
Actus (422)
INVENTAIRE DES INVESTISSEMENTS PUBLICS
Écrit par Direction de la CommunicationDans le cadre de ses missions de programmation et de budgétisation des investissements publics, la Direction Générale de Services du Budget à travers la Direction des Investissements réalise un inventaire de l’ensemble des Projets et Programmes d’Investissements publics sur ressources intérieures et extérieures.
Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi Organique relative aux Lois de Finances de février 2014, imposant l’utilisation d’instruments de programmation pluriannuelle tel que la Programmation Triennale des Investissements Publics (PTIP) ainsi que la gestion des crédits, Autorisation d’Engagement (AE) et en Crédit de Paiement (CP).
A cet effet, l’inventaire permettra de disposer d’une base de données actualisée des investissements publics pour assurer la programmation et la budgétisation triennale des investissements afin de lesgérer en AE et CP dans la perspective du basculement du budget en mode programme à l’horizon 2022. Sa mise en œuvre nécessite
l’implication effective des acteurs intervenant dans le domaine tant au niveau central que déconcentré.
C’est dans cette logique qu’une Commission chargée dudit inventaire a été mise sur pied par Arrêté du Ministre des Finances et du Budget N°103/PR/MFB/SE/DGM/DGSB/2019 du 21 juin 2019. La commission est composée des cadres du Ministère des Finances et du Budget, du Ministère de l’Economie et de la Planification du Développement, du Ministère des Infrastructures, du Transport et du Désenclavement, du Secrétariat Général du Gouvernement et de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics.
Les travaux concernent la collecte d’informations relatives aux investissements publics auprès de l’ensemble des départements ministériels, des grandes institutions de la République et des bailleurs, la mise à jour de la base de données des investissements publics et la géo localisation des grandes infrastructures publiques à N’Djaména.
Les activités ont été lancées le mercredi 26 juin 2019 lors de la réunion du Comité de Pilotage. Elle a été présidée par le Directeur Général des Services du Budget, par ailleurs Président du Comité de Pilotage de l’inventaire en présence des différents membres.
Avant de descendre sur le terrain afin de collecter les informations, les membres de l’Equipe Technique de la Commission ont reçu une formation sur les techniques de collecte de données en atelier le samedi 29 juin 2019.
Les activités dudit inventaire des investissements publics s’étaleront du 1er juillet à fin août 2019 au terme desquels un atelier de présentation officielle des résultats sera organisé à N’Djamena.
PRISE DE CONTACT DU NOUVEAU MINISTRE DES FINANCES AVEC LES DIRECTEURS GENERAUX DE SON DEPARTEMENT
Écrit par Direction de la Communication
Le Ministre des Finances et du Budget, Monsieur TAHIR HAMID NGUILINa présidé une réunion de prise de contact avec les Directeurs Généraux dudit Ministère le jeudi 04 juillet 2019 dans la salle de réunion. Introduit par le Directeur Général du Ministère Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA le Ministre à rappeler à tous les Directeurs les missions du Ministère.
Le Ministre a tenu un discours d’orientation en lien avec son discours de prise de fonction.
Le Ministre informe que chaque chef hiérarchique sera jugé sur la base de ses compétences, de son savoir-faire sur la mission qui lui est confiée. Pour lui, la ponctualité, la rigueur et l’assiduité doivent être le crédo de chaque chef du département et l’esprit managérial doit animer toute l’équipe dirigeante du ministère pour que le maillon de la chaine puisse être fort car quand une partie du maillon est faible c’est la chaine qui se casse.
Le Ministre TAHIR HAMID NGUILIN souligne encore que dans toute organisation il y a des difficultés, il demande l’appui de tout le monde pour pallier à ses difficultés. L’implication des Directeurs Généraux dans les tâches doit être imminente et constante pour le succès de la mission. Le travail, rien que le travail et toujours le travail, a insisté le ministre des Finances qui a mis beaucoup l'accent sur le respect des valeurs professionnelles et administratives, à savoir la discipline, les réglementations. ''A priori, j'ai confiance en tout le monde, je voudrais des rapports de confiance'', a dit le ministre pour décrire sa philosophie de travail à la tête du département.
Il a toutefois souligné avec force qu'il souhaite des rapports de confiance où ''ceux qui travaillent, qui ont des résultats seront valorisés''. Nous sommes prêts à répondre, à plaider auprès de la haute hiérarchie pour les besoins, améliorer les conditions de travail en vue d’un bon fonctionnement du travail, à condition que les résultats soient à la hauteur'', a conclu le Ministre des Finances Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN.
PASSATION DE SERVICE AU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
Écrit par Direction de la CommunicationAu terme du décret N00882 du 30 juin 2019, nommant Mr TAHIR HAMID NGUILIN àla tête du Ministère des Finances et du Budget, une passation de service s’est ténue ce jour 03 juillet 2019 dans l’enceinte du dit Ministère entre le Ministre sortant Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR et le Ministre entrant Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN.
Cette cérémonie de passation de service a était présidée par la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement chargée des relations avec l’Assemblée Nationale, Mme MARIAM MAHAMAT NOUR.
Il vous souviendra que le Ministre sortant Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR était nommé à la tête de cette institution en juin 2018.
Au moment de passer les rênes de ce prestigieux Ministère, le Ministre sortant à l’entame de ses propos , a tout d’abord exprimer toute sa gratitude à son Excellence Mr IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef du Gouvernement pour la confiance placée en lui durant 9 mois, le Ministre sortant n’a pas manqué de remercier aussi ses collaborateurs pour leurs accompagnements et leurs sollicitudes, il les convies à apporter le même soutien au Ministre entrant.
Selon le Ministre sortant Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, le Ministère des Finances et du Budget est un vaste chantier dont la réforme budgétaire est à sa première année, cependant grâce à l’investissement personnel des responsables des régies, un taux de 53.62% de réalisation des recettes ordinaires est atteint en fin juin 2019 par rapport aux dispositions de la loi des finances 2019 et un taux de progression de plus de 24.74% est atteint en fin juin 2019 par rapport aux réalisations à la même période de 2018 .Tandis que l’exécution du budget reste perfectible.
Le Ministre sortant n’a pas non plus manqué de saluer le soutient de nos partenaires techniques et financiers notamment le FMI, la Banque Mondiale et L’AFD dont les rôles ont été cruciaux dans la définition de cette stratégie, dans l’assistance pour son portage ainsi que dans son financement.
Selon ses propos, la quatrième revue de notre programme financé par la facilité élargie de crédit est soumise au Board du FMI aujourd’hui, le 03 juillet 2019. Sauf faits extraordinaires, le dossier passera, ouvrant ainsi la voie aux appuis budgétaires.
La cinquième revue sera faite sur la base des réalisations au 30 juin 2019.
La question de la dette extérieure semble avoir trouvé sa solution, cependant, il reste à finaliser le traitement des dettes angolaise, libyenne, congolaise et équato-guinéenne et à repenser la viabilité globale de la dette.
Le Ministre a fini ses propos sur ce terme : je cite « j’ai trouvé un Ministère en état de pré-ébullition, je vous le rends rasséréné avec un esprit d’équipe qui reste, il est vrai, à raffermir. Vos qualités de manager vous y aideront sans nul doute », fin de citation.
Pour le Ministre entrant, Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, il a avant tout propos exprimé ses profondes gratitudes au Président de la République, chef du Gouvernement, son Excellence IDRISS DEBY ITNO, qui, une fois encore, comme de nombreuses fois dans le passé, vient de l’élever aux fonctions lourdes et exaltantes de Ministère des Finances et du Budget de notre pays.
Selon ses propos, le Ministère des Finances et du budget est un Ministère support, un Ministère-pivot, qui se doit d’apporter son expertise et tous les moyens nécessaires à tous les autres départements ministériels afin que ceux- ci puissent mettre en œuvre efficacement le programme politique du Gouvernement.
Le Ministre entrant, a demandé aux cadres et agents de ce Ministère qu’ils se doivent également d’être performants dans le travail, diligents dans le traitement des dossiers, rigoureux dans l’application des textes, courtois vis-à-vis des usagers et des contribuables et innovants dans la réflexion pour, entre autres, asseoir une gestion moderne et en phase avec les évolutions technologiques et digitales de l’heure. Le Ministre demande surtout que les responsables soient équitables vis à vis de leurs agents, respectueux vis à vis de leur hiérarchie dans un esprit d’équipe, avec le sens du devoir, l’obligation de reddition des comptes et la culture du mérite et de l’exemplarité.
Le Ministre finances entrant a fini ses propos en disant que les défis sont nombreux. Les périls aussi. Mais comme dit le dicton : « là ou croit le péril, croit aussi ce qui sauve ».
LISTE DES ENTREPRISES PUBLIQUES ET DES ETATS FINANCIERS AUDITES DISPONIBLES
Écrit par Direction de la CommunicationCOMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CONCLUSION DE LA QUATRIEME REVUE AVEC LE FMI
Écrit par Direction de la CommunicationALLOCUTION DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET TAHIR HAMID NGUILIN A L'OCCASION DE LA CEREMONIE DE PASSATION DE SERVICE
Écrit par Direction de la CommunicationCEREMONIE DE PASSATION DE SERVICES AU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
ALLOCUTION DU MINISTRE ENTRANT TAHIR HAMID NGUILIN
N’Djaména, le 03 juillet 2019
(Seul le prononcé fait foi)
Madame la Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement ;
Monsieur le Ministre des Finances et du Budget ;
Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget
Messieurs les Inspecteurs Généraux des Finances ;
Madame et Monsieur les Contrôleurs Financiers ;
Messieurs les Directeurs Généraux du Ministère ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Services ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais, avant tout, exprimer ma profonde gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, qui, une fois encore, comme de nombreuses fois dans le passé, vient de m’élever aux fonctions lourdes et exaltantes de Ministre des Finances et du Budget de notre pays.
Je vous prie, Madame la Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement de présenter respectueusement mes remerciements empreints de chaleur et d’humilité à Son Excellence, Monsieur le Président de la République.
Permettez-moi aussi d’exprimer ma reconnaissance au Ministre des Finances et du Budget sortant, Monsieur Allali Mahamat Abakar, que j’ai connu dans une autre vie. Je sais qu’il est un cadre de qualité et qu’il a dirigé ce ministère avec le professionnalisme attendu. Je lui souhaite bon vent.
Mesdames et Messieurs ;
Comme vous le savez, le Ministère des Finances et du Budget est un ministère-support, un ministère-pivot, qui se doit d’apporter son expertise et tous les moyens nécessaires à tous les autres départements ministériels afin que ceux-ci puissent mettre en oeuvre efficacement le programme politique du Gouvernement.
Dans ce cadre et au regard de la conjoncture de l’économie mondiale et des pays de la sous-région, le Ministère des Finances et du Budget se doit – directement ou indirectement - non seulement, d’honorer les promesses du Budget de l’Etat, de participer à l’amélioration continue de notre économie, d’assurer le service public et les obligations de l’Etat, mais aussi d’être sur la même longueur d’onde avec nos partenaires techniques et financiers, de soutenir nos entreprises, nos banques et nos opérateurs, de tenir nos équilibres extérieurs, tout en promouvant le commerce et l’industrie.
Pour ce faire, les cadres et les agents du ministère se doivent également d’être performants dans le travail, diligents dans le traitement des dossiers, rigoureux dans l’application des textes, courtois vis-à-vis des usagers et des contribuables et innovants dans la réflexion pour, entre autres, asseoir une gestion moderne et en phase avec les évolutions technologiques et digitales de l’heure.
Je demande surtout – si ce n’est déjà le cas - à ce que les responsables du Ministère soient équitables vis-à-vis de leurs agents et les agents respectueux vis-à-vis de leur hiérarchie. Et ce, dans un esprit d’équipe, avec le sens du devoir, l’obligation de reddition des comptes et la culture du mérite et de l’exemplarité.
Mesdames, Messieurs ;
Comme certains le savent, j’ai eu le grand honneur, il y a de cela presque 15 ans de servir dans ce Ministère, de début 2005 à mi-2008, à la Direction Générale du Trésor et puis à la Direction Générale des Impôts ; j’en garde des bons et grands souvenirs. De ce fait, je pense connaître un bout de son potentiel, de son personnel, de son expertise, de ses obligations et de ses pesanteurs.
Et avec le soutien des uns et des autres, et particulièrement avec le grand soutien de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, nous pourrons remplir notre mission.
Il est vrai que le ministère des finances est un ministère très sollicité. Que les défis sont nombreux. Les périls aussi. Mais comme dit le dicton : « là où croit le péril, croît aussi ce qui sauve ».
Que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse notre pays.
Je vous remercie pour vote très aimable attention./-
TAHIR HAMID NGUILIN
PRÉSENTATION DU PLAN STRATÉGIQUE DE L’INSEED
Écrit par Direction de la Communication
Dans le cadre d’appui aux reformes des finances publiques, le Programme d’Appui à la Consolidation de l’Etat (ACET 2) en collaboration avec l’Institut National des Statistiques des Etudes Economiques et Démographiques, a organisé un atelier de présentation du Plan stratégique de l’INSEED, le 24 juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. Les travaux de cet atelier ont été présidés par le Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification de Développement Monsieur HISSIEN TAHIR SOUGUIMI.
Cet atelier s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la réforme de l’appareil statistique national impulsée par une volonté politique forte depuis décembre 2015. En effet, l’INSEED a engagé le processus d’élaboration du présent Plan Stratégique 2019-2023, dans le but de cerner globalement sa mission et assurer la cohérence et la durabilité de son action au sein du Système Statistique National.
Ses missions définies dans le Décret n°416/PR/MPED/2000 du 14 septembre 2000 ont été partiellement exécutées en raison de problèmes structurels interdépendants liés aux capacités institutionnelles, aux ressources humaines et techniques, à la mise en œuvre d’une démarche de qualité statistique, à des demandes statistiques croissantes et diversifiées, et aux relations avec les utilisateurs et fournisseurs des données.
Dans le plan stratégique, la vision de l’INSEED est ancrée sur les cinq axes stratégiques notamment :
· La réforme institutionnelle et fonctionnement de l’INSEED, proche des standards internationaux ;
· L’efficacité technique et administrative ;
· La qualité de la production statistique ;
· L’élargissement du champ des travaux pour répondre aux besoins statistiques prioritaires ;
· Les relations de l’INSEED avec les utilisateurs et fournisseurs de données.
Après la présentation du plan stratégique s’en est suivi des échanges, fructueux sur la base de compréhension et des apports constructifs.
Le Directeur Général de l’INSEED Monsieur NOUR GOUKOUNI NOUR, se réjouit de la qualité des échanges, traduisant l’importance que les participants accordent aux activités de l’INSEED. Le Directeur de l’INSEED n’a pas perdu de vue la mission de l’INSEED qui est d’assurer, en coordination avec les autres structures statistiques publiques spécialisées, la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information statistique pour les besoins du Gouvernement, des administrations publiques, du secteur privé, des partenaires au développement et du public.
TAHIR HAMID NGUILIN, un homme d’expérience à la tête du Ministère des Finances et du Budget
Écrit par Direction de la CommunicationNommé très jeune Directeur Général du Trésor en mars 2005, Monsieur Tahir Hamid Nguilin (42 ans), dispose d’une expérience longue, pluridisciplinaire, polyvalente et surtout de haut niveau dans la banque, la monnaie, l’économie, la fiscalité, la comptabilité, le management, les télécommunications, les finances publiques, gestion des entreprises et les hydrocarbures.
Nanti de la très courue Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières (MSTCF) de l’Université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé au Cameroun, le jeune Tahir Hamid intègre par concours en 2001 le Centre de formation des cadres supérieurs de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), à Yaoundé, dont il sort major de la 17èmepromotion, à l’issue d’une formation de 14 mois (dont 6 mois de stage).
Il est immédiatement affecté au sein du corps des Inspecteurs de ladite Banque centrale, chargés d’assurer un contrôle et une surveillance internes permanents des activités de l’institution financière. Au cours de cette première expérience professionnelle, il fait montre de performances et de qualités indéniables, notamment d’intégrité, de rigueur et d’efficacité. Tant et si bien que son pays le rappelle pour lui confier d’importantes fonctions.
S’ensuit une fulgurante carrière nationale : Directeur Général du Trésor (2005-2006) ; Directeur Général des Impôts (2006-2008 : tout en étant pendant 9 mois à la fois Directeur Général du Trésor par intérim) et Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL-TCHAD) de janvier 2009 à juin 2010.
En même temps qu’il dirige ces régies financières, Tahir Hamid Nguilin siège ès-qualité comme administrateur représentant le Tchad au sein du conseil d’administration de la BEAC (2005-2007), membre du tout premier Comité de Politique Monétaire de la BEAC (2007-2009) et administrateur représentant le Tchad aux conseils d’administration des sociétés TOTCO et COTCO, les deux entreprises tchadienne et camerounaise chargées de transporter le brut tchadien sur le marché international.
Auréolé de ses passages remarquables et remarqués à la tête du Trésor, aux Impôts et à la SOTEL, il se voit confier, en juin 2010, le poste de Vice-Gouverneur de la BEAC par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, sur proposition du gouvernement tchadien. Il cumule ses nouvelles responsabilités avec les fonctions de Vice-Président du Comité de Politique Monétaire de la BEAC, de Président suppléant de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), de Président du Comité sous-régional de surveillance des systèmes de paiements et d’Administrateur de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).
Ainsi, le retour de Tahir Hamid Nguilin à la maison « Beac » va durer six ans... Jusqu’en juillet 2016. Six années pendant lesquelles, il aura présidé l’essentiel des comités de pilotages des différentes réformes engagées par la BEAC après la crise qu’elle a connu en 2009. Et c’est surtout lui qui aura conduit les équipes de la sous-région qui ont engagé et finalisé les toutes dernières négociations avec le Trésor Français ayant abouti, entre autres, à la mise en place d’un taux de rémunération plancher du compte d’opérations logé conventionnellement au Trésor Français ainsi que l’ensemble des travaux et discussions avec la cinquantaine de banques commerciales de la BEAC qui se sont soldées par la création du GIMAC (Groupe Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale) en 2012 .
C’est en septembre 2016 que Tahir Hamid Nguilin rentre à nouveau au pays, et deux mois plus tard, en décembre de la même année, il est nommé Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).
Celui qui prend alors les rênes du fleuron de l’industrie pétrolière tchadienne dans un moment charnière, connaît bien le secteur. Car avant de représenter le ministère des Finances aux conseils d’administration de TOTCO et COTCO (entre novembre 2006 et juin 2008), il avait déjà, entre autres, siégé au Collège de Contrôle et de Surveillance des Ressources Pétrolières (CCSRP) durant dix-huit mois.
Il arrive à la tête de la SHT pendant que le secteur pétrolier fait face à une grave chute des cours du baril. Mais les défis, ce père de famille les adore et impulse déjà une nouvelle dynamique à la SHT. Sur sa lancée, il conduit les équipes de négociation de la dette contractée auprès de Glencore. Celle-ci sera restructurée avec succès et le satisfecit du FMI.
Dans le même temps, il conduit d’importants projets, , notamment la mise en production du champ pétrolier et gazier dont le premier baril de pétrole est attendu pour fin 2019.
En décembre 2018, c’est mission accomplie et il quitte la SHT.
Depuis le 30 juin 2019 , il est nommé Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad.
RAPPORT D'EXECUTION DU BUDGET GENERAL DE L'ETAT AU QUATRIEME TRIMESTRE 2018
Écrit par Direction de la CommunicationSEMINAIRE INTERNATIONAL AFRITAC CENTRE
Écrit par Direction de la CommunicationLes responsables de la Direction Générale des Services du Budget et celle du Trésor et de la Comptabilité Publique du Ministères des Finances et du Budget ont pris part au séminaire interrégional sur le thème "Optimiser la gestion des investissements publics". Ce séminaire est organisé du 10 au 14 juin 2019 à Libreville (Gabon) par les centres Régionaux d’Assistance Technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre) et l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC Ouest).
Il s’est agi de sensibiliser les acteurs de la gestion des investissements publics sur les principaux défis à relever en vue d’améliorer la gestion des investissements publics, dans la dynamique de développement des pays présents à ces rencontres.
Le séminaire a connu la participation des représentants des pays membres ci-après de l’AFRITAC Centre et de l’AFRITAC de l’Ouest : Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, République du Congo, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad et Togo. De même, l’on a enregistré la participation du Djibouti, de Madagascar, des Comores et d’Haïti.
Les représentants des pays participants proviennent des administrations financières nationales impliquées dans la programmation et l’exécution des dépenses d’investissement, y compris celles liées au partenariat publics-privé. Y ont également pris part, les représentants du Département des Finances Publiques du FMI, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, du Pôle-PNUD de Dakar, des Commissions de l’UEMOA et de la CEMAC ainsi que certaines organisations de la société civile. Les travaux se sont tenus autour de six (6) thèmes notamment :
· Évaluation de la gestion des investissements publics (PIMA) ;
· Planification des investissements publics ;
· Allocation des ressources aux projets d’investissement ;
· Suivi et comptabilisation des actifs ;
· Partenariats Publics-Privé ;
· Exécution des dépenses d’investissement public.
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54 MILLIONS D’EUROS D’APPUI BUGÉTAIRE
Écrit par Direction de la CommunicationDans le cadre du partenariat entre l’Union Européenne et le Tchad, une convention de financement relative au programme d’appui à la consolidation de l’Etat—phase3 (ACET3) a été signée le samedi 15 Juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. La cérémonie de la signature de ladite convention s’est déroulée en présence du Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Tchad Monsieur BERTRAND SORET, du Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, du Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement et bien d’autres invités de marque.
Cette convention de financement d’appui budgétaire d’un montant global de 54 Millions d’euros qui sera versé au trésor public tchadien d’ici fin 2020, vise à renforcer la résilience et le bien-être des populations du Tchad, ainsi que la promotion de la croissance durable et inclusive. Il s’agit en d’autres termes de:
· Renforcer la gestion et la transparence des financespubliques, notammentl'efficacitéetl'indépendanceducontrôleexterne;
· Assurerl'accèsdespopulationsàdesservicesdebasedanslesdomainesdelasécuritéalimentaire,delasantéetdelanutritionenlienaveclePlanNationaldeDéveloppement2017-2021;
· Contribuer à la stabilité macro-économique en promouvant ladiversificationéconomiqueetlacréationd'emploi.
En effet, le décaissement de l'appui budgétaire surla période 2019et2020 estconditionnépar:
· lesprogrèssatisfaisantsdanslamiseenœuvreduPNDetdesréformesdanslagestiondesfinancespubliques;
· lemaintiend'unepolitiquemacroéconomiquecrédibleetstable;
· laréalisationdesindicateursde performancesenrapportaveclamobilisationdesressources,lamaîtrisedesdépensespubliques,l'indépendanceducontrôleexterne,lasantéet nutrition, lasécuritéalimentaire,laconsolidationdesbudgetssociauxetledéveloppementdusecteurprivé.
Le chef de la délégation de l’Union Européenne au Tchad Monsieur BERTRAND SORET atteste que laconventiondefinancement quenoussignonsaujourd'huiinstitueletroisièmeappuibudgétaire detype«consolidationdel'État»financéparI'UE auTchad. Elles'inscritdansleprolongementd'un1erACET(2015-22M€)décidédansl'urgencesuiteàlacriseéconomiqueprofondefrappantlepays,pourdonner des liquidités au gouvernement et d'undeuxièmeACET,destinéàaméliorerlamiseen œuvredespolitiquespubliques(GFP,santé,nutrition).
Lesappuisbudgétairesdel’UEtoujourssoumisàquatreconditions:larecherchedelastabilitémacro-économique, lamiseenœuvredespolitiquepublique (PND),l'améliorerdelagestiondesfinancespubliques, etlatransparenceetredevabilitédelaplanificationetdelabudgétisation. Laréuniondecesconditionsdonneralieuaudécaissementde13millionsd'eurosen2019 ainsiqu'en2020,soit26millionsd'eurosautitredelatranchefixe. La tranchedite«variable», dontledécaissementestsubordonnéàl'atteinted'indicateurs,s'élèveà 12millionsen2019et12millionssupplémentairesen2020. Sitouteslesconditionssontremplies,c'estdoncunmontanttotalde50millionsd'eurosquiseraverséauTrésortchadiend'icifin2020,sansoublier4millionsd'eurosdemesuresd'accompagnementenappuiauxréformes, cequi portelacontributiondeI'UEà54millionsd'euros.
LacontributionattendueduTchadestdoncdes'investirpleinementdansl'améliorationdelagestiondesesfinancespubliquesetlamiseen œuvredesonPND.Lesindicateursconditionnantledécaissementdelatranchefixemettentquantàeuxl'accentsurdesservicesessentielsquelapopulationtchadienneestendroitd'attendre, telsquelasantéoulessecteurssociaux.
Le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement se réjouit de cefinancementqui varenforcer d’avantageleportefeuilledeprogrammesetprojetsdecettecoopérationdontlaqualitéetlesperformancesnesontplusàdémontreravecnotammentun niveaud'engagementsetdesdécaissementsremarquables.
Le Ministre a remerciéaunomdeSonExcellenceMonsieurlePrésidentdelaRépublique,Chefdel'Etat,ChefduGouvernement,etdecescollaborateurs,saisirl'occasionquilui estoffertepours’exprimertouteleursreconnaissanceàl'Unioneuropéenne,premierpartenaireduTchad,pourl'excellentequalitédecoopérationtechniqueetfinancièreavecnotrepays.
Quant au Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, il se dit satisfaisant de la signature de cette convent qui va aider une fois de plus les efforts du Gouvernement. Il remercie par la même occasion l’Union Européenne qui ne cesse d’aider le Tchad dans le cadre d’appui budgétaire. Le Ministre n’a pas manqué de rassurer les partenaires que le Gouvernement à travers le Ministère des Finances te du Budget est conscient de la nécessité de moderniser les finances publiques de leur mettre sur les rails de standard en matière de gestion des finances publiques. « Nous sommes en train de travailler pour la définition des nouvelles stratégies de développement et de la modernisation des finances publiques.
C’est d’ailleurs dans ce cadre-là que l’ensemble de nos partenaires trouveront de réponses à leurs préoccupations» a-t-il ajouté.
S’agissant de la modernisation des finances publiques, le Ministère des Finances et du Budget entend faire de sorte qu’il ait tout un dispositif nécessaire en vue de la mobilisation des recettes aussi que les finances publiques soient gérées dans la transparence, l’efficacité et l’efficience dans l’exécution de dépense. A cet effet, le Ministre des Finances et du Budget laisse entendre que : « l’efficacité de la gestion des finances publiques ne relève pas seulement que du Ministère des Finances et du Budget mais c’est une gestion qui relève de tous , à tous les niveaux des départements ministériels , les ordonnateurs , a les niveaux des comptables, pour un niveau standard de la gestion des finances publiques » a-t-il conclut.
Note sur le secteur pétrole au premier trimestre 2019
Écrit par Direction de la CommunicationAtelier d’information et de promotion du marché financier d’Afrique centrale
Écrit par Direction de la CommunicationLe Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget a clôturé les travaux de l’atelier d’information et de promotion du marché financier d’Afrique centrale organisé par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale COSUMAF le jeudi 13 Juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. Placé sous le thème : Le Marché Financier et le Financement de l’Economie. Cet atelier a vu la participation de tous les représentants des pays membres de la COSUMAF.
Pour rappel, la COSUMAT est née de la volonté de la volonté des chefs d’Etat de la sous-région CEMAC de faire l’unification des marchés financiers un projet intégrateur de la CE- MAC, à travers la COSUMAT, le marché financier de la sous-région est donc placé au cœur de la stratégie de relance économique de la zone CEMAC.
En effet, la COSUMAF est un acteur de premier plan au regard de ses missions, mais aussi au regard des attentes des autorités de la CEMAC dans leur objectif d’édifier un Marché Financier à l’échelle régionale, capable :
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de favoriser la collecte de l’épargne longue pour l’orienter vers le financement des investissements productifs ;
-
d’encourager la désintermédiation financière ;
-
de réduire les coûts financiers ;
-
d’assurer la diversification des moyens de financement ;
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de moderniser le système financier en vue de soulager la Banque Centrale des activités de financement.
-
En clôturant les travaux de l’atelier, le SE a souligné que l’unification du marché financier régional dans notre zone comportant un régulateur unique basé à Libreville(COSUMAF), une bourse de valeur basée à Douala (BEVEMAC) et un Dépositaire Central (transitoirement in-carné par la BEAC), émane de la volonté des Chefs d’Etats de la CEMAC. Lors de leur assise du 31 octobre 2017, sous la Haute Présidence de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Leurs Excellences ont souhaité mettre à la disposition des économies de la sous-région un instrument de mobilisation de ressources durables et de financement désintermédié pérenne. Autant d’objectifs qui ne peuvent se réaliser qu’au moyen des efforts à consentir, afin d’asseoir durablement un développement harmonieux et stable du Marché Financier de l’Afrique Centrale. C’est dans cette perspective que s’inscrit l’action forte et constante que le Gouvernement tchadien a toujours mené aux côtés des autres Etats en faveur de la COSUMAF et du marché financier. Le Tchad a été l’un des premiers émetteurs sur ce marché, par lequel il a pu lever des fonds importants en monnaie locale.
Discours de Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, à la clôture du Séminaire sur le marché financier et le financement de l’économie, le 13 juin 2019 à N’Djamena.
Écrit par Direction de la CommunicationMonsieur le Ministre du Commerce,
Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Economie et la Planification du Développement,
Messieurs le Président de la COSUMAF,
Madame le Secrétaire Général de la COSUMAF,
Messieurs les Commissaires de la COSUMAF,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions Communautaires et Internationales,
Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de l’Etat,
Chers Acteurs du Marché Financier de l’Afrique Centrale,
Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités respectives,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir d’être parmi vous ce jour, à l’occasion de la cérémonie de clôture du séminaire sur le marché financier et le financement de l’économie organisé par la COSUMAF, organe de régulation de notre marché financier régional.
Je voudrais avant tout souligner la haute portée du présent événement, qui consacre le démarrage d’une nouvelle phase de la vie d’une Institution importante dans le dispositif institutionnel de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
En effet, l’unification du marché financier régional dans notre zone comportant un régulateur unique basé à Libreville (COSUMAF), une bourse de valeurs basée à Douala (BEVEMAC) et un Dépositaire Central (transitoirement incarné par la BEAC), émane de la volonté des Chefs d’Etats de la CEMAC. Lors de leur assise du 31 octobre 2017,sous la Haute Présidence de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Leurs Excellencesont souhaitémettre à la disposition des économies de la sous-région un instrument de mobilisation de ressources durables et de financement désintermédié pérenne.
L’on ne pouvait parler de marché boursier sans l’existence d’un régulateur unique,chargé d’élaborer et de faire appliquer les règles dujeu et de veiller à la régularité des opérations effectuées. C’est dire l’importance du rôle de la COSUMAFdans le développement de notre marché financier.
Excellence Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,
Il me plait de rappeler que la COSUMAFest une Institution Spécialisée de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), dotée d’une personnalité juridique, qui assure la tutelle, la régulation et le contrôle du Marché Financier Régional. Elle incarne les missions de puissance publique qui lui sont déléguées par les Etats, à savoir :
- veiller à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières ;
- veiller à l’information des investisseurs ;
- veiller au bon fonctionnement du marché.
A ce titre, elle est investie de compétences très larges, dont celle de réguler les opérations d’appel public à l’épargne dans tous les pays de la CEMAC.
La COSUMAFest donc un acteur de premier plan au regard de ses missions, mais aussi au regard des attentes des autorités de la CEMAC dans leur objectif d’édifier un Marché Financier à l’échelle régionale, capable :
- de favoriser la collecte de l’épargne longue pour l’orienter vers le financement des investissements productifs ;
- d’encourager la désintermédiation financière ;
- de réduire les coûts financiers ;
- d’assurer la diversification des moyens de financement ;
- de moderniser le système financier en vue de soulager la Banque Centrale des activités de financement.
Autant d’objectifs qui ne peuvent se réaliser qu’au moyen des efforts à consentir, afin d’asseoir durablement un développement harmonieux et stable du Marché Financier de l’Afrique Centrale.
C’est dans cette perspective que s’inscrit l’action forte et constante que le Gouvernement tchadien a toujours mené aux côtés des autres Etats en faveur de la COSUMAFet du marché financier.
Conscient de l’importance du marché boursier et de sa régulation, le Gouvernement tchadien n’entend ménager aucun effort pour l’éclosion de cet instrument qu’il estime capable de participer efficacement aux stratégies du plan national de développement prôné par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO.
Le Tchad a été l’un des premiers émetteurs sur ce marché, par lequel il a pu lever des fonds importants en monnaie locale.
En plus des opérations d’émission réalisées par la suite par d’autres Etats, il convient surtout d’encourager le recours des opérateurs privés à ce mécanisme de levée de fonds, qui montrerait leur appropriation progressive de cet instrument créé pour les accompagner.
L’édification de ce mécanisme ne peut être possible que grâce à la convergence des intelligences et au travail de pionnier que certaines compétences des ressortissants de notre sous-région ont pu exercer.
Ainsi, Monsieur le Président de laCOSUMAF, Madame et Messieurs les Commissaires de la COSUMAF, je suis persuadé quant à votre capacité à hisser cette institution vers le haut au service de nos économies.
Excellence Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,
J’exprime ici toute la cordialité du Gouvernement et vous rassure de la disponibilité des autorités tchadiennes qui, comme à l’accoutumé, seront à votre écoute pour vous accompagner dans votre exaltante mission.
En effet, le défi de construction du marché financier demeure encore entier. Les chalenges à relever restent nombreux. Parmi ceux-ci, je pense notamment à la nécessité de :
- dynamiser ce marché pour le rendre efficient ;
- bâtir un Marché Financier unifié, moderne et efficient, conforme aux meilleurs standards internationaux.
Comme vous le voyez, beaucoup de travail reste à faire. La mise en place du Marché Financier Régional demeure confrontée à de rudes défis qu’il faut relever, afin que le cap des principaux objectifs qui lui sont assignés soit accompli. En cela, nous comptons sur votre expérience pour relever ce défi.
J’espère, en fin, que la place financière de N’Djamena a pu profiter pleinement des enseignements de ce jour, et que nos acteurs économiques solliciteront le marché financier régional pour le développement de leurs investissements.
Je vous remercie !