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Actus (404)

Le Ministre des Finances et du Budget par intérim Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, l’Ambassadeur de France au Tchad Philippe Lacoste et le Directeur de l’Agence Française de Développement François TIROT ont signé le 30 novembre 2017 deux conventions de financement pour un montant total de 50 millions d’euros relatives à l’aide budgétaire de la France au titre de l’année 2017.

Le cérémonie de signature à lieu en présence du Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget, de l’Inspecteur Général, du Contrôleur Financier, des Directeurs Généraux et des Directeurs Techniques.

La première convention de 40 millions d’euros  est un prêt concessionnel  qui sera versé en intégralité au budget de l’Etat pour faire face à la crise que le pays traverse.

La seconde convention est relative à une subvention de  10 millions d’euro qui  sera  versé par l’Agence Française de Développement (AFD) au budget de l’Etat.  Elle ciblera le secteur de la santé. Plus spécifiquement  pour la santé des populations tchadiennes:

1. Dotations budgétaires des principaux  hôpitaux du pays (trois à N'Djamena et dix en région) et du Centre National de Transfusion Sanguine;

2. Principaux programmes sanitaires prioritaires du pays, relatif à la gratuité des soins primaires, à la vaccination, et à la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la Tuberculose.

Selon l’Ambassadeur de France au Tchad Philippe Lacoste, cette aide budgétaire globale de 50 millions d’euros contribuera à l’effort collectif engagé par les partenaire techniques et financiers pour aider le Tchad à faire face du mieux possible aux tensions de trésorerie auxquelles il est actuellement confronté. En mettant à disposition des moyens financiers additionnels, elle permettra à l’Etat de réaliser les dépenses prioritaire du peule tchadien.

Le Ministre des Finances et du Budget  par intérim a souligné que l'activité économique continue d'être fortement affectée par deux chocs exogènes : la forte et persistante baisse des cours du pétrole et les défis sécuritaires au niveau régional. Ces chocs, conjugués au fardeau élevé du service de la dette extérieure commerciale, ont entrainé des pressions importantes sur les ressources budgétaires. Une forte réduction des dépenses publiques et de l’investissement, ainsi que des licenciements par les compagnies pétrolières, ont eu de graves retombées sur le reste de l'économie.

Le PIB hors pétrole s’est contracté de manière significative pour la deuxième année consécutive, et l'inflation a été négative l'année dernière. Le système bancaire est impacté négativement par le ralentissement de l'activité et l'accumulation des arriérés  de paiement envers les entreprises privées qui ne dispose plus de marges de manœuvre pour davantage financer le gouvernement.

Il a aussi relevé que dans ce contexte difficile que le Gouvernement a signé un Programme avec le Fonds Monétaire International le 30 Juin 2017 pour la stabilisation et la relance de la machine économique.

Il faut souligner que ce programme assis sur des réformes importantes a bénéficié d’appui de l’ensemble des partenaires techniques et financier au premier des quels se trouve l’Agence Française de Développement.

Ce soutien louable de l’AFD vient à point nommer et entre en droite ligne de la politique des plus hautes autorités, prônée par Son excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République Chef de l’Etat, qui œuvre sans relâche pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Pour finir il a rassurer que ces financements seront utilisés de manière efficace et efficiente conformément aux termes des présentes conventions. C’est le lieu ici, d’exprimer au nom du Gouvernement de la République du Tchad, les remerciements les plus sincères à la France qui a toujours accompagné les efforts du gouvernement à travers l’AFD dans sa politique d’amélioration des conditions de vie de la population.

Le Ministre  sollicite également, au nom du Gouvernement, le Soutien de la France et des autres partenaires dans les difficiles renégociations que le Tchad a engagé pour la rééchelonnement/restructuration de la Dette commerciale vis-à-vis de Glenncore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget Monsieur  ABDOULAYE BARH BACHAR  a fait une présentation à l’occasion de la troisième  édition du TCHAD TALENTS, qui s’est tenu du 07 au 09 Novembre 2017. Spécialiste en statistique et économie appliquée, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR a développé sa réflexion sur le thème : « Réduire l’informalité de l’Economie Tchadienne ». Il fait ressortir trois grands axes qui orientent sa réflexion, il s’agit de :

· L’emploi informel au Tchad ;

· Efforts du gouvernement en faveur de la formalisation de l’économie ;

· Des actions pour accélérer la formalisation des entreprises.

S’agissant de l’emploi informel au Tchad, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR souligne qu’il est caractérisé généralement par les mauvaises conditions de travail, il va sans doute que c’est un emploi peu qualifié qui n’a pas une protection sociale et de droit de travail.

Pour lui, au Tchad le secteur informel domine l’activité économique, il représente 48% du PIB du pays contre 44,2% en Afrique subsaharienne.

Cependant le financement de l’économie de l’emploi informel par les banques reste faible  compte tenu de réticence des opérateurs économiques à se formaliser en raison de la fiscalité régressive.

Parlant des efforts en faveur de la formalisation de l’économie le Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget martèle que dans le souci de promouvoir l’emploi des jeunes, le gouvernement a mis en place des structures et opérateurs en charge de la promotion de l’emploi et l’entreprenariat des jeunes, il s’agit de :

· ONAPE, en charge de la promotion de l’emploi et lutte contre le chômage et le sous-emploi ;

· ONAJES, en charge de la réinsertion sociale de la jeunesse tchadienne ;

· FONAP, en charge des questions en lien avec la formation professionnelle.

En plus de ces structures, il ya les dispositions fiscales accordant des exonérations fiscales et douanières  ainsi que la charte des investissements favorable à l’entreprenariat en accordant des exonérations fiscales dans certaines activités.

En fin, pour ce qui est des actions pour accélérer la formalisation des entreprises, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR a résumé en quelques  points sous forme des recommandations à savoir :

· Mettre en place des centres des gestions agréer pour un appui aux opérateurs économiques ;

· Fournir une offre de formation mettant l’accent sur l’entreprenariat ;

· Mettre en place des incubateurs permettant l’éclosion d’entreprises dans les secteurs innovants et dans les tics ; mettre en place une protection sociale.

 

 

 

 

 

La Secrétaire d’Etat aux finances et au Budget Madame BANATA TCHALE a présidé la cérémonie de lancement du projet de déminage et de développement économique (PRODECO) le 19 octobre 2017.

Le Ministre des Finances et du Budget Christian Georges DIGUIMBAYE accompagné du Secrétaire Général Abdoulaye Barh Bachar, du Directeur Général du trésor Bechir Daye et du Conseiller  Akhouna KASSER ont pris part à la réunion des Ministres des Finances de la Zone Franc tenue à Paris le 5 Octobre 2017.

C’est le Ministre de l’Economie et des Finances de la République Française M. Bruno LE MAIRE qui a dirigé la rencontre.

Les Ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales et les présidents des institutions régionales  ont exprimé leur désir d’œuvrer pour le développement de la Zone franc et de mettre en œuvre des politiques économiques adaptées aux intérêts des populations. Ils ont réitéré leur volonté de continuer à faire de la Zone franc un espace de dialogue ouvert.

Les participants à la réunion ont  relevé, à partir de données pour la plupart déjà disponibles au moment de la  précédente réunion tenue à Abidjan en avril 2017,le recul de la convergence. Ils ont en particulier noté les risques découlant d’un réendettement rapide, causé par d’importants déficits publics, et susceptibles de remettre en cause les équilibres internes et externes des Etats concernés.

Au demeurant, les participants ont noté cependant deux aspects positifs en matière de convergence et de coordination. D’une part, ils ont salué la mise en place, depuis la réunion d’Abidjan en avril dernier, d’un outil interne de suivi régulier de la mise en œuvre  de recommandations formulées lors de leurs réunions.

D’autre part, les participants ont noté que la totalité des pays membres de l’UEMOA  ont  conclu un programme avec le FMI, ce qui contribue  au renforcement de la  gestion budgétaire et à la coordination des réformes mises en œuvre.

Les mesures opérées  dans le cadre des programmes et les apports de financements  du FMI,  de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union Européenne et de la France contribuent à l’amélioration de la confiance et aux progrès constatés depuis le printemps.

Les Ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales et les présidents des institutions régionales ont ensuite débattu des modalités d’une mobilisation accrue des recettes fiscales non-pétrolières et se sont accordés sur un ensemble de principes à ce sujet.

Une telle mobilisation accrue des recettes fiscales  passera par l’élargissement de l’assiette, le renforcement de la transparence et des capacités des administrations fiscales, l’harmonisation de certaines règles au niveau sous-régional, ainsi que la bonne coopération, faisant notamment partie des nouveaux outils numériques, entre tous les acteurs publics et privés concernés. A ces conditions, les participants estiment possible un relèvement du taux de pression fiscale dans les pays de la Zone franc, qui permettra une dynamique favorable d’investissement en faveur du développement, tout en évitant une autre dynamique, défavorable, de réendettement rapide sur les marchés régionaux et internationaux.

Enfin, la prochaine réunion des ministres des Finances de la Zone franc se tiendra à Brazzaville.

 

 

 

 

 

 

Une mission de la Banque mondiale  a séjournée  à N’Djamena du 18 au 22 Septembre 2017. La délégation de la Banque mondiale était composée de  Markus Kitzmuller Economiste Principal, Responsable du Programme, Jose R. Lopez Calix Chargé Régional de Programmes Macroéconomiques et de Croissance Inclusive pour le Mali, le Niger, la Guinée et le Tchad, Rafika Chaouali Spécialiste en Chef de Gestion Financière, Silvana Tordo Economiste en Chef, Energie et Pétrole, Sebastien Boitreaud Economiste en Chef de la Gestion de la Dette, Olivier Beguy Economiste, Amadou Ba Economiste Agricole Principal, Michael Christopher Jelenic Consultant et Paulette Zoua Assistante aux programmes.

La mission a fait une restitution au Ministre des Finances et du Budget Monsieur Christian Georges DIGUIMBAYE en présence du Ministre l’Economie, de la Planification du Développement Monsieur Ngueto Tiraine Yamabaye, du Ministre des Poste et des Nouvelles Technologies Mahamat Allahou Taher, du Ministre du Pétrole et des énergies Me Bechir Madet et le Directeur de la SHT Tahir HAMID NGUILIN.

Avant la restitution, la mission a eu des séances techniques de travail avec le Comité de Négociation et les cadres du Ministère des Finances et du Budget, du Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication, du Ministère du Pétrole et de l’Energie, de l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), de la Coordination de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), et de la Coton Tchad-SA.

 

 Une réunion de coordination a également été organisée avec les Partenaires techniques et financiers dont l’Union Européenne (UE), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Monétaire International (FMI).

En effet, La mission a félicité les autorités tchadienne pour la bonne mise en œuvre de la première opération à caractère d’urgence approuvée au mois de Juin 2017 qui avait pour principal objectif de soutenir immédiatement les efforts pour assurer la stabilité macroéconomique. Elle a alors rappelé aux autorités que dans le cadre des futurs programmes d’appui budgétaire en faveur du Tchad, la Direction de la Banque entend désormais s’engager dans des réformes structurelles majeures en vue de permettre au pays non seulement d’amorcer la relance économique mais de bâtir des bases solides pour renforcer sa résilience face aux éventuels chocs.

En plus, la Mission a noté avec satisfaction la poursuite des mesures courageuses entreprises par le Gouvernement, notamment pour contenir la masse salariale, améliorer la transparence budgétaire, rationnaliser la dépense fiscale et l’initiation des reformes dans le secteur agricole et celles relatives à la protection sociale.  Cependant, elle a constaté que la stabilité macroéconomique reste durement affectée par des chocs exogènes persistants liés à des cours du pétrole bas et à la détérioration de la situation sécuritaire. Pour consolider ces acquis, elle a encouragé les autorités à poursuivre la mise en œuvre du  programme avec le FMI et, dans cet objectif, à accélérer la renégociation du prêt Glenncore, afin de pouvoir financer pleinement le budget 2017, de faire baisser les tensions de trésorerie et d’assurer la viabilité  de la dette extérieure.

 En fin, La mission a permis de faire un bilan approfondi sur l’état de mise en œuvre du premier programme d’Appui Budgétaire Général de Résilience et de Relance Economique du Tchad. D’une part l’objectif convenu lors de la dernière mission était d’assurer la mise en œuvre de toutes les actions préalables à la fin de septembre 2017.  D’autre part, suivant les conseils de la Direction de la Banque et le souhait du Gouvernement, la mission a conjointement avec les autorités identifié des actions de réforme dans le secteur pétrolier.

Elle reconnait les efforts accomplis par le gouvernement dans la plupart des chantiers des réformes soutenus par ce programme, mais aussi a constaté quelques retards importants dans la mise en œuvre des certaines mesures fondamentales qui nécessitent des interventions immédiates pour assurer le bon déroulement du programme.

La mission souhaite souligner que, tant que toutes les actions prioritaires critiques (dette, pétrole, télécommunications, agriculture) n'auront  pas été respectées, elle ne sera pas en mesure de soumettre l’opération à la revue interne de la Banque qui approuvera les négociations.

  En particulier, la réussite du programme d’appui budgétaire dépend des actions prioritaires préalables suivantes:

 · la suspension par arrêté interministériel du recours aux prêts extérieurs (et garanties de prêts extérieurs) non-concessionnels pour le gouvernement et les sociétés publiques du secteur non financier (hormis exceptions prévues par le programme avec le FMI) ;

·  l’établissement – par arrêté interministériel – d’une structure de coordination chargée de la prévision et l’analyse des revenus pétroliers et de l’élaboration d’un mécanisme de gestion des revenus pétroliers;

·   la publication du  communiqué annonçant la mise en place du PPP fibre avec accès ouvert de gros du réseau de la fibre optique gouvernementale ; et

·  la publication  d’un ensemble  d’application de la loi semencière.

 

Le Ministre des Finances et du Budget Monsieur CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE, a présidé la cérémonie de signature de la convention de consolidation des engagements de l’Etat tchadien auprès de la BEAC, ce jour 20 septembre 2017 dans la salle de réunion dudit ministère.

Dans ces propos de circonstance, le Ministre des Finances a d’abord remercié au nom de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République Chef de l’Etat  et du Gouvernement, quant aux efforts que l’Institut d’Emission a déployés, et cela de manière continue pour garantir la stabilité monétaire dans la sous-région CEMAC. Avant de souligner que la gestion prudente de la monnaie est un meilleur gage pour mener des politiques macroéconomiques saines afin d’amorcer une croissance soutenue et durable.

En effet, le Ministre a aussi relevé que la BEAC apporte un soutien non négligeable aux politiques économiques générales élaborées par ses Etats membres.

 

 C’est dans ce sens que la BEAC a, en son temps, accordé dans le cadre d’une politique monétaire accommodante des financements directs à ses six (6) Etats Membres.

Le Tchad a bénéficié à ce titre d’un montant total de 479 milliards de FCFA constitué des avances statutaires, des créances consolidées et des avances exceptionnelles.

En plus, le Ministre n’a pas manqué de noter que face à la crise financière due à la chute des cours du baril de pétrole et l’engagement du Tchad dans la lutte contre le terrorisme a réduit considérablement les ressources et partant a impacté les trésoreries du pays d’où l’accumulation des arriérés. C’est pourquoi le Gouvernement a entrepris, conformément à ses engagements avec les Institutions de Breton Woods, des démarches auprès de tous ses créanciers afin de rééchelonner sa dette publique.

Pour finir, le Ministre des Finances laisse entendre que le Tchad a, en droite ligne avec les réformes que mènent la BEAC, entrepris aussi, par le biais du Ministère des Finances d’importantes réformes économiques et structurelles soutenues par le programme de référence puis le programme appuyé par la Facilité Elargie du Crédit (FEC) du FMI.

Le Gouverneur de la BEAC Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI pour sa part relève que  dans un contexte économique marqué par la réduction significative des marges budgétaires des Etats de la CEMAC depuis la fin de l’année 2014, les plus Hautes Autorités de la Sous-région ont adopté, lors de la Conférence des Chefs d’Etat du 23 décembre 2016 à Yaoundé, une série de résolutions parmi lesquelles :

·  le gel des plafonds des avances statutaires de la BEAC au niveau fixé sur la base des recettes budgétaires de l'exercice 2014, et ;

·  la migration progressive vers le financement des Trésors publics par les marchés de capitaux, en substitution des financements directs de la Banque Centrale.

Le Comité de Politique Monétaire de la BEAC, au cours de sa session ordinaire du 22 mars 2017, a convenu de la suppression progressive des avances aux Trésors nationaux, en décidant de procéder à la réduction des plafonds d’avances statutaires d’un dixième chaque année. Il convient à cet égard de souligner que, pour éviter que cette mesure, déjà envisagée plusieurs années auparavant, ne pénalise les Etats.

 

 La BEAC avait mis en place, depuis 2009, le marché des titres publics sur lequel ceux-ci ont la possibilité de collecter davantage de ressources qu’à travers les avances directes de la Banque Centrale aux Trésors, et à des coûts bien plus avantageux.

Cette dynamique devait principalement permettre de réduire les rigidités de la politique monétaire et d’asseoir les bases d’un financement des déficits publics par le marché, en lieu et place du financement monétaire. Dans le même temps, les pressions inflationnistes seraient contenues et la stabilité extérieure de la monnaie commune sauvegardée.

Au demeurant le Gouverneur affirme que « dans le contexte actuel, la consolidation des engagements du Tchad est une bouffée d’oxygène pour le pays. En effet, elle permet de transformer ses engagements à vue à l’égard de la BEAC en un prêt à long terme, allégeant de ce fait le poids à court terme de la dette, du fait de son étalement dans le temps, du différé accordé, et du taux très concessionnel retenu. »

En définitive, le Gouverneur de la BEAC a également signé un accord cadre de provision de liquidité d’urgence dans le cadre du renforcement de la stabilité financière de la sous région.

 

Dans le cadre du Financement du Plan national du Développement 2017-2021, quelques membres du Gouvernement et les partenaires Techniques et Financiers ont pris part à une réunion de travail du Comité d’organisation de la table ronde de Paris  autour du Premier Ministre PAHIMI PADACKE ALBERT.

 

Cette réunion se tient à quelques jours de la tenue de la  table ronde de Paris sur le Plan National de Développement du Tchad. Présidée par le Premier Ministre Pahimi Padacké Albert, cette séance de travail regroupe les membres du comité d’organisation et les Partenaires techniques et Financiers. Il a été question de faire le point sur les avancés en cette phase   préparatoire et éventuellement, corriger les manquements pour faire de cette table ronde une réussite. La réunion a été également une occasion pour les acteurs de voir dans quelle condition chacun dans son domaine de compétence pourra  convaincre  les partenaires pour avoir un appui assez considérable  de leur part.  Le chef de Gouvernement a suivi avec une attention particulière les différents intervenants sur le projet que chaque département Ministériel ainsi que d’autres structures de l’Etat auront a présenté lors de la table ronde de Paris. Le Premier Ministre se dit satisfait des efforts réalisés.

 Toutefois, Monsieur Pahimi Padacké Albert a donnée des instructions susceptibles de corriger les insuffisances notoires.

Le Ministre de l’Economie et de la Planification du développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE par ailleurs Président du comité d’organisation de cette table ronde , reste serein et entend traduire  dans les faits, les recommandations faites par le chef du Gouvernement Pahimi Padacké Albert « nous avons passé en revue tous les aspects de la préparation et je peux vous dire que nous sommes prêts et le Tchad est plus que prêt dans la préparation de cette table ronde. Au niveau des partenaires, beaucoup veulent encore venir à cette table ronde et le défi qui revient au Gouvernement c’est le défi du nombre de participants, nous seront débordé à Paris, je pense que le succès s’annonce à Paris autour de cette table ronde » dixit le Ministre.

Cette table ronde sur le Plan National de Développement de Paris en France  permettra à notre pays de mobiliser les ressources financières  pour accompagner le Gouvernement dans sa vision du développement économique.

 

 

A deux semaines de la tenue de la table ronde de Paris, le Président du comité d’organisation par  ailleurs  Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE  et les membres du Gouvernement ont eu à échanger  sur l’état d’avancement des préparatifs de la table ronde avec les Partenaire Techniques et Financiers du Tchad.

Le Président des Partenaires Techniques et Financiers, Représentant Résident du FMI au Tchad, Jean Claude NACHEGA, a d’abord tenu à remercier le Premier Ministre d’avoir organisé cette importante rencontre à la primature et d’avoir associé les partenaires dans la préparation de cette table ronde.

Il a en suite demandé la représentation géographique des partenaires à Paris et la méthodologie de mobilisation des ressources, avant de passer à l’aspect de participation.

 En  premier lieu  la France par le biais de son Représentant, le premier Conseiller, FLORENT AYDALOT à la réunion a annoncé  que la France apportera une aide substantielle au Plan National de Développement. Des annonces seront faites dans les heures qui suivent. La France souhaite que cette table ronde soit une réussite.

L’Union Européenne par la voie de  son Ambassadeur au Tchad DENISA Elisa IONETE a demandé la méthodologie et le financement du GAP. En fonction celle-ci, l’union Européenne apportera son appui au Tchad.

La représentante de l’Union Européenne pour sa part, a  demandé à savoir la vision politique de cette table ronde et la méthodologie de développement qu’elle implique.

Le Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire et celui du Commerce ont intervenu pour demander au président du comité d’organisation de prendre en compte les manquements pour que tous les aspects soient intégrés dans l’agenda.

Pour finir le Ministre de l’économie et de la planification du développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE, se réjouit de l’appui des partenaires techniques et financiers et leur rassure de prendre en compte toutes leurs préoccupations et suggestions pour la réussite de cette table ronde qui est une Grande cause nationale.   

 

Le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE accompagné de ses collègues Ministres ont donné une conférence de presse sur la préparation de la table ronde de Paris pour le financement du PND 2017 2021, à  l’Hôtel Radisson Blu le 22 Aout 2017.

Ont pris part à cette conférence le Ministre du pétrole et des Energies Me BECHIR MADET, Madame Madeleine ALINGUE, Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement et le  Secrétaire d’Etat à l’Economie et au Plan, Monsieur SING-YANBE BARNABAS,  le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA)  Monsieur SIDI OULD TAH, et Monsieur  ETIENNE ALINGUE, Conseiller technique à l’économie, au commerce et  au Tourisme à la Présidence de la République.

Le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement et ses collègues  ont informé la presse nationale et internationale sur le processus et l’état d’avancement de la préparation de la table ronde prévue à Paris du 6, 7 et 8 septembre 2017 sous le Haut Patronage de son Excellence IDRISS  DEBY ITNO,  Président de la République, chef de l’Etat.

Depuis l’adoption de la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons » et son premier Plan National de Développement (PND 2017-2021) en conseils des ministres, le Gouvernement s’est employé à tout mettre en œuvre pour la réussite de cet événement important. Le Président de la République, dans le cadre de son mandat électif,  avait pour vision de faire du Tchad un pays émergent à l’horizon 2030. De cette Vision découle le premier PND pour la période 2017-2021. Le Gouvernement est à pied d’œuvre pour la réussite de la table ronde de Paris afin de mobiliser le financement  qui permettra de mettre en œuvre le PND pour  les cinq prochaines années.

La pertinence du Plan National de développement n’est plus à démontrer du moment où la Vision du Chef de l’Etat est traduit dans ce document de politique . Il s’agit d’avoir une Vision dans l’exécution de politique économique du Tchad à long terme.

Le Président de la République voudrait que le développement du Tchad soit accéléré grâce à une gestion orthodoxe des projets qui doivent avoir un impact sur la vie de la population. Il s’agit, pour  le Gouvernement d’avoir une autre méthodologie de travail en matière de réflexion et d’élaboration des projets, de leur exécution et de sa mise en œuvre.

Pour  la table ronde, il faut noter en effet, qu’il y a une amélioration du climat des affaires pour favoriser les investissements privés au Tchad. Les projets sont présentés au Ministère de l’économie et de la planification du développement qui assure la présidence du comité d’organisation. Quelques projets publics déjà ficeler sont déjà adopté par le comité des experts s’évalue à environ 4.000 milliards et les projets privés sont à environs 3.000 milliards. De ce fait, le financement du PND doit être par projet, soit financé, il faut qu’il soit crédible, réaliste et bancable. Car, aucun partenaire au développement ne peut financer un projet bancable et qui n’a pas des objectifs de vie. C’est à ce titre que le Gouvernement a revu sa stratégie de développement pour que tout projet soit exécuté au Tchad, il faut qu’il ait un impact crédible sur la vie de la population.

Ainsi, l’économie tchadienne est une économie dont le marché est vierge et c’est une économie d’opportunité, étant donné que notre pays est une Afrique en miniature. Les pôles de croissances offrent des opportunités et des investissements assez élevés avec les taux de rentabilités internes prévisionnels au-dessus de taux d’intérêt, devait souligner le Ministre NGUETO         TIRAINA  YAMBAYE. Il appartient aux opérateurs économiques tchadiens, à tous les acteurs de développement économique de s’associer au Gouvernement afin de piloter ensemble ce processus assez original qui puisse accélérer le développement économique de notre pays.

A la question des journalistes où trouver les informations, le Ministre leur a demandé de puiser les informations à la source, nous avons un Quartier Général qui travaille 18 heures sur 24 heures dont la porte est grandement ouverte.

 

 

 

 

A propos du Ministère

Le Ministère des Finances et du Budget de la République du Tchad

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