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Actus (396)

Dans le cadre du partenariat de coopération Sud-Sud, le Ministère des finances et de la planification économique de la République rwandaise a signé un mémorandum d’accord avec le Ministère des finances et du budget de la République du Tchad.

C'est à cet égard que le gouvernement du Tchad cherche à emprunter les meilleures pratiques du Rwanda en matière de gestion des finances publiques, notamment l'automatisation des processus de gestion des finances publiques.

La coopération est motivée par la volonté d'établir un cadre de renforcement des capacités techniques et humaines en vue d'une meilleure gouvernance des finances publiques. Elle portera sur les domaines fondamentaux suivants:
• réforme de la gestion des finances publiques
• développement et mise en œuvre du système intégré de gestion des finances publiques
• Fiscalité (taxes et douanes)
• Gestion du personnel de l'État et de la masse salariale
• Investissements
• Tout autre domaine sur lequel les deux parties conviendront.

Les deux parties s'engagent à échanger des ressources techniques et des experts sur le terrain pour aider l'autre partie à mettre au point le système intégré de gestion financière et à le mettre en œuvre.

Dans le cadre de ce mémorandum, le développement et la mise en œuvre du système intégré d'information sur la gestion financière (IFMIS) seront coordonnés par l'Initiative de coopération avec le Rwanda et seront chargés d'aider le Tchad à mettre en œuvre ce système.

Honorable Président de l’Assemblée Nationale;

Honorables Députés, membres du Bureau de l’Assemblée Nationale;

 Honorables Députés;

 Mesdames et Messieurs, 

Honorable Député Saleh Kebzabo.

 

 Je vous remercie pour vos questions orales avec débat qui m’ont été transmises par Madame la Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement chargée des relations avec l’Assemblée Nationale par correspondance datée du 19 juillet 2019 conformément à l’article 145 de la Constitution. Ces questions concernent d’une part la prolifération des casinos, autres maisons de jeu de hasard et d’autre part l’activité de transfert d’argent. Pour ce qui est des casinos, des jeux de hasard et autres courses hippiques, vous posiez les questions suivantes : 1- Quelle est la règlementation en matière des jeux de hasard au Tchad ? Que rapporte ces activités à l’Etat ? Comment l’accès aux mineurs est-il règlementé et les services de sécurité y veillent-ils ? 2- Les mêmes questions se posent pour les opérateurs de paris de courses de chevaux. Compte tenu des enjeux d’ordre public, de sécurité publique et de protection de la santé et des mineurs, les jeux de hasard doivent à juste titre faire l’objet d’un encadrement strict et d’un suivi par les ministères compétents et les agréments pour l’exercice de ces activités sont régis par le Décret n°1793/PR/PM/MECDT/2015 du 24 août 2015 portant procédures de création, modification, dissolution ou radiation des entreprises. Par contre, le Ministère des Finances et du Budget est compétent pour tout ce qui a trait à la fiscalité.

A ce titre, les jeux du hasard sont régis par les dispositifs du Code Général des Impôts notamment les articles 204 à 215 et les articles 84,85 et 96 de la nomenclature tarifaire (tarif de douanes import) de la CEMAC, le CGI cite plusieurs sortes de jeu: - La boule ; - Le 23, - Les roulettes, - Les 30 et 40 ; - Le black jack ; - Les craps et tout autre jeu de même nature ; - Les jeux dits "de cercle" tels que le baccara, chemin de fer, le baccara à deux tableaux à banque limitée, l'écarté, le baccara américain, le baccara à 2 tableaux à banque ouverte ; - Les courses d'animaux telles les courses hippiques ; - Tout autre jeu de même nature Dans le cadre de la mobilisation des recettes, les jeux du hasard et de divertissement sont une source non négligeable des recettes domestiques pour l’Etat. Jusqu’en 2016, les jeux du hasard étaient soumis à la Taxe Spécifique sur les Jeux du Hasard (TSJH). Cette taxe est assise sur le Chiffre d’affaires au taux de 15%. Avec la LF 2017, les jeux de hasard sont tombés dans le régime du droit commun. Ils sont soumis par conséquent à tous les impôts et taxes : IMF, IS RCM sur leurs revenus et la TVA au taux de 18%. En sus de ces impôts, ils sont soumis au Droit d’Accises au taux est de 15%. 

Monsieur le Député Saleh Kebzabo, Le deuxième volet de vos questions se libelle comme suit : Ces dernières années, l’on constate que l’activité de transfert d’argent échappe beaucoup aux organes financiers 3 classiques. C’est ainsi que les sociétés de téléphonie mobile et les sociétés de transport interurbain se livrent aux opérations de transfert d’argent à l’intérieur comme à l’extérieur. Vous posiez 4 questions à ce sujet. 1. Quelle est la réglementation générale en la matière ? Les opérations de transfert d’argent, y compris en matière de monnaie électronique, sont régis pour l’essentiel par des textes communautaires relevant de la BEAC et de la COBAC, voire par la Réglementation de l’Union Postale Universelle (UPU) pour ce qui des mandats postaux. 

 Dans ce cadre et pour ce qui est de notre sous-région, les opérations de transfert étaient initialement régies par le Règlement No 02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 portant Réglementation des Changes. Au regard de l’ampleur de ces activités sur le territoire national et dans la sous-région, les Autorités Monétaires de la sous-région ont adopté le Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC du 21 décembre 2018 Portant Services de Paiement dans la CEMAC qui s’applique aux prestataires de services de paiement qui exercent dans la CEMAC, à leurs partenaires techniques et à leurs distributeurs. Par conséquent, il est interdit à toute personne physique ou morale n’ayant pas la qualité de prestataire de services de paiement de fournir, à titre de profession habituelle, un service de paiement tel que défini au titre 2 du Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC. Il est prescrit aux entreprises qui fournissent des services de paiement dans la CEMAC de se conformer au Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC, notamment pour l’obtention de l’agrément en qualité d’établissement de crédit, d’établissement de microfinance ou d’établissement de paiement dans un délai de douze (12) mois à compter de l’entrée en vigueur de cette réglementation (1er janvier 2019). En effet, le Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC subordonne l’exercice des activités de prestataire de services de paiement sur le territoire de l’un des Etats de la CEMAC à l’obtention d’un agrément de l’Autorité Monétaire Nationale, délivré après avis conforme de la COBAC. Dans l’hypothèse où un établissement fournit à titre de profession habituelle des services de paiement sans agrément sur le territoire d’un Etat membre de la CEMAC, l’Autorité Monétaire compétente est habilitée à procéder à la fermeture d’office de cet établissement. Cette sanction est prise sans préjudice des mesures et sanctions prévues par la réglementation en vigueur. Il importe de relever que toute personne souhaitant effectuer des transferts d’argent à titre de profession habituelle est légalement tenue de solliciter un agrément de l’Autorité Monétaire Nationale qu’est le Ministère des Finances et du Budget. Par ailleurs, les services compétents de mon département ministériel s’emploient avec l’appui de la COBAC à la vulgarisation du Règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC. Des mesures seront prises 4 avant l’expiration du délai de 12 mois pour permettre une mise en conformité des sociétés prestataires des services de paiement à la réglementation en vigueur. 2 Les prix des transferts d’argent sont variables d’une société à l’autre : pourquoi ne sont-ils pas encadrés ? Les prix de transfert d’argent, bien que variables, étaient d’abord encadrés par le Règlement N°02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 Portant Harmonisation de la Réglementation des Changes dans les Etats membres de la CEMAC, et le sont ensuite par le Règlement N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 Portant Règlementation des changes dans la CEMAC. En effet, conformément à l’article 11 du Règlement N°02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 précité, tous les transferts de fonds à l’intérieur de la CEMAC étaient assujettis à une commission ne dépassant pas 0,25%, non compris la taxe sur le chiffre d’affaires et toute autre taxe spécifique. De même, en vertu de l’article 12 du même Règlement, tous les transferts à destination de l’étranger étaient assujettis à une commission de transfert déterminée par le libre jeu de la concurrence et ne dépassant pas 0,50%, non compris la taxe sur le chiffre d’affaires et toute autre taxe spécifique. Toutefois, en raison de certaines ses limites, ce Règlement fut abrogé par le Règlement N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018. Le nouveau du Règlement du 21 décembre 2018 comporte quatorze (14) instructions, prises par la BEAC pour son application et interprétation, dont celle relative à la tarification des opérations de transfert. Conformément à l’article 31 de ce Règlement « les transferts de fonds à destination de l’extérieur peuvent être soumis à une commission de transfert, déterminée par le libre jeu de la concurrence. Toutefois, une Instruction de la Banque Centrale peut fixer le taux maximum de la commission de transfert si les conditions du marché l'exigent […] ». Ainsi, l’article 2 de l’Instruction 002/GR/2019 relative à la tarification des opérations de transfert dispose que le taux de la commission à prélever sur les transferts sortants hors CEMAC ne peut excéder 1% hors taxes du montant de l’opération, à l’exclusion de la commission perçue par la Banque Centrale. Les transferts intra-CEMAC –au demeurant quasi-instantanés - ne supportent pas de commissions de transfert ou de change mais uniquement des frais fixes d’envoi, plutôt CEMAC. Ce taux est plafonné à 0,50% lorsqu’il s’agit des transferts des revenus de travail. 5 3- Pourquoi Western Union et Money Gram pratiquent-ils des tarifs nettement plus chers que dans les autres pays Africains ? Les tarifs sont plafonnés à un seuil maximum de 1% permettant à ces sociétés de jouer le libre jeu de la concurrence en deçà de ce seuil. Ces sociétés travaillent avec les banques sur un système de compensation. Ainsi, si les flux entrants sont beaucoup plus importants que les flux sortants, les taux facturés à la clientèle seront plus faibles. La CEMAC étant en position d’envoyeur des fonds, et cela affecte la structure des taux et commissions facturés. Comme il s’agit d’une question qui intéresse de nombreux pays africains, l’Union Africaine a commis une étude sur les prix appliqués par ces sociétés en Afrique. Et nous attendons les conclusions. Parlant des tarifications de Western Union et Money Gram, elles sont soumises aussi à la réglementation des changes en vigueur, et ces sociétés ont l’obligation de respecter ces dispositions. L’institution qui ne respecte pas ces dispositions est en infraction et sera sanctionnée conformément aux dispositions de l’article 8 de l’instruction citée ci-haut qui prévoit qu’« en cas de dépassement des plafonds fixées par la présente instruction, le produit excédentaire généré est reversé d’office à la Banque Centrale, sans préjudice de l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur ». Western Union ne s’étant pas aligner sur la nouvelle réglementation des changes, certaines agences avaient fermé leurs postes un temps, mais tout rentre dans l’ordre. Certains pays du Maghreb ont interdit l’envoi d’argent et n’acceptent que la réception d’argent par Western Union et Money Gram dans leurs pays (Maroc, Algérie…). La nouvelle réglementation des changes donne la possibilité à chaque acteur économique d’effectuer des opérations de transfert de fonds à l’extérieur du pays par le biais des banques (de compte en compte), en justifiant l’opération (importation, maladie, études, tourisme, investissement direct, emprunt). Nous encourageons de ce fait, la population à utiliser les services de transfert bancaire qui sont aujourd’hui disponibles auprès des banques de la place. 4- Les banques elles-mêmes ne sont exemptes de critiques : leurs taux de transfert sont ils conformes à la loi, s’il y en a une ? Notre pays évolue dans un environnement communautaire et toutes les banques sont tenues au respect strict du Règlement CEMAC N°02/18/CEMAC/UMAC/CM. Avant de terminer mon propos, permettez-moi honorables députés de vous exprimer ma disponibilité à répondre à vos questions.

 

Je vous remercie Honorables Députés, Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs pour votre très aimable attention.

 

La Direction Générale des Services du Budget a tenu le 19 septembre 2019 un atelier placé sur le thème mise en place de la nouvelle nomenclature dans le système d’information CID (Circuit Intégré de la Dépense) à l’amphithéâtre du CEFOD. Cet atelier a vu la participation des cadres de la Direction Générale du Service du Budget, du Plan d’Action pour la Modernisation des Finances Publiques (PAMFIP), la Direction des services Informatiques du Ministère et des Ministères sectoriels en charge des services administratifs et financiers.

L’atelier a été animé par M. Abdoulaye TOURE, conseiller résident en gestion des finances publiques auprès de AFRITAC Centre et l’expert au FMI, M. Ferdinand YOUGBARE, la mission a pour objectifs entre autres d’appuyer les services informatiques et la DGSB pour la réalisation des travaux préparatoires devant permettre l’implémentation de la nouvelle nomenclature budgétaire de l’Etat dans le CID. Il s’agit spécifiquement de : 

 

· Evaluer l’état de mise en œuvre des recommandations des missions antérieures sur la nomenclature budgétaire de l’Etat ;            

· adapter les formulaires et les états de sortie pour la gestion des régulations budgétaires dans le CID ;

· adapter les manuels d’utilisation du CID.

Le nouveau contrôleur financier Monsieur EHBA ABRAHAM et son Adjoint Oumar Ardja ont eu une rencontre de prise de contact avec tout le personnel  de la direction  du contrôle financier le 26 Septembre 2019 dans la salle de réunion du  Ministère des Finances et du Budget.

Prenant la parole, Monsieur EHBA ABARAHAM a remercié l’assistance d’avoir honoré de sa présence à cette réunion de prise de contact et des nouvelles orientations dans le cadre du service.

 

Le Contrôleur Financier a souligné que le Ministère des Finances et du Budget s’est inscrit dans une dynamique des réformes de la gestion des finances publique dont l’une des reformes et le passage du budget de moyen au budget de programme. Le contrôle financier étant une structure de contrôle a priori sur les dépenses budgétaires de l’Etat par l’application de textes de régularité sur le fond et la forme ; doit s’adapter et s’impliquer dans ce processus de rapport de l’autorisation d’engagement des dépenses  et Programme Annuel de Performance.

Le chef du personnel prenant la parole à cette circonstance a tout d’abord félicité les nouveaux contrôleurs  financiers et leur souhaite la bienvenue à la tête de cette direction. 

Le chef du personnel a passé en revue tous les problèmes qui entravent le bon fonctionnement des différents services du contrôle financier. Il a demandé aux deux nouveaux chefs de plaider leurs sort au niveau de la haute hiérarchie afin que le personnel du contrôle financier puisse avoir un cadre de travail épanouit pour relever les défis et agir avec succès dans le cadre des réformes de la gestion des finances publiques.

Après un échange fructueux autour des difficultés que rencontrent cette direction, Monsieur EHBAABRAHAM et son adjoint OUMAR ARDJA se réjouissent d’être informés de ces difficultés. 

Au terme du Décret No1557/PR/MFB/2019 du 19 Septembre 2019 Monsieur KAGAIRE Hissein est nommé Directeur de la Solde et Madame HALIME  ZAKARIA KHASSIM, Directrice Adjointe. Le Directeur Général des Services du Budget Monsieur IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNO a procédé à l’installation officielle des nouveaux Directeurs ce 20 Septembre 2019 dans les locaux de ladite direction.  

Le Directeur sortant Monsieur RIAMIAN ALTIEprenant la parole en cette circonstance a remercié tout un chacun d’avoir honoré de sa présence en cette cérémonie de passation de service.

Ensuite il a rendu hommage aux plus hautes autorités qui ont placé leur confiance en sa modeste personne pendant ces mois passés à la tête de la Direction de la Solde. C’est une expérience enrichissant  dit-il car il a bénéficié de la franche collaboration de tout le monde. Au directeur entrant il lui souhaite bon vent dans sa nouvelle fonction. 

Le nouveau Directeur Monsieur KAGHAIRE pour sa part, a remercié le Chef de l’Etat, son Excellence IDRISS DEBY ITNO pour cet honneur  et le choix porté en sa modeste personne en lui confiant les rênes de la Solde. S’adressant a ses désormais collaborateurs Monsieur KAGAIRE, souligne que les pratiques de la mauvaise  gestion seront bannies et demande l’appui des hauts cadres du ministère pour accomplir avec succès  les tâches qui lui sont dévolues.

 

Le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL a installé officiellement le 20 Septembre 2019 dans la salle de réunion du Ministère desFinances et du Budget Messieurs FIBASSOU DASSIDI et LOUKMAN MOUSTAPHA respectivement Inspecteur Général des Finances et Inspecteur Général des Finances Adjoint et aussi EHBA ABRAHAM et OUMAR ARDJA Contrôleur et Contrôleur Adjoint.

La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du Directeur Général du Ministère et des conseillers du Ministre.

En les installant, le Secrétaire d’Etat les exhorte à plus de travail car le Ministère des Finances et du Budget est en processus des réformes des Finances Publiques. De ce fait, il faut  mobiliser tout le personnel à être dynamique.

MBIDJERE BINJAKI  en remplacement de  Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA  au poste du Directeur Général du Ministère et BOURKOU DEDE ELHADJ  en remplacement de SOUARIBA GONFOULI au poste du Directeur Général Adjoint du Ministère  suite au décret numéro 1557 du 19 septembre 2019.

Le Directeur Général sortant a remercié les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui pour conduire ce prestigieux poste.

Le Nouveau Directeur quant à lui  a remercié aussi les plus hautes autorités et le Ministre des Finances et du Budget pour la confiance placée en sa modeste personne en le nommant à ce poste.

La mission confiée est fastidieuse et exaltante compte tenu de la conjoncture actuelle mais elle n’est pas insurmontable, il promet de relever le défi en donnant le meilleur de lui-même, bien entendu, avec la collaboration des responsables des services techniques.

M.BIDJERE BINJAKI est un cadre rompu du Ministère des Finances et du Budget.

 

 Le Ministre des Finances et du Budget,  Monsieur  TAHIR HAMID NGUILINa présidé le mercredi 3 septembre l’atelier de formation sur les techniques d’élaboration du Budget. Cet atelier vise à Outiller les Institutions de la République et les ministères sectoriels en techniques de l’élaboration du Budget général de l’Etat. Il s’agit  notamment de:

· Rappeler les orientations contenues dans la lettre circulaire 2020 relative à la préparation du budget ;

· Former sur les techniques de budgétisation axée sur les résultats en tenant compte des documents de stratégie sectoriel et du PND 2017-2021;

· présenter les modèles de documents nécessaires à l’élaboration des avant projets de budget ;

· sensibiliser les responsables des ministères sectoriels sur les discussions budgétaires;

· former sur la saisie du budget dans le CID. 

Monsieur TAHIR HAMID NGUILIN, Ministre  des Finances et du Budget en présidant cet atelier souligne que le Tchad à l’instar des autres pays de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est résolument lancé dans la réforme de la gestion des finances publiques. Cette vaste réforme  vise à assoir la budgétisation axée sur les résultats afin que l’administration épouse le nouveau cadre harmonisé de la gestion des finances publiques de la sous-région. 

Il rappelle les enjeux et les défis qui se présentent au Gouvernement et demande à chacun de mettre pleinement à profit cette journée d’échanges, de partage et d’enseignements. 

Pour finir, le Ministre exhorte les participants à suivre avec beaucoup d’intérêt les présentations et poser des questions possibles pour mieux comprendre afin de  contribuer aux recommandations utiles pour l’élaboration du budget général de L’Etat. 

Monsieur IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNO,Directeur Général des Services du Budget, a fait une  présentation sur les processus d’élaboration du Budget Général de l’Etat pour l’exercice 2020. Cette présentation ressort les points suivants :

· Etapes d’élaboration du budget général de l’Etat

· Rappel des orientations générales de la politique budgétaire  

· Conférences budgétaires internes 

· Lien entre le PAP et l’avant projet de Budget.

 Ces points ont été longuement discutés et la question relative au plan budgétaire n’a pas été perdue de vue par les participants. 

En fin les participants ont exprimé leur gratitude aux responsables du Ministère des Finances et du Budget

Le Comité Technique de Négociation (Partenaires Techniques et Financiers) a eu une séance de travail avec la mission FMI le vendredi 06 septembre 2019 dans la salle de réunion du ministère des finances et du budget.

Le vice-président dudit comité Mr  IDRISS IBRAHIM MAHAMAT ITNOpar ailleurs Directeur Général des Services du Budget, en présidant les travaux  a salué la présence de tout un chacun et a souhaité la bienvenue au nouveau chef de la mission FMI  avant de lui passer la parole pour la présentation de l’objectif de la mission.

Mr EDWARD GEMAYEL, nouveau chef de la mission a présenté l’objectif de la mission qui est de  discuter du budget 2020 et la mise en œuvre du programme  FEC 2017-2020.

Le Comité Technique de Négociation avec les Partenaires et les membres de la  mission FMI vont échanger sur les points relatifs à la  Performance au 30 juin 2019: aux critères de réalisation quantitatifs, objectifs indicatifs et repères structurels ; l’exécution budgétaire au second semestre de 2019 : impact attendu des mesures sur la masse salariale  et les Appuis budgétaires.

Cette  réunion a eu la présence des Directeurs Généraux des services du Ministère des Finances et du Budget ; le Directeur National de la BEAC,  les conseillers  et le représentant résident du FMI pour le  Tchad et les membres de la mission FMI au Tchad. 

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