Actus (418)
Signature de deux conventions de financement relative à l’aide budgétaire française en faveur du Tchad
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget par intérim Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, l’Ambassadeur de France au Tchad Philippe Lacoste et le Directeur de l’Agence Française de Développement François TIROT ont signé le 30 novembre 2017 deux conventions de financement pour un montant total de 50 millions d’euros relatives à l’aide budgétaire de la France au titre de l’année 2017.
Le cérémonie de signature à lieu en présence du Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget, de l’Inspecteur Général, du Contrôleur Financier, des Directeurs Généraux et des Directeurs Techniques.
La première convention de 40 millions d’euros est un prêt concessionnel qui sera versé en intégralité au budget de l’Etat pour faire face à la crise que le pays traverse.
La seconde convention est relative à une subvention de 10 millions d’euro qui sera versé par l’Agence Française de Développement (AFD) au budget de l’Etat. Elle ciblera le secteur de la santé. Plus spécifiquement pour la santé des populations tchadiennes:
1. Dotations budgétaires des principaux hôpitaux du pays (trois à N'Djamena et dix en région) et du Centre National de Transfusion Sanguine;
2. Principaux programmes sanitaires prioritaires du pays, relatif à la gratuité des soins primaires, à la vaccination, et à la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la Tuberculose.
Selon l’Ambassadeur de France au Tchad Philippe Lacoste, cette aide budgétaire globale de 50 millions d’euros contribuera à l’effort collectif engagé par les partenaire techniques et financiers pour aider le Tchad à faire face du mieux possible aux tensions de trésorerie auxquelles il est actuellement confronté. En mettant à disposition des moyens financiers additionnels, elle permettra à l’Etat de réaliser les dépenses prioritaire du peule tchadien.
Le Ministre des Finances et du Budget par intérim a souligné que l'activité économique continue d'être fortement affectée par deux chocs exogènes : la forte et persistante baisse des cours du pétrole et les défis sécuritaires au niveau régional. Ces chocs, conjugués au fardeau élevé du service de la dette extérieure commerciale, ont entrainé des pressions importantes sur les ressources budgétaires. Une forte réduction des dépenses publiques et de l’investissement, ainsi que des licenciements par les compagnies pétrolières, ont eu de graves retombées sur le reste de l'économie.
Le PIB hors pétrole s’est contracté de manière significative pour la deuxième année consécutive, et l'inflation a été négative l'année dernière. Le système bancaire est impacté négativement par le ralentissement de l'activité et l'accumulation des arriérés de paiement envers les entreprises privées qui ne dispose plus de marges de manœuvre pour davantage financer le gouvernement.
Il a aussi relevé que dans ce contexte difficile que le Gouvernement a signé un Programme avec le Fonds Monétaire International le 30 Juin 2017 pour la stabilisation et la relance de la machine économique.
Il faut souligner que ce programme assis sur des réformes importantes a bénéficié d’appui de l’ensemble des partenaires techniques et financier au premier des quels se trouve l’Agence Française de Développement.
Ce soutien louable de l’AFD vient à point nommer et entre en droite ligne de la politique des plus hautes autorités, prônée par Son excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République Chef de l’Etat, qui œuvre sans relâche pour l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour finir il a rassurer que ces financements seront utilisés de manière efficace et efficiente conformément aux termes des présentes conventions. C’est le lieu ici, d’exprimer au nom du Gouvernement de la République du Tchad, les remerciements les plus sincères à la France qui a toujours accompagné les efforts du gouvernement à travers l’AFD dans sa politique d’amélioration des conditions de vie de la population.
Le Ministre sollicite également, au nom du Gouvernement, le Soutien de la France et des autres partenaires dans les difficiles renégociations que le Tchad a engagé pour la rééchelonnement/restructuration de la Dette commerciale vis-à-vis de Glenncore.
Troisième édition du TCHAD TALENTS
Écrit par Direction de la CommunicationLe Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR a fait une présentation à l’occasion de la troisième édition du TCHAD TALENTS, qui s’est tenu du 07 au 09 Novembre 2017. Spécialiste en statistique et économie appliquée, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR a développé sa réflexion sur le thème : « Réduire l’informalité de l’Economie Tchadienne ». Il fait ressortir trois grands axes qui orientent sa réflexion, il s’agit de :
· L’emploi informel au Tchad ;
· Efforts du gouvernement en faveur de la formalisation de l’économie ;
· Des actions pour accélérer la formalisation des entreprises.
S’agissant de l’emploi informel au Tchad, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR souligne qu’il est caractérisé généralement par les mauvaises conditions de travail, il va sans doute que c’est un emploi peu qualifié qui n’a pas une protection sociale et de droit de travail.
Pour lui, au Tchad le secteur informel domine l’activité économique, il représente 48% du PIB du pays contre 44,2% en Afrique subsaharienne.
Cependant le financement de l’économie de l’emploi informel par les banques reste faible compte tenu de réticence des opérateurs économiques à se formaliser en raison de la fiscalité régressive.
Parlant des efforts en faveur de la formalisation de l’économie le Secrétaire Général du Ministère des Finances et du Budget martèle que dans le souci de promouvoir l’emploi des jeunes, le gouvernement a mis en place des structures et opérateurs en charge de la promotion de l’emploi et l’entreprenariat des jeunes, il s’agit de :
· ONAPE, en charge de la promotion de l’emploi et lutte contre le chômage et le sous-emploi ;
· ONAJES, en charge de la réinsertion sociale de la jeunesse tchadienne ;
· FONAP, en charge des questions en lien avec la formation professionnelle.
En plus de ces structures, il ya les dispositions fiscales accordant des exonérations fiscales et douanières ainsi que la charte des investissements favorable à l’entreprenariat en accordant des exonérations fiscales dans certaines activités.
En fin, pour ce qui est des actions pour accélérer la formalisation des entreprises, Monsieur ABDOULAYE BARH BACHAR a résumé en quelques points sous forme des recommandations à savoir :
· Mettre en place des centres des gestions agréer pour un appui aux opérateurs économiques ;
· Fournir une offre de formation mettant l’accent sur l’entreprenariat ;
· Mettre en place des incubateurs permettant l’éclosion d’entreprises dans les secteurs innovants et dans les tics ; mettre en place une protection sociale.
Madame BANATA TCHALE SOW, Secrétaire d’Etat aux finances et au Budget a présidé la cérémonie de lancement du projet de déminage et de développement Économique (PRODECO)
Écrit par Direction de la CommunicationLa Secrétaire d’Etat aux finances et au Budget Madame BANATA TCHALE a présidé la cérémonie de lancement du projet de déminage et de développement économique (PRODECO) le 19 octobre 2017.
Les Ministres des Finances de la Zone Francs plaident pour le renforcement de la transparence et des capacités des administrations fiscales
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget Christian Georges DIGUIMBAYE accompagné du Secrétaire Général Abdoulaye Barh Bachar, du Directeur Général du trésor Bechir Daye et du Conseiller Akhouna KASSER ont pris part à la réunion des Ministres des Finances de la Zone Franc tenue à Paris le 5 Octobre 2017.
C’est le Ministre de l’Economie et des Finances de la République Française M. Bruno LE MAIRE qui a dirigé la rencontre.
Les Ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales et les présidents des institutions régionales ont exprimé leur désir d’œuvrer pour le développement de la Zone franc et de mettre en œuvre des politiques économiques adaptées aux intérêts des populations. Ils ont réitéré leur volonté de continuer à faire de la Zone franc un espace de dialogue ouvert.
Les participants à la réunion ont relevé, à partir de données pour la plupart déjà disponibles au moment de la précédente réunion tenue à Abidjan en avril 2017,le recul de la convergence. Ils ont en particulier noté les risques découlant d’un réendettement rapide, causé par d’importants déficits publics, et susceptibles de remettre en cause les équilibres internes et externes des Etats concernés.
Au demeurant, les participants ont noté cependant deux aspects positifs en matière de convergence et de coordination. D’une part, ils ont salué la mise en place, depuis la réunion d’Abidjan en avril dernier, d’un outil interne de suivi régulier de la mise en œuvre de recommandations formulées lors de leurs réunions.
D’autre part, les participants ont noté que la totalité des pays membres de l’UEMOA ont conclu un programme avec le FMI, ce qui contribue au renforcement de la gestion budgétaire et à la coordination des réformes mises en œuvre.
Les mesures opérées dans le cadre des programmes et les apports de financements du FMI, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union Européenne et de la France contribuent à l’amélioration de la confiance et aux progrès constatés depuis le printemps.
Les Ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales et les présidents des institutions régionales ont ensuite débattu des modalités d’une mobilisation accrue des recettes fiscales non-pétrolières et se sont accordés sur un ensemble de principes à ce sujet.
Une telle mobilisation accrue des recettes fiscales passera par l’élargissement de l’assiette, le renforcement de la transparence et des capacités des administrations fiscales, l’harmonisation de certaines règles au niveau sous-régional, ainsi que la bonne coopération, faisant notamment partie des nouveaux outils numériques, entre tous les acteurs publics et privés concernés. A ces conditions, les participants estiment possible un relèvement du taux de pression fiscale dans les pays de la Zone franc, qui permettra une dynamique favorable d’investissement en faveur du développement, tout en évitant une autre dynamique, défavorable, de réendettement rapide sur les marchés régionaux et internationaux.
Enfin, la prochaine réunion des ministres des Finances de la Zone franc se tiendra à Brazzaville.
MISSION D’ASSISTANCE TECHNIQUE DE LA BANQUE MONDIALE
Écrit par Direction de la CommunicationUne mission de la Banque mondiale a séjournée à N’Djamena du 18 au 22 Septembre 2017. La délégation de la Banque mondiale était composée de Markus Kitzmuller Economiste Principal, Responsable du Programme, Jose R. Lopez Calix Chargé Régional de Programmes Macroéconomiques et de Croissance Inclusive pour le Mali, le Niger, la Guinée et le Tchad, Rafika Chaouali Spécialiste en Chef de Gestion Financière, Silvana Tordo Economiste en Chef, Energie et Pétrole, Sebastien Boitreaud Economiste en Chef de la Gestion de la Dette, Olivier Beguy Economiste, Amadou Ba Economiste Agricole Principal, Michael Christopher Jelenic Consultant et Paulette Zoua Assistante aux programmes.
La mission a fait une restitution au Ministre des Finances et du Budget Monsieur Christian Georges DIGUIMBAYE en présence du Ministre l’Economie, de la Planification du Développement Monsieur Ngueto Tiraine Yamabaye, du Ministre des Poste et des Nouvelles Technologies Mahamat Allahou Taher, du Ministre du Pétrole et des énergies Me Bechir Madet et le Directeur de la SHT Tahir HAMID NGUILIN.
Avant la restitution, la mission a eu des séances techniques de travail avec le Comité de Négociation et les cadres du Ministère des Finances et du Budget, du Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication, du Ministère du Pétrole et de l’Energie, de l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), de la Coordination de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), et de la Coton Tchad-SA.
Une réunion de coordination a également été organisée avec les Partenaires techniques et financiers dont l’Union Européenne (UE), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Monétaire International (FMI).
En effet, La mission a félicité les autorités tchadienne pour la bonne mise en œuvre de la première opération à caractère d’urgence approuvée au mois de Juin 2017 qui avait pour principal objectif de soutenir immédiatement les efforts pour assurer la stabilité macroéconomique. Elle a alors rappelé aux autorités que dans le cadre des futurs programmes d’appui budgétaire en faveur du Tchad, la Direction de la Banque entend désormais s’engager dans des réformes structurelles majeures en vue de permettre au pays non seulement d’amorcer la relance économique mais de bâtir des bases solides pour renforcer sa résilience face aux éventuels chocs.
En plus, la Mission a noté avec satisfaction la poursuite des mesures courageuses entreprises par le Gouvernement, notamment pour contenir la masse salariale, améliorer la transparence budgétaire, rationnaliser la dépense fiscale et l’initiation des reformes dans le secteur agricole et celles relatives à la protection sociale. Cependant, elle a constaté que la stabilité macroéconomique reste durement affectée par des chocs exogènes persistants liés à des cours du pétrole bas et à la détérioration de la situation sécuritaire. Pour consolider ces acquis, elle a encouragé les autorités à poursuivre la mise en œuvre du programme avec le FMI et, dans cet objectif, à accélérer la renégociation du prêt Glenncore, afin de pouvoir financer pleinement le budget 2017, de faire baisser les tensions de trésorerie et d’assurer la viabilité de la dette extérieure.
En fin, La mission a permis de faire un bilan approfondi sur l’état de mise en œuvre du premier programme d’Appui Budgétaire Général de Résilience et de Relance Economique du Tchad. D’une part l’objectif convenu lors de la dernière mission était d’assurer la mise en œuvre de toutes les actions préalables à la fin de septembre 2017. D’autre part, suivant les conseils de la Direction de la Banque et le souhait du Gouvernement, la mission a conjointement avec les autorités identifié des actions de réforme dans le secteur pétrolier.
Elle reconnait les efforts accomplis par le gouvernement dans la plupart des chantiers des réformes soutenus par ce programme, mais aussi a constaté quelques retards importants dans la mise en œuvre des certaines mesures fondamentales qui nécessitent des interventions immédiates pour assurer le bon déroulement du programme.
La mission souhaite souligner que, tant que toutes les actions prioritaires critiques (dette, pétrole, télécommunications, agriculture) n'auront pas été respectées, elle ne sera pas en mesure de soumettre l’opération à la revue interne de la Banque qui approuvera les négociations.
En particulier, la réussite du programme d’appui budgétaire dépend des actions prioritaires préalables suivantes:
· la suspension par arrêté interministériel du recours aux prêts extérieurs (et garanties de prêts extérieurs) non-concessionnels pour le gouvernement et les sociétés publiques du secteur non financier (hormis exceptions prévues par le programme avec le FMI) ;
· l’établissement – par arrêté interministériel – d’une structure de coordination chargée de la prévision et l’analyse des revenus pétroliers et de l’élaboration d’un mécanisme de gestion des revenus pétroliers;
· la publication du communiqué annonçant la mise en place du PPP fibre avec accès ouvert de gros du réseau de la fibre optique gouvernementale ; et
· la publication d’un ensemble d’application de la loi semencière.
SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE CONSOLIDATION DES CREANCES DE LA BEAC SUR LE TRESOR TCHADIEN
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget Monsieur CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE, a présidé la cérémonie de signature de la convention de consolidation des engagements de l’Etat tchadien auprès de la BEAC, ce jour 20 septembre 2017 dans la salle de réunion dudit ministère.
Dans ces propos de circonstance, le Ministre des Finances a d’abord remercié au nom de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République Chef de l’Etat et du Gouvernement, quant aux efforts que l’Institut d’Emission a déployés, et cela de manière continue pour garantir la stabilité monétaire dans la sous-région CEMAC. Avant de souligner que la gestion prudente de la monnaie est un meilleur gage pour mener des politiques macroéconomiques saines afin d’amorcer une croissance soutenue et durable.
En effet, le Ministre a aussi relevé que la BEAC apporte un soutien non négligeable aux politiques économiques générales élaborées par ses Etats membres.
C’est dans ce sens que la BEAC a, en son temps, accordé dans le cadre d’une politique monétaire accommodante des financements directs à ses six (6) Etats Membres.
Le Tchad a bénéficié à ce titre d’un montant total de 479 milliards de FCFA constitué des avances statutaires, des créances consolidées et des avances exceptionnelles.
En plus, le Ministre n’a pas manqué de noter que face à la crise financière due à la chute des cours du baril de pétrole et l’engagement du Tchad dans la lutte contre le terrorisme a réduit considérablement les ressources et partant a impacté les trésoreries du pays d’où l’accumulation des arriérés. C’est pourquoi le Gouvernement a entrepris, conformément à ses engagements avec les Institutions de Breton Woods, des démarches auprès de tous ses créanciers afin de rééchelonner sa dette publique.
Pour finir, le Ministre des Finances laisse entendre que le Tchad a, en droite ligne avec les réformes que mènent la BEAC, entrepris aussi, par le biais du Ministère des Finances d’importantes réformes économiques et structurelles soutenues par le programme de référence puis le programme appuyé par la Facilité Elargie du Crédit (FEC) du FMI.
Le Gouverneur de la BEAC Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI pour sa part relève que dans un contexte économique marqué par la réduction significative des marges budgétaires des Etats de la CEMAC depuis la fin de l’année 2014, les plus Hautes Autorités de la Sous-région ont adopté, lors de la Conférence des Chefs d’Etat du 23 décembre 2016 à Yaoundé, une série de résolutions parmi lesquelles :
· le gel des plafonds des avances statutaires de la BEAC au niveau fixé sur la base des recettes budgétaires de l'exercice 2014, et ;
· la migration progressive vers le financement des Trésors publics par les marchés de capitaux, en substitution des financements directs de la Banque Centrale.
Le Comité de Politique Monétaire de la BEAC, au cours de sa session ordinaire du 22 mars 2017, a convenu de la suppression progressive des avances aux Trésors nationaux, en décidant de procéder à la réduction des plafonds d’avances statutaires d’un dixième chaque année. Il convient à cet égard de souligner que, pour éviter que cette mesure, déjà envisagée plusieurs années auparavant, ne pénalise les Etats.
La BEAC avait mis en place, depuis 2009, le marché des titres publics sur lequel ceux-ci ont la possibilité de collecter davantage de ressources qu’à travers les avances directes de la Banque Centrale aux Trésors, et à des coûts bien plus avantageux.
Cette dynamique devait principalement permettre de réduire les rigidités de la politique monétaire et d’asseoir les bases d’un financement des déficits publics par le marché, en lieu et place du financement monétaire. Dans le même temps, les pressions inflationnistes seraient contenues et la stabilité extérieure de la monnaie commune sauvegardée.
Au demeurant le Gouverneur affirme que « dans le contexte actuel, la consolidation des engagements du Tchad est une bouffée d’oxygène pour le pays. En effet, elle permet de transformer ses engagements à vue à l’égard de la BEAC en un prêt à long terme, allégeant de ce fait le poids à court terme de la dette, du fait de son étalement dans le temps, du différé accordé, et du taux très concessionnel retenu. »
En définitive, le Gouverneur de la BEAC a également signé un accord cadre de provision de liquidité d’urgence dans le cadre du renforcement de la stabilité financière de la sous région.
Communiqué de Presse de Signature d'une Convention de consolidation des créances de la BEAC sur le Trésor tchadien
Écrit par Direction de la Communication« Le Tchad est plus que prêt pour la table ronde de Paris »
Écrit par Direction de la CommunicationDans le cadre du Financement du Plan national du Développement 2017-2021, quelques membres du Gouvernement et les partenaires Techniques et Financiers ont pris part à une réunion de travail du Comité d’organisation de la table ronde de Paris autour du Premier Ministre PAHIMI PADACKE ALBERT.
Cette réunion se tient à quelques jours de la tenue de la table ronde de Paris sur le Plan National de Développement du Tchad. Présidée par le Premier Ministre Pahimi Padacké Albert, cette séance de travail regroupe les membres du comité d’organisation et les Partenaires techniques et Financiers. Il a été question de faire le point sur les avancés en cette phase préparatoire et éventuellement, corriger les manquements pour faire de cette table ronde une réussite. La réunion a été également une occasion pour les acteurs de voir dans quelle condition chacun dans son domaine de compétence pourra convaincre les partenaires pour avoir un appui assez considérable de leur part. Le chef de Gouvernement a suivi avec une attention particulière les différents intervenants sur le projet que chaque département Ministériel ainsi que d’autres structures de l’Etat auront a présenté lors de la table ronde de Paris. Le Premier Ministre se dit satisfait des efforts réalisés.
Toutefois, Monsieur Pahimi Padacké Albert a donnée des instructions susceptibles de corriger les insuffisances notoires.
Le Ministre de l’Economie et de la Planification du développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE par ailleurs Président du comité d’organisation de cette table ronde , reste serein et entend traduire dans les faits, les recommandations faites par le chef du Gouvernement Pahimi Padacké Albert « nous avons passé en revue tous les aspects de la préparation et je peux vous dire que nous sommes prêts et le Tchad est plus que prêt dans la préparation de cette table ronde. Au niveau des partenaires, beaucoup veulent encore venir à cette table ronde et le défi qui revient au Gouvernement c’est le défi du nombre de participants, nous seront débordé à Paris, je pense que le succès s’annonce à Paris autour de cette table ronde » dixit le Ministre.
Cette table ronde sur le Plan National de Développement de Paris en France permettra à notre pays de mobiliser les ressources financières pour accompagner le Gouvernement dans sa vision du développement économique.
Les Partenaires Techniques et Financiers du Tchad résolument engagés à soutenir le Plan National de Développement à la table ronde de Paris du 6 au 8 septembre 2017
Écrit par Direction de la CommunicationA deux semaines de la tenue de la table ronde de Paris, le Président du comité d’organisation par ailleurs Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE et les membres du Gouvernement ont eu à échanger sur l’état d’avancement des préparatifs de la table ronde avec les Partenaire Techniques et Financiers du Tchad.
Le Président des Partenaires Techniques et Financiers, Représentant Résident du FMI au Tchad, Jean Claude NACHEGA, a d’abord tenu à remercier le Premier Ministre d’avoir organisé cette importante rencontre à la primature et d’avoir associé les partenaires dans la préparation de cette table ronde.
Il a en suite demandé la représentation géographique des partenaires à Paris et la méthodologie de mobilisation des ressources, avant de passer à l’aspect de participation.
En premier lieu la France par le biais de son Représentant, le premier Conseiller, FLORENT AYDALOT à la réunion a annoncé que la France apportera une aide substantielle au Plan National de Développement. Des annonces seront faites dans les heures qui suivent. La France souhaite que cette table ronde soit une réussite.
L’Union Européenne par la voie de son Ambassadeur au Tchad DENISA Elisa IONETE a demandé la méthodologie et le financement du GAP. En fonction celle-ci, l’union Européenne apportera son appui au Tchad.
La représentante de l’Union Européenne pour sa part, a demandé à savoir la vision politique de cette table ronde et la méthodologie de développement qu’elle implique.
Le Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire et celui du Commerce ont intervenu pour demander au président du comité d’organisation de prendre en compte les manquements pour que tous les aspects soient intégrés dans l’agenda.
Pour finir le Ministre de l’économie et de la planification du développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE, se réjouit de l’appui des partenaires techniques et financiers et leur rassure de prendre en compte toutes leurs préoccupations et suggestions pour la réussite de cette table ronde qui est une Grande cause nationale.
CONFÉRENCE DE PRESSE DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT AVEC LA PRESSE NATIONALE ET INTERNATIONALE
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE accompagné de ses collègues Ministres ont donné une conférence de presse sur la préparation de la table ronde de Paris pour le financement du PND 2017 2021, à l’Hôtel Radisson Blu le 22 Aout 2017.
Ont pris part à cette conférence le Ministre du pétrole et des Energies Me BECHIR MADET, Madame Madeleine ALINGUE, Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement et le Secrétaire d’Etat à l’Economie et au Plan, Monsieur SING-YANBE BARNABAS, le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) Monsieur SIDI OULD TAH, et Monsieur ETIENNE ALINGUE, Conseiller technique à l’économie, au commerce et au Tourisme à la Présidence de la République.
Le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement et ses collègues ont informé la presse nationale et internationale sur le processus et l’état d’avancement de la préparation de la table ronde prévue à Paris du 6, 7 et 8 septembre 2017 sous le Haut Patronage de son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, chef de l’Etat.
Depuis l’adoption de la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons » et son premier Plan National de Développement (PND 2017-2021) en conseils des ministres, le Gouvernement s’est employé à tout mettre en œuvre pour la réussite de cet événement important. Le Président de la République, dans le cadre de son mandat électif, avait pour vision de faire du Tchad un pays émergent à l’horizon 2030. De cette Vision découle le premier PND pour la période 2017-2021. Le Gouvernement est à pied d’œuvre pour la réussite de la table ronde de Paris afin de mobiliser le financement qui permettra de mettre en œuvre le PND pour les cinq prochaines années.
La pertinence du Plan National de développement n’est plus à démontrer du moment où la Vision du Chef de l’Etat est traduit dans ce document de politique . Il s’agit d’avoir une Vision dans l’exécution de politique économique du Tchad à long terme.
Le Président de la République voudrait que le développement du Tchad soit accéléré grâce à une gestion orthodoxe des projets qui doivent avoir un impact sur la vie de la population. Il s’agit, pour le Gouvernement d’avoir une autre méthodologie de travail en matière de réflexion et d’élaboration des projets, de leur exécution et de sa mise en œuvre.
Pour la table ronde, il faut noter en effet, qu’il y a une amélioration du climat des affaires pour favoriser les investissements privés au Tchad. Les projets sont présentés au Ministère de l’économie et de la planification du développement qui assure la présidence du comité d’organisation. Quelques projets publics déjà ficeler sont déjà adopté par le comité des experts s’évalue à environ 4.000 milliards et les projets privés sont à environs 3.000 milliards. De ce fait, le financement du PND doit être par projet, soit financé, il faut qu’il soit crédible, réaliste et bancable. Car, aucun partenaire au développement ne peut financer un projet bancable et qui n’a pas des objectifs de vie. C’est à ce titre que le Gouvernement a revu sa stratégie de développement pour que tout projet soit exécuté au Tchad, il faut qu’il ait un impact crédible sur la vie de la population.
Ainsi, l’économie tchadienne est une économie dont le marché est vierge et c’est une économie d’opportunité, étant donné que notre pays est une Afrique en miniature. Les pôles de croissances offrent des opportunités et des investissements assez élevés avec les taux de rentabilités internes prévisionnels au-dessus de taux d’intérêt, devait souligner le Ministre NGUETO TIRAINA YAMBAYE. Il appartient aux opérateurs économiques tchadiens, à tous les acteurs de développement économique de s’associer au Gouvernement afin de piloter ensemble ce processus assez original qui puisse accélérer le développement économique de notre pays.
A la question des journalistes où trouver les informations, le Ministre leur a demandé de puiser les informations à la source, nous avons un Quartier Général qui travaille 18 heures sur 24 heures dont la porte est grandement ouverte.
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POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DE LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT NGUETO TIRAINA YAMBAYE « le PND c’est une cause Nationale »
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement NGUETO TIRAINA YAMBAYE a donné un point de presse relatif à la table ronde qui se tiendra à Paris en septembre 2017.
Devant la presse nationale le Ministre a fait savoir que : les plus hautes autorités sont convaincues, qu’après l’adoption des documents de la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons » et de son premier Plan National de Développement (PND 2017 2021) en conseil des Ministres le 07 juillet 2017, que la table ronde est essentiellement un exercice de communication et de plaidoyer.
Le Ministre souligne qu’en sa qualité de président du Comité d’Organisation de la Table Ronde, il est de son devoir de communiquer régulièrement avec la presse. Ainsi, il rassure l’opinion nationale et internationale que les préparatifs de la Table Ronde sur le financement du Plan National de Développement du Tchad sont bons.
Au demeurant, le Ministre n’a pas manqué de rappeler que le processus d’élaboration de la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons » et de son premier Plan National de Développement pour la période 2017-2021, a commencé en janvier 2015. En effet, c’est un processus largement participatif, inclusif et itératif qui a vu la participation de tous les acteurs publics, privés et sociaux de l’économie nationale.
Depuis janvier 2015, les hautes autorités ont mis en place un comité des experts multisectoriels et dimensionnels du des secteurs ; privés, publics, la société civile et les partenaires techniques et financiers du Tchad qui ont travaillé à la concrétisation de la Vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Idriss DEBY ITNO dont l’ambition légitime est de faire du Tchad une puissance régionale émergente à l’horizon 2030.
Ce processus est une première dans l’histoire de notre pays parce que le Tchad a connu plusieurs Plan National de Développement, plusieurs stratégies mais le PND 2021 le seul Plan qui fait une programmation à long terme.
Le Ministre a aussi souligné que le Président de la République a donné des instructions pour que ce processus soit original, c’est ainsi que le Gouvernement par le biais de l’Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) a lancé une enquête sur les aspirations nationale à l’horizon 2030. Cette enquête a recueilli les attentes des tchadiennes et tchadiens dans les villes, les cantons et les villages. Cette enquête a permis de savoir quel mode de vie les tchadiennes et tchadiens attendent à l’horizon 2030. En tirant les leçons des différents et stratégies mis en œuvre au Tchad, le Gouvernement a voulu que la « Vision 2030, le Tchad que nous voulons » et le premier Plan National de Développement (PND) 2017-2021 soient portés par les Tchadiennes et les Tchadiens.
A ce jour, la qualité de ces documents est appréciée au niveau mondial et ils sont de très haut niveau. La table ronde va se dérouler à Paris du 6 au 8 septembre. Ces documents sont traduits en Français, Arabe et en Anglais.
Selon le Ministre environ 400 invitations étaient lancées et à l’impression que la table ronde de Paris sera débordée, car beaucoup des partenaires, investisseurs veulent venir au Tchad. Notre pays est la nouvelle destination des investisseurs en Afrique, et ils veulent être au rendez-vous parce que le Tchad est un pays admiré, c’est l’Afrique en miniature. Donc, les dates du 6 au 8 septembre pour la tenue de la table ronde ont été arrêtées d’un commun accord avec tous les partenaires du Tchad.
Le Ministre a conclu par un appel à l’engagement de tous, en ajoutant que le Tchad veut inverser la tendance grâce aux immenses et diverses potentialités dont regorge le Tchad. C’est pourquoi le Président de la République veut transformer en réalité économiques et financières la table ronde de Paris, c’est une cause nationale dixit le Ministre.
MISSION DU FOND MONETAIRE INTERNATIONAL
Écrit par Direction de la CommunicationLe Fonds Monétaire International a dépêché une mission qui séjourne au Tchad du 16 au 22 Aout 2017. Cette mission conduite par Monsieur SAID BAKHACHE a eu à travailler avec le Comité de Négociation avec les Partenaires Techniques et Financiers du Ministère des Finances et du Budget sous la présidence du Secrétaire général du Ministère des Finances par ailleurs président dudit comité.
Présidant la rencontre de travail Monsieur ABOULAYE BARH BACHAR, a remercié son staff et l’équipe de la mission d’avoir honoré de leur présence avant de passer la parole au chef de la mission pour la présentation de l’objectif de la mission.
A cet effet, la mission FMI aura des séances de travail entre autres avec le Comité de Négociation, avec les Partenaires Techniques et Financiers du Ministère des Finances et du Budget; le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement; le Directeur National de la BEAC; les responsables de la Société des Hydrocarbures du Tchad, les responsables des différentes Banques du Tchad et Le Directeur Générale de Glenncore.
Aux termes de ces travaux la mission fera un débriefing a Monsieur CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE, Ministre des Finances et du Budget.
BANATA TCHALE SOW, Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget lance officiellement les activités de la Banque de l’Habitat du Tchad
Écrit par Direction de la CommunicationLa Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALE SOW, a présidé la cérémonie de lancement officielle des activités de la Banque de l’Habitat du Tchad en présence de plusieurs invités de marque.
La BHT est une institution financière dont l’État tchadien est actionnaire majoritaire. Elle est une société anonyme avec un Conseil d’Administration au capital de 10 milliards de FCFA. Ce capital est détenu par l’État tchadien à hauteur de 50%, la CNPS 25%, et la SHT 25%. Il est à remarquer que, le cout de construction des habitations au Tchad est le plus élevé de la sous-région Afrique centrale. De ce fait, la BHT « n’a pas la prétention de redistribuer des crédits à tout vent, mais à l’ambition d’œuvrer comme toutes les banques installées sur place pour financer l’économie et le développement de notre pays » a déclaré son directeur général.
Le but de la création de la Banque de l’habitat est de faciliter l’accès au logement, réduire le coût de construction et garantir les prêts. Les clients cibles de la BHT sont principalement les populations à revenus faibles ou moyens, bancarisées ou non. Ces derniers pour se loger peuvent profiter cumulativement des facilités de financement qu’offre la BHT et des avantages offerts par l’État au travers des différents fonds disponibles.
Le Directeur Général HICHAM IBNI OUMAR a souligné dans son allocution que: « Pour célébrer la réalisation de ce projet et le lancement officiel des activités de la banque de l’habitat, je vous remercie très sincèrement.
Il a fallu des nombreuses années de réflexion puis de nombreux mois de concertation et de construction pour que ces 2 projets deviennent concrets. La banque de l’habitat du Tchad ouvre officiellement ses portes dans un contexte économique singulier mais nous avons de prétention et des objectifs que nous ne perdons pas de vue. L’ambition d’œuvrer comme toutes les autres banques de la place pour soutenir l’économie et le développement de notre beau pays le Tchad est grande. »
Pour le Directeur de la BHT, la Banque de l’Habitat s’est renforcée à travers la loi sur le fond de promotion de l’habitat en l’occurrence le fonds de bonification d’intérêt et le fonds de garantie de prêt. A cet effet, le but étant tout d’abord de créer et d’entretenir de confiance avec la population comme dit un écrivain américain : « ne mettez pas votre confiance en l’argent mais mettez votre argent en confiance ». Je souhaite en effet que vous mettiez votre argent en confiance, a-t-il conclut.
Quant à la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALE SOW, déclare: « une chose est déjà évidente pour moi, c’est que dans le monde économique ou nous vivons actuellement, la contribution d’une banque quelle qu’elle soit est plus que jamais importante. La mise en place d’une banque de l’habitat s’inscrit dans la continuité de la dynamique de la mise en œuvre d’une politique de l’habitat plus efficace et soucieuse de condition de vie de population. Il vient concrétiser la promesse faite par le chef de l’état IDRISS DEBY ITNO d’offrir des logements décents a chaque tchadien. »
La Banque de l’Habitat du Tchad a pour objectif de contribuer aux financements de l’économie en général et conquérir en particulier à la promotion, au développement et au financement de l’habitat. La politique de développement prônée par les plus hautes autorités est de doter le Tchad des infrastructures modernes dans tous les domaines et notamment dans le secteur bancaire et financier, susceptible de booster son économie.
Notre politique bancaire est ambitieuse, notre politique de l’habitat l’est aussi. Elles ne se feront pas sans des banques responsables et sans des Banques qui soient constamment a l’écoute des projets et des difficultés des populations tchadiennes.
La Banque de l’Habitat du Tchad se doit d’adopter des solutions au financement du secteur de l’habitat et surtout faire la promotion des logements sociaux à travers ses potentiels clients notamment les constructeurs, quincaillerie mais surtout les consommateurs finaux. C’est le beau mandat que doit jouer la Banque de l’Habitat auprès des populations tchadiennes.
Pour la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, c’est l’occasion de féliciter les personnels de la BHT pour les efforts fournis pour rendre effectif les activités de la banque. Ce jour, marque le début d’une mission à la fois lourde et noble qui est celle de contribuer au développement de notre cher pays, le Tchad. Conscient de l’importance d’une Banque de l’Habitat dans un pays en plein émergence, elle ose espérer que le travail avec la clientèle sera franc et fructueux. Tout en souhaitant plein succès a la Banque, la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALES SOW a déclaré officiellement lancé les activités de la Banque de l’Habitat du Tchad.
REUNION DES MINISTRES DES FINANCES DE L’UNION AFRICAINE
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget Monsieur CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE a pris part à la réunion des ministres des finances de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie le 09 août 2017 au Centre de Conférence de l’UA. Cette réunion a été précédée par celle tenue du 7 au 8 août 2017, des experts du F10 élargie aux experts des Etats membres de l’Union, dans l’après-midi du 08 août 2017, la réunion des Ministres du Comité des dix ministres des finances (F10) étendue au Maroc, au Nigéria et au Cameroun. La République du Tchad a assuré la présidence des différentes rencontres.
En effet, trente neuf (39) délégations des Etats membres de l’Union africaine étaient présentes. Deux communautés économiques régionales étaient aussi représentées. Il s’agit du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté économique pour l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Et aussi, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
La réunion du Comité technique élargi à tous les experts présidée par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Monsieur BECHIR DAYE, Président du Comité des experts du F10, a pour objectif de : les informer sur les décisions majeures de la Conférence sur le financement de l’Union africaine ; de l’état d’avancement du financement de l’UA et des réformes budgétaires et leurs calendriers de mise en œuvre ; et enfin de faire une évaluation de l’état actuel de la mise en œuvre de la décision de Kigali sur le financement de l’Union Africaine.
Les experts ont formulé quelques recommandations à l’attention du Comité des dix Ministres des Finances (F10).
La réunion du Comité élargi des dix Ministres des Finances a adopté les précédents rapports du Comité technique F10 et a statué sur les points de divergences exprimés lors de la réunion des experts.
Au demeurant, la réunion en session plénière des Ministres des Finances des Etats membres de l’Union africaine, placée sous la présidence de S.E.M. CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE, Président du F10 et Ministre des Finances et du Budget du Tchad, a été le lieu pour évaluer le statut de mise en œuvre des décisions des sessions de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de Johannesburg (2015), de Kigali (2016) et d’Addis Abéba (2017) à l’effet d’assurer progressivement une autonomie financière à l’Union.
Cette session en plénière a permis de passer en revue les recommandations des réunions des experts et du F10+3.
A l’issue des échanges, la plénière a convenu de la manière de mettre en œuvre, de bonne foi, dans les meilleurs délais et avec efficacité, les trois décisions en tenant compte de la variété des procédures législatives au niveau national, des contraintes constitutionnelles et des accords commerciaux régionaux et internationaux. La réunion des ministres des finances a par ailleurs convenu d’un ensemble de « règles d’or » pour orienter le budget de la Commission et de ses organes.
Les Ministres des Finances ont convenu et proposé qu’un nouveau régime d’incitation et de sanction plus contraignants qui inciteraient les Etats membres à s’acquitter de leur contribution puisse être adopté par la prochaine session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement en janvier 2018.
Les Ministres des Finances se disent disposés et s’engagent à travailler étroitement avec la Commission de l’Union africaine, le Comité des Représentants permanents (COREP) et le Conseil exécutif dans la mise en œuvre des décisions de la Conférence sur le financement de l’Union. Tout en réaffirmant leur détermination à réaliser des avancées sur cette question, les ministres des finances ont décidé de se retrouver à l’effet d’évaluer les progrès enregistrés à la veille de la session de janvier 2018 de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.