute, du Gabon où la société possède 63 000 ha de plantation de palmiers à huile. L’usine produira différentes qualités d’oléine de palme raffinées, des graisses et de la margarine.

Selon le secrétaire général chargé du commerce de la société cotonnière du Tchad, IBRAHIM MALLOUM, le Tchad Consomme annuellement 185 000 tonnes d’huile comestible repartie comme suit :

- huile d’arachide Andouria 33%

- huile de palme importée 26% 

- Huile d’arachide traditionnelle 16% 

- huile de coton cotontchad 15%

- importations diverses 10%

On évalue à 39 000 tonnes soit 25 milliards FCFA par an, payés en devises les importations de l’huiles de palme et tournesol.

Notons que OPG envisagerait la transformation des produits locaux qui sont l’arachide et le sésame.

Cette entité viendra renforcer le parc industriel du Tchad, créer des emplois et aussi faire économiser au pays la sortie de devise car l’huile brute importée vient du Gabon (la zone CEMAC). « L’implantation d’un Grand Groupe Agro Industriel comme OLAM INTERNATIONAL LTD, au Tchad, est incontestablement un appel d’air et rassure d’autres investisseurs pour venir investir au Tchad. La réponse des investisseurs sera massive si des mesures importantes sont prises pour encourager les investisseurs déjà en place et assainir le climat des affaires dans notre pays», a-t-il soutenu.

Pour le Ministre LAMINE MOUSTAPHA en charge du commerce, cette signature de mémorandum jette les bases d’une nouvelle coopération et d’un partenariat gagnant-gagnant entre le gouvernement de la République du Tchad et Olam Gabon. Il fournira aussi un cadre d’échange, de collaboration et permet aussi de déterminer les modalités d’action à entreprendre par les deux parties en vue d’atteindre les objectifs visés. «Le projet de construction et d’exploitation d’un complexe de raffinage d’huile de palme dans notre pays, est aussi un grand pas que nous franchissons dans le développement d’une meilleure intégration économique de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ». Pour lui, le Tchad regorge d’énormes potentialités qui attendent qu’à être exploitées.

Le ministre des Finances et du Budget TAHIR HAMID NGUILIN, pour sa part se réjouit de ce mémorandum et remercie les deux parties pour la réussite de la signature de ce mémorandum d’entente qui est d’une importance capitale dans le processus de la dynamisation du secteur industriel au Tchad. Il ajoute que l’implantation d’un Grand Groupe Agro Industriel comme OLAM INTERNATIONAL LTD, au Tchad, va créer des emplois et aussi booster l’économie du pays.

 

 

 

 

 

 

 Le Ministre des Finances et du Budget Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN a procédé à la signature de convention de partenariat avec les banques locales et lancé officiellement le « Fonds pour l’entrepreneuriat des Jeunes » le samedi 11 juillet 2020 à l’Hôtel Radisson Blu de Ndjamena.

 

Le Maréchal du Tchad, Idriss DEBY ITNO, Président de la République, Chef de L’État, a annoncé dans son adresse à la nation le  14 avril 2020 le parachèvement de la mise en place du Fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes en accord avec les banques tchadiennes pour un montant de 30 milliardsFCFA.  48 heures après cette annonce, L’APEC a signé avec le Ministre des Finances et du Budget, un document (Term-Sheet) définissant les grandes lignes de ce que sera ce mécanisme d’octroi de prêt aux jeunes entrepreneurs tchadiens avec une garantie partielle de l’État de 70%.

 

L’objectif visé est de lutter contre les disparités socio-économiques, mais aussi de réduire le taux de chômage des jeunes.

Le Président de l’Association Professionnelle des Établissements de Crédit BICHARA BRAHIM KOSSI souligne que l’instrument dont nous signons aujourd’hui, marque le début de la phase opérationnelle, à savoir le programme de financement de l’entrepreneuriat des jeunes, vient conforter cette politique de partenariat voulue par les deux parties.

Les banques, pour leur part ont pris le parti de continuer à jouer le rôle qui est attendu d’elles en dépit de la conjoncture. Elles ont ainsi, depuis le mois de mars, dès l’annonce de l’apparition de la pandémie au coronavirus pris quelques engagements qu’elles ont tenus tant au regard de leurs créances sur la clientèle qu’en termes de disponibilité et d’offre de services.

Selon le Président de l’APEC, l’entrepreneuriat des jeunes est une activité traditionnellement très risquée, Mais nous avons bon espoir que les engagements pris par l’Etat et les banques dans le cadre de cet accord cadre permettront de limiter les risques. 

Le Président de l’APEC ajoute que « les jeunes porteurs de projets pourront bénéficier dorénavant de plus de flexibilité pour ce qui est de l’accès aux sources de financement de la part de nos banques. Cela ne veut pas dire que les acteurs du secteur bancaire « jetteront l’argent par les fenêtres », mais qu’ils feront preuve de meilleures dispositions vis-à-vis des opérateurs de petite taille, dont le rôle dans le tissu économique est indéniable ».  

 

Il finit son allocution en ce terme « Nous devrions donc, nous unir pour soutenir cette initiative. Le Tchad réalisera son plein potentiel lorsque ses jeunes se seront pleinement émancipés sur le plan économique ».

 

Le Ministre des Finances et du Budget TAHIR HAMID NGUILIN se réjouit de la concrétisation de la promesse du Maréchal du Tchad en ce  terme : « Nous sommes réunis ce jour-ci pour célébrer notre jeunesse, matérialiser et opérationnaliser une des plus importantes promesses du maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, à l’ endroit de notre jeunesse et de la nation toute entière » 

Selon le ministre pour être éligible, les projets des jeunes doivent se conformer aux dispositions de la loi  N005/PR/MFB/2020 du 26 Mai 2020, portant création du fonds de l’entrepreneuriat des jeunes. Les projets seront finances à 100% par les banques avec une garantie de l’état  de 70%. « En ce qui concerne les ressources  fonds, celles-ci proviendront essentiellement des subventions de l’état, de l’affectation d’une partie des ressources des organismes, agences et autres fonds en faveur des jeunes tels que L’ONAPE, ONAJES etc. » justifie le ministre.  `

 

Les conditions d’accès aux prêts, les types de projets éligibles, les secteurs à financer ainsi que le quantum des financements à accorder sont déterminés à la fin de chaque année, pour le compte de l’année à venir, par un Décret pris sur proposition du Ministre en charge des Finances. Pour l’exercice que nous lançons aujourd’hui, toutes ces conditions sont définies dans le Décret N°1408/PR/MFB/2020 du 30 juin 2020. Ainsi pour cette année les secteurs à financer sont l’agriculture, la sylviculture, l’élevage, la pêche, l’agro-alimentaire, l’agro-industrie, les PME et PMI opérant dans les secteurs de l’énergie, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de l’eau, de la santé, la formation et l’artisanat. 

Aussi, pour promouvoir la solidarité entre les genres, les territoires et le nécessaire soutien à la décentralisation des activités économiques, une fraction des prêts est à allouer aux jeunes de chaque province (au moins 30% des prêts sont à accorder aux jeunes filles et femmes et au moins 1% par province, avec un plafond de 8% par province ; la ville de N’Djaména pouvant bénéficier jusqu’à 50% des prêts).

Les prêts seront accordés à des taux très attractifs, 50% moins cher que les taux généralement facturés aux PME. Le taux d’intérêt cible sera d’environ 6, 25% maximum.

 

Pour promouvoir la solidarité entre les genres, les territoires et le nécessaire soutien à la décentralisation des activités économiques, une fraction des prêts est à allouer aux jeunes de chaque province au moins 30% des prêts sont à accorder aux jeunes filles et femmes et au moins 1% par province, avec un plafond de 8% par province.

 

 

 

 

 

 

 

 

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