Actus (417)
ALLOCUTION DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET TAHIR HAMID NGUILIN A L'OCCASION DE LA CEREMONIE DE PASSATION DE SERVICE
Écrit par Direction de la CommunicationCEREMONIE DE PASSATION DE SERVICES AU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET
ALLOCUTION DU MINISTRE ENTRANT TAHIR HAMID NGUILIN
N’Djaména, le 03 juillet 2019
(Seul le prononcé fait foi)
Madame la Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement ;
Monsieur le Ministre des Finances et du Budget ;
Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget
Messieurs les Inspecteurs Généraux des Finances ;
Madame et Monsieur les Contrôleurs Financiers ;
Messieurs les Directeurs Généraux du Ministère ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Services ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs ;
Je voudrais, avant tout, exprimer ma profonde gratitude au Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, qui, une fois encore, comme de nombreuses fois dans le passé, vient de m’élever aux fonctions lourdes et exaltantes de Ministre des Finances et du Budget de notre pays.
Je vous prie, Madame la Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement de présenter respectueusement mes remerciements empreints de chaleur et d’humilité à Son Excellence, Monsieur le Président de la République.
Permettez-moi aussi d’exprimer ma reconnaissance au Ministre des Finances et du Budget sortant, Monsieur Allali Mahamat Abakar, que j’ai connu dans une autre vie. Je sais qu’il est un cadre de qualité et qu’il a dirigé ce ministère avec le professionnalisme attendu. Je lui souhaite bon vent.
Mesdames et Messieurs ;
Comme vous le savez, le Ministère des Finances et du Budget est un ministère-support, un ministère-pivot, qui se doit d’apporter son expertise et tous les moyens nécessaires à tous les autres départements ministériels afin que ceux-ci puissent mettre en oeuvre efficacement le programme politique du Gouvernement.
Dans ce cadre et au regard de la conjoncture de l’économie mondiale et des pays de la sous-région, le Ministère des Finances et du Budget se doit – directement ou indirectement - non seulement, d’honorer les promesses du Budget de l’Etat, de participer à l’amélioration continue de notre économie, d’assurer le service public et les obligations de l’Etat, mais aussi d’être sur la même longueur d’onde avec nos partenaires techniques et financiers, de soutenir nos entreprises, nos banques et nos opérateurs, de tenir nos équilibres extérieurs, tout en promouvant le commerce et l’industrie.
Pour ce faire, les cadres et les agents du ministère se doivent également d’être performants dans le travail, diligents dans le traitement des dossiers, rigoureux dans l’application des textes, courtois vis-à-vis des usagers et des contribuables et innovants dans la réflexion pour, entre autres, asseoir une gestion moderne et en phase avec les évolutions technologiques et digitales de l’heure.
Je demande surtout – si ce n’est déjà le cas - à ce que les responsables du Ministère soient équitables vis-à-vis de leurs agents et les agents respectueux vis-à-vis de leur hiérarchie. Et ce, dans un esprit d’équipe, avec le sens du devoir, l’obligation de reddition des comptes et la culture du mérite et de l’exemplarité.
Mesdames, Messieurs ;
Comme certains le savent, j’ai eu le grand honneur, il y a de cela presque 15 ans de servir dans ce Ministère, de début 2005 à mi-2008, à la Direction Générale du Trésor et puis à la Direction Générale des Impôts ; j’en garde des bons et grands souvenirs. De ce fait, je pense connaître un bout de son potentiel, de son personnel, de son expertise, de ses obligations et de ses pesanteurs.
Et avec le soutien des uns et des autres, et particulièrement avec le grand soutien de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, nous pourrons remplir notre mission.
Il est vrai que le ministère des finances est un ministère très sollicité. Que les défis sont nombreux. Les périls aussi. Mais comme dit le dicton : « là où croit le péril, croît aussi ce qui sauve ».
Que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse notre pays.
Je vous remercie pour vote très aimable attention./-
TAHIR HAMID NGUILIN
PRÉSENTATION DU PLAN STRATÉGIQUE DE L’INSEED
Écrit par Direction de la Communication
Dans le cadre d’appui aux reformes des finances publiques, le Programme d’Appui à la Consolidation de l’Etat (ACET 2) en collaboration avec l’Institut National des Statistiques des Etudes Economiques et Démographiques, a organisé un atelier de présentation du Plan stratégique de l’INSEED, le 24 juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. Les travaux de cet atelier ont été présidés par le Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification de Développement Monsieur HISSIEN TAHIR SOUGUIMI.
Cet atelier s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la réforme de l’appareil statistique national impulsée par une volonté politique forte depuis décembre 2015. En effet, l’INSEED a engagé le processus d’élaboration du présent Plan Stratégique 2019-2023, dans le but de cerner globalement sa mission et assurer la cohérence et la durabilité de son action au sein du Système Statistique National.
Ses missions définies dans le Décret n°416/PR/MPED/2000 du 14 septembre 2000 ont été partiellement exécutées en raison de problèmes structurels interdépendants liés aux capacités institutionnelles, aux ressources humaines et techniques, à la mise en œuvre d’une démarche de qualité statistique, à des demandes statistiques croissantes et diversifiées, et aux relations avec les utilisateurs et fournisseurs des données.
Dans le plan stratégique, la vision de l’INSEED est ancrée sur les cinq axes stratégiques notamment :
· La réforme institutionnelle et fonctionnement de l’INSEED, proche des standards internationaux ;
· L’efficacité technique et administrative ;
· La qualité de la production statistique ;
· L’élargissement du champ des travaux pour répondre aux besoins statistiques prioritaires ;
· Les relations de l’INSEED avec les utilisateurs et fournisseurs de données.
Après la présentation du plan stratégique s’en est suivi des échanges, fructueux sur la base de compréhension et des apports constructifs.
Le Directeur Général de l’INSEED Monsieur NOUR GOUKOUNI NOUR, se réjouit de la qualité des échanges, traduisant l’importance que les participants accordent aux activités de l’INSEED. Le Directeur de l’INSEED n’a pas perdu de vue la mission de l’INSEED qui est d’assurer, en coordination avec les autres structures statistiques publiques spécialisées, la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information statistique pour les besoins du Gouvernement, des administrations publiques, du secteur privé, des partenaires au développement et du public.
TAHIR HAMID NGUILIN, un homme d’expérience à la tête du Ministère des Finances et du Budget
Écrit par Direction de la CommunicationNommé très jeune Directeur Général du Trésor en mars 2005, Monsieur Tahir Hamid Nguilin (42 ans), dispose d’une expérience longue, pluridisciplinaire, polyvalente et surtout de haut niveau dans la banque, la monnaie, l’économie, la fiscalité, la comptabilité, le management, les télécommunications, les finances publiques, gestion des entreprises et les hydrocarbures.
Nanti de la très courue Maîtrise en Sciences et Techniques Comptables et Financières (MSTCF) de l’Université Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé au Cameroun, le jeune Tahir Hamid intègre par concours en 2001 le Centre de formation des cadres supérieurs de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), à Yaoundé, dont il sort major de la 17èmepromotion, à l’issue d’une formation de 14 mois (dont 6 mois de stage).
Il est immédiatement affecté au sein du corps des Inspecteurs de ladite Banque centrale, chargés d’assurer un contrôle et une surveillance internes permanents des activités de l’institution financière. Au cours de cette première expérience professionnelle, il fait montre de performances et de qualités indéniables, notamment d’intégrité, de rigueur et d’efficacité. Tant et si bien que son pays le rappelle pour lui confier d’importantes fonctions.
S’ensuit une fulgurante carrière nationale : Directeur Général du Trésor (2005-2006) ; Directeur Général des Impôts (2006-2008 : tout en étant pendant 9 mois à la fois Directeur Général du Trésor par intérim) et Directeur Général de la Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL-TCHAD) de janvier 2009 à juin 2010.
En même temps qu’il dirige ces régies financières, Tahir Hamid Nguilin siège ès-qualité comme administrateur représentant le Tchad au sein du conseil d’administration de la BEAC (2005-2007), membre du tout premier Comité de Politique Monétaire de la BEAC (2007-2009) et administrateur représentant le Tchad aux conseils d’administration des sociétés TOTCO et COTCO, les deux entreprises tchadienne et camerounaise chargées de transporter le brut tchadien sur le marché international.
Auréolé de ses passages remarquables et remarqués à la tête du Trésor, aux Impôts et à la SOTEL, il se voit confier, en juin 2010, le poste de Vice-Gouverneur de la BEAC par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC, sur proposition du gouvernement tchadien. Il cumule ses nouvelles responsabilités avec les fonctions de Vice-Président du Comité de Politique Monétaire de la BEAC, de Président suppléant de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), de Président du Comité sous-régional de surveillance des systèmes de paiements et d’Administrateur de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).
Ainsi, le retour de Tahir Hamid Nguilin à la maison « Beac » va durer six ans... Jusqu’en juillet 2016. Six années pendant lesquelles, il aura présidé l’essentiel des comités de pilotages des différentes réformes engagées par la BEAC après la crise qu’elle a connu en 2009. Et c’est surtout lui qui aura conduit les équipes de la sous-région qui ont engagé et finalisé les toutes dernières négociations avec le Trésor Français ayant abouti, entre autres, à la mise en place d’un taux de rémunération plancher du compte d’opérations logé conventionnellement au Trésor Français ainsi que l’ensemble des travaux et discussions avec la cinquantaine de banques commerciales de la BEAC qui se sont soldées par la création du GIMAC (Groupe Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale) en 2012 .
C’est en septembre 2016 que Tahir Hamid Nguilin rentre à nouveau au pays, et deux mois plus tard, en décembre de la même année, il est nommé Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).
Celui qui prend alors les rênes du fleuron de l’industrie pétrolière tchadienne dans un moment charnière, connaît bien le secteur. Car avant de représenter le ministère des Finances aux conseils d’administration de TOTCO et COTCO (entre novembre 2006 et juin 2008), il avait déjà, entre autres, siégé au Collège de Contrôle et de Surveillance des Ressources Pétrolières (CCSRP) durant dix-huit mois.
Il arrive à la tête de la SHT pendant que le secteur pétrolier fait face à une grave chute des cours du baril. Mais les défis, ce père de famille les adore et impulse déjà une nouvelle dynamique à la SHT. Sur sa lancée, il conduit les équipes de négociation de la dette contractée auprès de Glencore. Celle-ci sera restructurée avec succès et le satisfecit du FMI.
Dans le même temps, il conduit d’importants projets, , notamment la mise en production du champ pétrolier et gazier dont le premier baril de pétrole est attendu pour fin 2019.
En décembre 2018, c’est mission accomplie et il quitte la SHT.
Depuis le 30 juin 2019 , il est nommé Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad.
RAPPORT D'EXECUTION DU BUDGET GENERAL DE L'ETAT AU QUATRIEME TRIMESTRE 2018
Écrit par Direction de la CommunicationSEMINAIRE INTERNATIONAL AFRITAC CENTRE
Écrit par Direction de la CommunicationLes responsables de la Direction Générale des Services du Budget et celle du Trésor et de la Comptabilité Publique du Ministères des Finances et du Budget ont pris part au séminaire interrégional sur le thème "Optimiser la gestion des investissements publics". Ce séminaire est organisé du 10 au 14 juin 2019 à Libreville (Gabon) par les centres Régionaux d’Assistance Technique du Fonds Monétaire International pour l’Afrique Centrale (AFRITAC Centre) et l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC Ouest).
Il s’est agi de sensibiliser les acteurs de la gestion des investissements publics sur les principaux défis à relever en vue d’améliorer la gestion des investissements publics, dans la dynamique de développement des pays présents à ces rencontres.
Le séminaire a connu la participation des représentants des pays membres ci-après de l’AFRITAC Centre et de l’AFRITAC de l’Ouest : Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, République du Congo, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad et Togo. De même, l’on a enregistré la participation du Djibouti, de Madagascar, des Comores et d’Haïti.
Les représentants des pays participants proviennent des administrations financières nationales impliquées dans la programmation et l’exécution des dépenses d’investissement, y compris celles liées au partenariat publics-privé. Y ont également pris part, les représentants du Département des Finances Publiques du FMI, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, du Pôle-PNUD de Dakar, des Commissions de l’UEMOA et de la CEMAC ainsi que certaines organisations de la société civile. Les travaux se sont tenus autour de six (6) thèmes notamment :
· Évaluation de la gestion des investissements publics (PIMA) ;
· Planification des investissements publics ;
· Allocation des ressources aux projets d’investissement ;
· Suivi et comptabilisation des actifs ;
· Partenariats Publics-Privé ;
· Exécution des dépenses d’investissement public.
54 MILLIONS D’EUROS D’APPUI BUGÉTAIRE
Écrit par Direction de la CommunicationDans le cadre du partenariat entre l’Union Européenne et le Tchad, une convention de financement relative au programme d’appui à la consolidation de l’Etat—phase3 (ACET3) a été signée le samedi 15 Juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. La cérémonie de la signature de ladite convention s’est déroulée en présence du Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Tchad Monsieur BERTRAND SORET, du Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, du Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement et bien d’autres invités de marque.
Cette convention de financement d’appui budgétaire d’un montant global de 54 Millions d’euros qui sera versé au trésor public tchadien d’ici fin 2020, vise à renforcer la résilience et le bien-être des populations du Tchad, ainsi que la promotion de la croissance durable et inclusive. Il s’agit en d’autres termes de:
· Renforcer la gestion et la transparence des financespubliques, notammentl'efficacitéetl'indépendanceducontrôleexterne;
· Assurerl'accèsdespopulationsàdesservicesdebasedanslesdomainesdelasécuritéalimentaire,delasantéetdelanutritionenlienaveclePlanNationaldeDéveloppement2017-2021;
· Contribuer à la stabilité macro-économique en promouvant ladiversificationéconomiqueetlacréationd'emploi.
En effet, le décaissement de l'appui budgétaire surla période 2019et2020 estconditionnépar:
· lesprogrèssatisfaisantsdanslamiseenœuvreduPNDetdesréformesdanslagestiondesfinancespubliques;
· lemaintiend'unepolitiquemacroéconomiquecrédibleetstable;
· laréalisationdesindicateursde performancesenrapportaveclamobilisationdesressources,lamaîtrisedesdépensespubliques,l'indépendanceducontrôleexterne,lasantéet nutrition, lasécuritéalimentaire,laconsolidationdesbudgetssociauxetledéveloppementdusecteurprivé.
Le chef de la délégation de l’Union Européenne au Tchad Monsieur BERTRAND SORET atteste que laconventiondefinancement quenoussignonsaujourd'huiinstitueletroisièmeappuibudgétaire detype«consolidationdel'État»financéparI'UE auTchad. Elles'inscritdansleprolongementd'un1erACET(2015-22M€)décidédansl'urgencesuiteàlacriseéconomiqueprofondefrappantlepays,pourdonner des liquidités au gouvernement et d'undeuxièmeACET,destinéàaméliorerlamiseen œuvredespolitiquespubliques(GFP,santé,nutrition).
Lesappuisbudgétairesdel’UEtoujourssoumisàquatreconditions:larecherchedelastabilitémacro-économique, lamiseenœuvredespolitiquepublique (PND),l'améliorerdelagestiondesfinancespubliques, etlatransparenceetredevabilitédelaplanificationetdelabudgétisation. Laréuniondecesconditionsdonneralieuaudécaissementde13millionsd'eurosen2019 ainsiqu'en2020,soit26millionsd'eurosautitredelatranchefixe. La tranchedite«variable», dontledécaissementestsubordonnéàl'atteinted'indicateurs,s'élèveà 12millionsen2019et12millionssupplémentairesen2020. Sitouteslesconditionssontremplies,c'estdoncunmontanttotalde50millionsd'eurosquiseraverséauTrésortchadiend'icifin2020,sansoublier4millionsd'eurosdemesuresd'accompagnementenappuiauxréformes, cequi portelacontributiondeI'UEà54millionsd'euros.
LacontributionattendueduTchadestdoncdes'investirpleinementdansl'améliorationdelagestiondesesfinancespubliquesetlamiseen œuvredesonPND.Lesindicateursconditionnantledécaissementdelatranchefixemettentquantàeuxl'accentsurdesservicesessentielsquelapopulationtchadienneestendroitd'attendre, telsquelasantéoulessecteurssociaux.
Le Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement se réjouit de cefinancementqui varenforcer d’avantageleportefeuilledeprogrammesetprojetsdecettecoopérationdontlaqualitéetlesperformancesnesontplusàdémontreravecnotammentun niveaud'engagementsetdesdécaissementsremarquables.
Le Ministre a remerciéaunomdeSonExcellenceMonsieurlePrésidentdelaRépublique,Chefdel'Etat,ChefduGouvernement,etdecescollaborateurs,saisirl'occasionquilui estoffertepours’exprimertouteleursreconnaissanceàl'Unioneuropéenne,premierpartenaireduTchad,pourl'excellentequalitédecoopérationtechniqueetfinancièreavecnotrepays.
Quant au Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, il se dit satisfaisant de la signature de cette convent qui va aider une fois de plus les efforts du Gouvernement. Il remercie par la même occasion l’Union Européenne qui ne cesse d’aider le Tchad dans le cadre d’appui budgétaire. Le Ministre n’a pas manqué de rassurer les partenaires que le Gouvernement à travers le Ministère des Finances te du Budget est conscient de la nécessité de moderniser les finances publiques de leur mettre sur les rails de standard en matière de gestion des finances publiques. « Nous sommes en train de travailler pour la définition des nouvelles stratégies de développement et de la modernisation des finances publiques.
C’est d’ailleurs dans ce cadre-là que l’ensemble de nos partenaires trouveront de réponses à leurs préoccupations» a-t-il ajouté.
S’agissant de la modernisation des finances publiques, le Ministère des Finances et du Budget entend faire de sorte qu’il ait tout un dispositif nécessaire en vue de la mobilisation des recettes aussi que les finances publiques soient gérées dans la transparence, l’efficacité et l’efficience dans l’exécution de dépense. A cet effet, le Ministre des Finances et du Budget laisse entendre que : « l’efficacité de la gestion des finances publiques ne relève pas seulement que du Ministère des Finances et du Budget mais c’est une gestion qui relève de tous , à tous les niveaux des départements ministériels , les ordonnateurs , a les niveaux des comptables, pour un niveau standard de la gestion des finances publiques » a-t-il conclut.
Note sur le secteur pétrole au premier trimestre 2019
Écrit par Direction de la CommunicationAtelier d’information et de promotion du marché financier d’Afrique centrale
Écrit par Direction de la CommunicationLe Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget a clôturé les travaux de l’atelier d’information et de promotion du marché financier d’Afrique centrale organisé par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale COSUMAF le jeudi 13 Juin 2019 à l’hôtel Hilton de Ndjamena. Placé sous le thème : Le Marché Financier et le Financement de l’Economie. Cet atelier a vu la participation de tous les représentants des pays membres de la COSUMAF.
Pour rappel, la COSUMAT est née de la volonté de la volonté des chefs d’Etat de la sous-région CEMAC de faire l’unification des marchés financiers un projet intégrateur de la CE- MAC, à travers la COSUMAT, le marché financier de la sous-région est donc placé au cœur de la stratégie de relance économique de la zone CEMAC.
En effet, la COSUMAF est un acteur de premier plan au regard de ses missions, mais aussi au regard des attentes des autorités de la CEMAC dans leur objectif d’édifier un Marché Financier à l’échelle régionale, capable :
-
de favoriser la collecte de l’épargne longue pour l’orienter vers le financement des investissements productifs ;
-
d’encourager la désintermédiation financière ;
-
de réduire les coûts financiers ;
-
d’assurer la diversification des moyens de financement ;
-
de moderniser le système financier en vue de soulager la Banque Centrale des activités de financement.
-
En clôturant les travaux de l’atelier, le SE a souligné que l’unification du marché financier régional dans notre zone comportant un régulateur unique basé à Libreville(COSUMAF), une bourse de valeur basée à Douala (BEVEMAC) et un Dépositaire Central (transitoirement in-carné par la BEAC), émane de la volonté des Chefs d’Etats de la CEMAC. Lors de leur assise du 31 octobre 2017, sous la Haute Présidence de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Leurs Excellences ont souhaité mettre à la disposition des économies de la sous-région un instrument de mobilisation de ressources durables et de financement désintermédié pérenne. Autant d’objectifs qui ne peuvent se réaliser qu’au moyen des efforts à consentir, afin d’asseoir durablement un développement harmonieux et stable du Marché Financier de l’Afrique Centrale. C’est dans cette perspective que s’inscrit l’action forte et constante que le Gouvernement tchadien a toujours mené aux côtés des autres Etats en faveur de la COSUMAF et du marché financier. Le Tchad a été l’un des premiers émetteurs sur ce marché, par lequel il a pu lever des fonds importants en monnaie locale.
Discours de Monsieur le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, à la clôture du Séminaire sur le marché financier et le financement de l’économie, le 13 juin 2019 à N’Djamena.
Écrit par Direction de la CommunicationMonsieur le Ministre du Commerce,
Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Economie et la Planification du Développement,
Messieurs le Président de la COSUMAF,
Madame le Secrétaire Général de la COSUMAF,
Messieurs les Commissaires de la COSUMAF,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions Communautaires et Internationales,
Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de l’Etat,
Chers Acteurs du Marché Financier de l’Afrique Centrale,
Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités respectives,
Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir d’être parmi vous ce jour, à l’occasion de la cérémonie de clôture du séminaire sur le marché financier et le financement de l’économie organisé par la COSUMAF, organe de régulation de notre marché financier régional.
Je voudrais avant tout souligner la haute portée du présent événement, qui consacre le démarrage d’une nouvelle phase de la vie d’une Institution importante dans le dispositif institutionnel de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
En effet, l’unification du marché financier régional dans notre zone comportant un régulateur unique basé à Libreville (COSUMAF), une bourse de valeurs basée à Douala (BEVEMAC) et un Dépositaire Central (transitoirement incarné par la BEAC), émane de la volonté des Chefs d’Etats de la CEMAC. Lors de leur assise du 31 octobre 2017,sous la Haute Présidence de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Leurs Excellencesont souhaitémettre à la disposition des économies de la sous-région un instrument de mobilisation de ressources durables et de financement désintermédié pérenne.
L’on ne pouvait parler de marché boursier sans l’existence d’un régulateur unique,chargé d’élaborer et de faire appliquer les règles dujeu et de veiller à la régularité des opérations effectuées. C’est dire l’importance du rôle de la COSUMAFdans le développement de notre marché financier.
Excellence Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,
Il me plait de rappeler que la COSUMAFest une Institution Spécialisée de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), dotée d’une personnalité juridique, qui assure la tutelle, la régulation et le contrôle du Marché Financier Régional. Elle incarne les missions de puissance publique qui lui sont déléguées par les Etats, à savoir :
- veiller à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières ;
- veiller à l’information des investisseurs ;
- veiller au bon fonctionnement du marché.
A ce titre, elle est investie de compétences très larges, dont celle de réguler les opérations d’appel public à l’épargne dans tous les pays de la CEMAC.
La COSUMAFest donc un acteur de premier plan au regard de ses missions, mais aussi au regard des attentes des autorités de la CEMAC dans leur objectif d’édifier un Marché Financier à l’échelle régionale, capable :
- de favoriser la collecte de l’épargne longue pour l’orienter vers le financement des investissements productifs ;
- d’encourager la désintermédiation financière ;
- de réduire les coûts financiers ;
- d’assurer la diversification des moyens de financement ;
- de moderniser le système financier en vue de soulager la Banque Centrale des activités de financement.
Autant d’objectifs qui ne peuvent se réaliser qu’au moyen des efforts à consentir, afin d’asseoir durablement un développement harmonieux et stable du Marché Financier de l’Afrique Centrale.
C’est dans cette perspective que s’inscrit l’action forte et constante que le Gouvernement tchadien a toujours mené aux côtés des autres Etats en faveur de la COSUMAFet du marché financier.
Conscient de l’importance du marché boursier et de sa régulation, le Gouvernement tchadien n’entend ménager aucun effort pour l’éclosion de cet instrument qu’il estime capable de participer efficacement aux stratégies du plan national de développement prôné par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO.
Le Tchad a été l’un des premiers émetteurs sur ce marché, par lequel il a pu lever des fonds importants en monnaie locale.
En plus des opérations d’émission réalisées par la suite par d’autres Etats, il convient surtout d’encourager le recours des opérateurs privés à ce mécanisme de levée de fonds, qui montrerait leur appropriation progressive de cet instrument créé pour les accompagner.
L’édification de ce mécanisme ne peut être possible que grâce à la convergence des intelligences et au travail de pionnier que certaines compétences des ressortissants de notre sous-région ont pu exercer.
Ainsi, Monsieur le Président de laCOSUMAF, Madame et Messieurs les Commissaires de la COSUMAF, je suis persuadé quant à votre capacité à hisser cette institution vers le haut au service de nos économies.
Excellence Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,
J’exprime ici toute la cordialité du Gouvernement et vous rassure de la disponibilité des autorités tchadiennes qui, comme à l’accoutumé, seront à votre écoute pour vous accompagner dans votre exaltante mission.
En effet, le défi de construction du marché financier demeure encore entier. Les chalenges à relever restent nombreux. Parmi ceux-ci, je pense notamment à la nécessité de :
- dynamiser ce marché pour le rendre efficient ;
- bâtir un Marché Financier unifié, moderne et efficient, conforme aux meilleurs standards internationaux.
Comme vous le voyez, beaucoup de travail reste à faire. La mise en place du Marché Financier Régional demeure confrontée à de rudes défis qu’il faut relever, afin que le cap des principaux objectifs qui lui sont assignés soit accompli. En cela, nous comptons sur votre expérience pour relever ce défi.
J’espère, en fin, que la place financière de N’Djamena a pu profiter pleinement des enseignements de ce jour, et que nos acteurs économiques solliciteront le marché financier régional pour le développement de leurs investissements.
Je vous remercie !
DISCOURS DU SECRETAIRE D’ETAT AUX FINANCES ET AU BUDGET A L’OCCASION DE LA SIGNATURE DE LA CONVENTION ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LA COTONTCHAD
Écrit par Direction de la CommunicationMessieurs le Représentant du Groupe OLAM International Limited
Messieurs les Représentants de la Cotontchad SN
Monsieur l’Inspecteur General des Finances
Monsieur le Directeur General du ministère ;
Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux ;
Messieurs les Conseillers ;
Messieurs les Membres du comité technique ;
Monsieur le Président de l’Union Nationale des Producteurs du Coton du Tchad
Messieurs et Mesdames les journalistes
La cérémonie qui nous réunit ce jour c’est la signature de l’Accord de règlement Partiel de la dette reprise par l’Etat dans le cadre de la privatisation partielle de la Cotontchad SN.
Il s’agit de la dette des cotonculteurs établie au 31 décembre 2017 d’un montant de 6 680 476 207 FCFA. Cette dette, qui résulte de la gestion antérieure à l’arrivée du Groupe OLAM, avait été reprise par l’Etat à travers la convention de garantie et de reprise du passif signée en date du 14 janvier 2019.
En principe, il appartient à l’Etat de régler directement cette dette aux Cotonculteurs, mais par l’Accord que nous avons signé, Il est convenu entre les parties que OLAM, grâce à un prêt obtenu du système bancaire local, versera la totalité de la dette , soit 6 680 476 207 FCFA à la Cotontchad qui s’engage à son tour de payer directement, immédiatement et intégralement les cotonculteurs.
Le remboursement par l’Etat se fera sur les impôts à payer par la Cotontchad.
Comme vous constatez, mesdames et messieurs il s’agit là d’un effort particulier et extrêmement important consenti par le Gouvernement du Tchad et particulièrement par le Président de la République S.E IDRISS DEBY ITNO en faveur du monde rural.
Dans son soucis permanent d’accroître le pouvoir d’achat de la population tchadienne et surtout des masses rurales, le Chef de l’Etat veut une relance forte de la filière coton pour que celle-ci crée des emplois, distribue des revenus et relancer la consommation nationale qui sont les gages d’une reprise économique solide.
Le paiement de cette dette des cotonculteurs arrive à bonne date en cette période des semis, il va certainement encourager davantage les paysans à s’atteler avec confiance aux travaux champêtres.
Nous souhaitons à la Cotontchad SN et à tous les Agriculteurs une bonne et féconde campagne agricole 2019/20
Je vous remercie
Plus...
LE TCHAD REJOINT OFFICIELLEMENT LA MUTUELLE PANAFRICAINE DE GESTION DES RISQUES (ARC)
Écrit par Direction de la CommunicationLe Tchad rejoint officiellement la Mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques (ARC) le 29 Mai 2019 ceci après la signature du contrat par le Ministre des Finances et du Budget ALLALI MAHAMAT ABAKAR et Mme LAM AÏSSATA Responsable programme de l'Afrique du Centre et de l'Ouest représentante de la Mutuelle Panafricaine de Gestion des Risques (ARC). Ce contrat permet au Tchad de se protéger des risques liés à la sécheresse.
Pour rappel, La Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) est née en 2012 sous l’impulsion des ministres de l’économie et des finances de l’Union Africaine, à la recherche d’un mécanisme financier permettant aux Etats africains de disposer rapidement de fonds de secours en cas de sécheresse afin d’assister les populations les plus vulnérables.
En effet, cette mutuelle permet l’assurance sur un principe mutualiste :
1) Plus il y a de pays membres de l’ARC Ltd, plus le montant des primes d’assurance est réduit ;
2) La présence des pays de tout le continent permet de bénéficier de la diversité climatique pour obtenir les meilleurs prix auprès de la réassurance ;
3)Même lorsqu’un pays ne connait pas d’une sécheresse une année donnée, il a tout intérêt à rester membre de l’ARC Ltd, dans l’esprit de la solidarité panafricaine, mais aussi, parce que les primes d’assurance viennent constituer le capital social de l’ARC Ltd. Le pays a donc des parts dans une entreprise financière africaine.
Au Tchad, la tutelle de l’ARC est assurée par le ministère de la Production, de l'Irrigation et du Matériel Agricole.
Le ministère de l’Economie et de la planification du Développement joue cependant, un rôle important dans la participation du Tchad à l’ARC.
LE MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET PRESIDE LA CONFERENCE SUR « LES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES RÉGIONALE »
Écrit par Direction de la Communication
La traditionnelle conférence de la Mission Résidente du FMI sur les « Perspectives économiques régionales» a eu lieu ce mercredi 29 Mai 2019 dans la grande salle de réunion du siège de la BEAC de Ndjamena.
Cette conférence s’est tenue sous le patronage du Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MA- HAMAT ABAKAR, en présence des Présidents des Grandes Institutions de la République, les Elus du peuple, les ambassadeurs, les partenaires techniques et financiers, les Directeurs Généraux des Ministères, les Opérateurs Économiques, les représentants de la Société Civile et des organes de presse.
L’édition 2019 a pris en compte trois principaux thèmes, il s’agit notamment : Une reprise économique contrastée en Afrique Subsaharienne ;
Les conséquences économiques des conflits ; Les zones de libre-échange continentale. Le Ministre des Finances et du Budget dans son propos introductif, a souligné que: « les pays dépourvus de res- sources naturelles devraient bénéficier d’une croissance d’au moins 5% ainsi que d’une hausse de revenu par habi- tant plus rapide que la moyenne mondiale à moyen terme, d’autres pays riches en ressources naturelles, comme le nôtre, accuseraient une croissance plus faible. Pour lui ce paradoxe s’explique, entre autre, par la baisse de la de- mande mondiale de matières premières consécutive à la contraction des économies chinoises et de la zone euro, le dérèglement climatique et son impact sur le secteur agro- pastoral de l’Afrique sub-saharienne, le poids de la dette publique, la fragilité du système de financement de l’écono- mie, l’insuffisance des infrastructures de base. Il faut ajouter à cette liste les défis sécuritaires permanents pour ce qui est du tableau du Tchad impacté par les conflits dans les pays limitrophes.
C’est face à ces défis exacerbés par la crise économique et financière induite par le triple choc de la baisse drastique des cours du pétrole, des préoccupations sécuritaires et de la question humanitaire des réfugiés et déplacés que le Gouvernement du Tchad a fait appel au FMI dès mi-2014 pour la mise en place d’un programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) renforcé. En 2017, un nouveau programme avec une prise en compte de la dimension sous régionale des défis a été mis en œuvre.
A l’effet de protéger, de tout risque systémique, nos économies encore vulnérable le programme soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) concernera, à juste raison, l’en- semble des six(6) pays de la zone CEMAC. Nous y croyons car forts de l’appui constant et du plaidoyer de haut niveau, du Président de la République, IDRISS DEBY ITNO, auprès de ses pairs. Le Ministre n’a pas perdu de vue la question de la dette. C’est dans cette logique qu’il informe l’assistance que la finalisation de l’audit de la dette intérieure assortie d’une stratégie d’apurement et sa mise en œuvre ainsi que l’audit et la restructuration des banques en difficulté devraient ramener la sérénité pour une croissance plus forte et soutenue à long terme et moyen terme ».
A cet effet, Il est à souligner que le Ministère des Finances et du Budget travaille d’arrache-pied pour l’indispensable mobilisation des ressources, la modernisation des services et l’amélioration de la qualité de la dépense publique. Malgré ces perspectives favorables, des faiblesses structurelles qui limitent la résilience de l’économie tchadienne subsistent. Il s’agit entre autres de sa faible diversification, des conditions prohibitives d’accès aux financements, pour ne citer que ceux-là.
Le représentant du FMI, Monsieur Joseph NTAMATUNGIRO dans sa présentation a remercié les invités d’avoir honoré de leurs présences cette conférence sur les perspectives économiques régionales en Afrique Subsaharienne, avant de souligner que la présentation d’aujourd’hui est relative à l’édition d’avril 2019, qui a été intitulée: « Reprise dans un contexte de grande incertitude ». Le conférencier a fait mention de la reprise après le ralentissement de la croissance de 2015-2016 consécutive à la forte chute des prix du pétrole et de bonnes perspectives pour le moyen terme. Cependant, la croissance demeure modeste et, surtout, fragile. Pour rappel, la production du document a eu lieu dans un contexte d’essoufflement de la croissance économique mondiale, en plus de problèmes propres à la région. Il suffit de citer les menaces de guerre commerciale entre les Etats Unis et la Chine, le Brexit, la normalisation de la politique monétaire aux Etats Unis (passage d’une politique non conventionnelle à une poli- tique conventionnelle). Ces problèmes subsistent, comme l’atteste l’instabilité du marché boursier dont les principaux indices boursiers sont passés d’une augmentation de presque 1% à l’ouverture à une baisse de presque 1% à la clôture du marché. Tel est le cas pour l’évolution des cours du pétrole.
Dans les échanges, les participants ont souligné que l’économie tchadienne doit être beaucoup diversifiée pour que les entreprises nationales soient solide pour booster la croissance économique au niveau local.
SIGNATURE DU PROTOCOLE D’ENTENTE ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES FONDATIONS BILL & MELINDA GATES ET ALIKO DANGOTE.
Écrit par Direction de la Communication
Le Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR , son collègue en charge de la Santé Publique et de l’Administration du territoire ont procédé, le lundi 27 mai 2019, à la signature d’un protocole d’entente entre les fondations BILL & MELINDA GATES et ALIKO DANGOTE.
La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel LEDGER PLAZA en présence des membres du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, des Gouverneurs, des Leaders Traditionnels et Religieux des provinces concernées et les membres des fondations BILL & MELINDA GATES et ALI- KO DANGOTE. D’un montant de 4,5 milliard de FCFA, le protocole d’entente s’inscrit dans le cadre de renforcement des activités de la vaccination de routine et appui le Tchad sur une période de cinq ans en vue d’améliorer cette couverture vaccinale dans les 3 provinces : le Lac, le Kanem et le Hadjer Lamis. En effet, Le protocole d’entente avec ces deux fondations est une synergie d’action, dans l’optique de rehausser le taux de vaccination dans ces trois pro- vinces où sévit encore le virus polio-sauvage et plusieurs maladies.
Ce financement couvre les sept principaux domaines à sa- voir : la gouvernance, les prestations, la sécurité du vaccin, le contrôle, la surveillance épidémiologique, la formation et la mobilisation sociale.
Le représentant de l’OMS portant la voix de tous les partenaires techniques et financiers se réjouit et félicite les parties prenantes pour cette initiative pour le renforcement de la vaccination de routine. Pour lui, cette initiative vient une fois de plus booster les recommandations du forum national sur la vaccination. « Nous sommes témoins de cet accord et nous vous assurons de vous soutenir avec toute nos forces et nos énergies » soutient le représentant de l’Organisation mondiale de la santé, JEAN-BOSCO NDI- HOKUBWAYO. Selon la représentante de la fondation Aliko Dangoté, Zouera Youssoufou, l’objectif de sa fondation est de continuer à faire un plaidoyer au niveau du chef de l’État afin d’arriver au résultat de 80% de couverture vaccinale pour tous les enfants du Tchad d’ici la fin de ce protocole d’accord. Pour cela, il faut un travail soutenu à tous les niveaux et l’implication de tout sera un atout pour la réussite de la vaccination de routine au Tchad.
Le Ministre de la Santé Publique AZIZ MAHAMAT SALEH dans son propos de circonstance, souligne que ce protocole d’entente intervient suite à la faible couverture vaccinale de routine des enfants au Tchad estimé à 22%. Ce qui a amené le Gouvernement, à tenir en 2018 sous la houlette de son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat, un forum national sur la vaccination de routine. C’est dans cette dynamique que la signature de ce protocole d’entente avec les deux fondations s’inscrit pour une synergie d’actions en vue de renforcer les activités vaccinales de routine dans les trois provinces bénéficiaires.
DISCOURS DE MONSIEUR LE MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET ALLALI MAHAMAT ABAKAR A L'OCCAION DE E LA CONFERENCE SUR LES PERSPECTIVES ECONOMIIQUES REGIONALES
Écrit par Direction de la Communication
Ø Mesdames, Messieurs les Présidents des Grande Institutions de la République ;
Ø Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Ø Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs ;
Ø Messieurs les Représentants des organisations internationales et régionales ;
Ø Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers;
Ø Mesdames, Messieurs les Députés ;
Ø Mesdames, Messieurs, les opérateurs économiques,
Ø Mesdames, Messieurs les directeurs généraux et directeurs de services ;
Ø Mesdames, Messieurs les représentants des milieux universitaires ;
Ø Mesdames, Messieurs les représentants de la société civile ;
Ø Mesdames, Messieurs les responsables des organes de Presse ;
Ø Distingués invités ;
Ø Mesdames, Messieurs.
D’emblée, je voudrais saluer la présence de chacune et chacun de vous à cette importante Conférence sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique sub-saharienne. L’engagement personnel de Son Excellence Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement et celui du peuple tchadien, à la résolution des crises en Afrique nous commande, nous décideurs et techniciens tchadiens, d’avoir une bonne connaissance des défis et opportunités auxquels font face les pays d’Afrique sub-saharienne. La participation active de tous les Africains à la recherche de solutions idoines aux défis de développement de notre cher continent est un idéal que les Pères-Fondateurs de l’Union Africaine ont appelé de tous leurs vœux. Idéal pour lequel les Chefs d’États œuvrent toujours sans relâche.
C’est donc fort opportunément que le Fonds Monétaire International nous donne l’occasion, à travers ses publications périodiques consacrées à l’Afrique subsaharienne sur les sujets spécifiques, d’enrichir nos connaissances et nous fournir des pistes d’action en vue de susciter, en nous, une meilleure contribution au développement de notre continent.
L’édition d’avril 2019 nous présente, en premier lieu : les perspectives macroéconomiques sur fond d’incertitude des variables de nos économies. Puis, il sera question des conséquences économiques des conflits. La zone de libre échange continentale, lancée très récemment par l’Union Africaine, fera l’objet de la dernière déclinaison de notre thème d’aujourd’hui.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Tout en laissant le soin au Représentant résident du FMI de présenter en profondeur ces sujets, les enseignements tirés de la présente édition nous interpellent à plus d’un titre.
Il en ressort que quand certains pays dépourvus de ressources naturelles devraient bénéficier d’une croissance d’au moins 5% ainsi que d’une hausse de revenu par habitant plus rapide que la moyenne mondiale à moins terme, d’autres pays riches en ressources naturelles, comme le nôtre, accuseraient une croissance plus faible.
Ce paradoxe s’explique par, entre autre, la baisse de la demande mondiale de matières premières consécutive à la contraction des économies chinoise et de la zone euro, le dérèglement climatique et son impact sur le secteur agropastoral de l’Afrique sub-saharienne, le poids de la dette publique, la fragilité du système de financement de l’économie, l’insuffisance des infrastructures de base.
A cette liste, il faut ajouter les défis sécuritaires permanents pour ce qui est du tableau du Tchad impacté par les conflits dans les pays limitrophes.
C’est face à ces défis exacerbés par la crise économique et financière induite par le triple choc de la baisse drastique des cours du pétrole, des préoccupations sécuritaires et de la question humanitaire des réfugiés et déplacés que le Gouvernement du Tchad a fait appel au FMI dès mi-2014 pour la mise en place d’un programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) renforcé. En 2017, un nouveau programme avec prise en compte de la dimension sous-régionale des défis a été mis en œuvre.
Ce nouveau programme, qui a reçu l’appui multiforme d’autres partenaires techniques et financiers, repose sur la stratégie de stabilisation et de sortie de crise mise en place par le Gouvernement. Il nous a permis d’amorcer une relance de la croissance en 2018, après trois (3) années consécutives de récession.
A l’effet de protéger, de tout risque systémique, nos économies encore vulnérables, le programme soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) concernera, à juste raison, l’ensemble des 6 pays de la zone CEMAC. Nous y croyons car forts de l’appui constant et du plaidoyer de haut niveau, du Président de la République, IDRISS DEBY ITNO, auprès de ses pairs.
Mesdames, Messieurs,
Distingués invités,
Il m’importe de rappeler qu’avec notre ferme volonté de mettre en œuvre l’ambitieux mais réaliste programme des reformes, soutenu par nos partenaires techniques et financiers, les actions en cours que sont le règlement, dans les tous prochains jours, de 30 milliards du stocks des arriérés enregistrés au Trésor, l’apport de liquidité dans les banques à travers l’amélioration du taux de remboursement des obligations et bons publics ainsi que la mise en place de la commission nationale de recouvrement des créances des banques, devraient renforcer davantage le retour à la croissance à court et moyen termes.
La finalisation de l’audit de la dette intérieure assortie d’une stratégie d’apurement et sa mise en œuvre ainsi que l’audit et la restructuration des banques en difficulté devraient ramener la sérénité pour une croissance plus forte et soutenue à long terme.
Il est à souligner que nous ne perdons pas de vue l’indispensable mobilisation des ressources, la modernisation de nos services et l’amélioration de la qualité de la dépense publique.
Malgré ces perspectives favorables, des faiblesses structurelles qui limitent la résilience de notre économie subsistent. IL s’agit entre autres de sa faible diversification, des conditions prohibitives d’accès aux financements, de l’irrégulière disponibilité et du cout de l’énergie, des préoccupations quant au climat des affaires ; pour ne citer que ceux-là.
C’est ici le lieu d’exprimer les sincères remerciements du Gouvernement de la République et celles du Ministère des finances et du budget, en particulier, aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien continu et multiforme.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Pour ce qui est de la déclinaison thématique portant sur les conséquences économiques des conflits, plus que tout autre pays, le Tchad connait le désastre des conflits armés pour l’avoir subi et vécu dans sa chair.
Pour l’heure, nous vivons de plein fouet l’insécurité sous régionale, contenue hors de nos frontières par nos vaillantes forces de défense et de sécurité.
Notre présence au Mali, au Niger et au Nigeria, l’accueil de centaines de milliers de réfugiés à l’est, à l’ouest et au sud de notre pays et les incursions sporadiques des groupuscules intégristes armés nous font payer un prix particulièrement élevé pour assurer notre paix, notre quiétude, notre sécurité intérieure.
Outre leurs impacts sur notre potentiel de mobilisation de recettes fiscales et douanières, les situations à nos frontières et dans la bande saharo-sahélienne nous contraignent à consacrer près de 30% de nos ressources budgétaires aux dépenses de sécurité privant ainsi les secteurs productifs et sociaux de ces indispensables transferts budgétaires.
L’accumulation d’arriérés intérieurs résulte également de ce choix obligé imposé par la géographie et les circonstances particulières de la sous-région.
Nous sommes convaincus que les circonstances particulières de la sous-région sont bien perçues par nos partenaires. Cependant nous ne croyons pas qu’elles soient comprises à la pleine mesure des efforts consentis par notre pays et du fardeau qu’elles représentent pour nos populations.
Les finances publiques du Tchad ne doivent pas être auscultées suivant les critères standards communément appliqués aux pays sans contraintes particulières.
J’invite nos partenaires à nous réserver une approche circonstanciée tenant compte de tous les chocs que nous subissons : le choc des cours du pétrole dont les effets ne sont pas encore estompés, les chocs climatique, sécuritaire et humanitaire.
Pour notre part, nous pouvons les assurer que, sous la conduite vigilante, avisée de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, nous ne relâcherons pas nos efforts pour préserver notre sécurité intérieure, chèrement acquise et condition sine qua none pour tout essor économique et social.
Il est évident que sans la sécurité et la stabilité, Il ne peut y avoir ni croissance ni développement, encore moins programme.
Avant de finir mon propos, je voudrais me réjouir de l’écho, fait par l’Union Africaine, de la création de la zone continentale de libre-échange. Il est plus que jamais temps pour que cette initiative aboutisse rapidement à la consolidation d’un marché africain dynamique et fort en vue d’un développement durable et inclusif de notre continent. Les défis et obstacles ainsi que les opportunités exposées dans cette revue devraient nous encourager à davantage à l’actions.
Je ne doute pas un seul instant que les échanges que nous aurons lors de cette conférence contribueront incontestablement à une très bonne compréhensions des enjeux et problématiques de nos économies, dans un monde en perpétuelles mutations.
Je vous remercie pour votre bien aimable attention.