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Actus (406)

La Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame  BANATA TCHALE SOW, a présidé la cérémonie de lancement officielle des activités de la Banque de l’Habitat du Tchad en présence de plusieurs invités de marque.

La BHT est une institution financière dont l’État tchadien est actionnaire majoritaire. Elle est une société anonyme avec un Conseil d’Administration au capital de 10 milliards de FCFA. Ce capital est détenu par l’État tchadien à hauteur de 50%, la CNPS 25%, et la SHT 25%. Il est à remarquer que, le cout de construction des habitations au Tchad est le plus élevé de la sous-région Afrique centrale. De ce fait, la BHT « n’a pas la prétention de redistribuer des crédits à tout vent, mais à l’ambition d’œuvrer comme toutes les banques installées sur place pour financer l’économie et le développement de notre pays » a déclaré son directeur général.

Le but de la création de la Banque de l’habitat est de faciliter l’accès au logement, réduire le coût de construction et garantir les prêts. Les clients cibles de la BHT sont principalement les populations à revenus faibles ou moyens, bancarisées ou non. Ces derniers pour se loger peuvent profiter cumulativement des facilités de financement qu’offre la BHT et des avantages offerts par l’État au travers des différents fonds disponibles.

Le Directeur Général  HICHAM IBNI OUMAR a souligné dans son allocution que: « Pour célébrer la réalisation de ce projet et le lancement officiel des activités de la banque de l’habitat, je vous remercie très sincèrement.

Il a fallu des nombreuses années de réflexion  puis de nombreux mois de concertation et de construction pour que ces 2 projets deviennent concrets. La banque de l’habitat du Tchad ouvre officiellement ses portes dans un contexte économique singulier mais nous avons de prétention et des objectifs que nous ne perdons pas de vue. L’ambition d’œuvrer comme toutes les autres banques de la place pour soutenir l’économie et le développement de notre beau pays le Tchad est grande. »

Pour le Directeur de la BHT, la Banque de l’Habitat s’est renforcée à travers la loi sur le fond de promotion de l’habitat en l’occurrence le fonds de bonification d’intérêt  et  le fonds de garantie de prêt. A cet effet, le but étant tout d’abord de créer et d’entretenir de confiance avec la population  comme dit  un écrivain américain : « ne mettez pas votre confiance en l’argent mais mettez votre argent en confiance ». Je souhaite en effet que vous mettiez votre argent en confiance, a-t-il conclut.

Quant à la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALE SOW, déclare: « une chose est déjà évidente pour moi, c’est que dans le monde économique ou nous vivons actuellement, la contribution d’une banque quelle qu’elle soit est plus que jamais importante. La mise en place d’une banque de l’habitat s’inscrit dans la continuité de la dynamique de la mise en œuvre d’une politique de l’habitat plus efficace et soucieuse de condition de vie de population. Il vient concrétiser la promesse faite par le chef de l’état IDRISS DEBY ITNO d’offrir des logements décents a chaque tchadien. »

La Banque de l’Habitat du Tchad a pour objectif de contribuer aux financements de l’économie en général et conquérir en particulier à la promotion, au développement  et au financement de l’habitat. La politique de développement prônée par les  plus hautes autorités est de doter le Tchad des infrastructures modernes dans tous les domaines et notamment dans le secteur bancaire et financier, susceptible de booster son économie.

Notre politique bancaire est ambitieuse, notre politique de l’habitat l’est aussi. Elles ne se feront pas sans des banques responsables et sans des Banques qui soient constamment a l’écoute des projets et des difficultés des populations tchadiennes.

La Banque de l’Habitat du Tchad se doit  d’adopter des solutions au financement du secteur de l’habitat et surtout faire la promotion des logements sociaux à travers ses potentiels clients notamment les constructeurs, quincaillerie mais surtout les consommateurs finaux. C’est le beau mandat que doit jouer la Banque de l’Habitat auprès des populations tchadiennes.

 Pour la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, c’est l’occasion de féliciter les personnels de la BHT pour les efforts fournis pour rendre effectif les activités de la banque. Ce jour, marque le début d’une mission à la fois lourde et noble qui est celle de contribuer au développement  de notre cher pays, le Tchad. Conscient  de l’importance d’une Banque de l’Habitat dans un pays en plein émergence, elle ose espérer que le travail avec la clientèle sera franc et fructueux. Tout en souhaitant plein succès a la Banque, la secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALES SOW a déclaré officiellement lancé les activités de la Banque de l’Habitat du Tchad.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Ministre des Finances et du Budget  Monsieur CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE a pris part à la réunion des ministres des finances de l’Union  africaine à Addis-Abeba en Ethiopie le 09 août 2017 au  Centre de Conférence de l’UA. Cette réunion a été précédée par celle  tenue du  7 au  8 août 2017, des experts du F10 élargie aux experts des Etats membres de l’Union, dans l’après-midi du 08 août 2017, la réunion des Ministres du Comité des dix ministres des finances (F10) étendue au Maroc, au Nigéria et au Cameroun. La République du Tchad a assuré la présidence des différentes rencontres.

En effet, trente neuf (39) délégations des Etats membres de l’Union africaine étaient présentes. Deux communautés économiques régionales étaient aussi représentées. Il s’agit du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté économique pour l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Et aussi, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

La réunion du Comité technique élargi à tous les experts présidée par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Monsieur BECHIR DAYE, Président du Comité des experts du F10,  a  pour objectif de : les informer sur les décisions majeures de la Conférence sur le financement de l’Union africaine ; de l’état d’avancement du financement de l’UA et des réformes budgétaires et leurs calendriers de mise en œuvre ; et enfin de faire une évaluation de l’état actuel de la mise en œuvre de la décision de Kigali sur le financement de l’Union Africaine.

Les experts ont formulé quelques recommandations à l’attention du Comité des dix Ministres des Finances (F10).

 La réunion du Comité élargi des dix Ministres des Finances a adopté les précédents rapports du Comité technique F10 et a statué sur les points de divergences exprimés lors de la réunion des experts.

Au demeurant, la réunion en session plénière des Ministres des Finances des Etats membres de l’Union africaine, placée sous la présidence de S.E.M. CHRISTIAN GEORGES DIGUIMBAYE, Président du F10 et Ministre des Finances et du Budget du Tchad, a été le lieu pour évaluer le statut de mise en œuvre des décisions des sessions de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de Johannesburg (2015),  de Kigali (2016) et d’Addis  Abéba (2017) à l’effet d’assurer progressivement une autonomie financière à l’Union.

Cette session  en plénière a permis de passer en revue les recommandations des réunions des experts et du F10+3.

A l’issue des échanges, la plénière a convenu de la manière de mettre en œuvre, de bonne foi, dans les meilleurs délais et avec efficacité, les trois décisions en tenant compte de la variété des procédures législatives au niveau national, des contraintes constitutionnelles et des accords commerciaux régionaux et internationaux. La réunion des ministres des finances a par ailleurs convenu d’un ensemble de « règles d’or » pour orienter le budget de la Commission et de ses organes.

Les Ministres des Finances ont convenu et proposé qu’un nouveau régime d’incitation et de sanction plus contraignants qui inciteraient les Etats membres à s’acquitter de leur contribution puisse être adopté par la prochaine session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement en janvier 2018.

Les Ministres des Finances se disent disposés et s’engagent à travailler étroitement avec la Commission de l’Union africaine, le Comité des Représentants permanents (COREP) et le Conseil exécutif dans la mise en œuvre des décisions de la Conférence sur le financement de l’Union. Tout en réaffirmant leur détermination à réaliser des avancées sur cette question, les ministres des finances ont décidé de se retrouver à l’effet d’évaluer les progrès enregistrés à la veille de la session de janvier 2018 de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.

 

 

 

 

 

Résolument engagée dans sa marche structurée vers l’émergence, la République du Tchad organise du 07 au 08 septembre 2017, à Paris, une Table Ronde sur le financement du Programme National de Développement (PND) 2017-2021, précédée le 6 septembre 2017 d’un forum sur le secteur privé dénommé « Investir au Tchad ». Cet important rendez-vous est placé sous le Haut Patronage de S.E.M.IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’État.

 

Le PND est le référentiel stratégique de développement économique, social et environnemental du Tchad. Pour la période 2017-2021, la diversification de l’économie et son appropriation par le secteur privé sont au centre des préoccupations de l’État Tchadien.

 

Ce programme est porté par la Vision 2030 « Le Tchad que nous voulons ». Il est l’expression de la conviction que du développement économique et social, dépendent la performance, la vitalité, le dynamisme de tous les secteurs d’activité clés et surtout de la stabilité sociale.

 

En considérant toutes les réformes engagées depuis quelques années et celles envisagées, les nouvelles perspectives économiques mondiales, les enjeux stratégiques de développement en Afrique, le Tchad mobilisera ses partenaires actuels et potentiels autour des projets structurants et des projets privés crédibles.

 

Le but de la Table Ronde est de développer des synergies et de mobiliser les énergies pour la transformation de notre économie et de notre société.

 

Pour cette raison et en vue de nous permettre de bâtir une offre nationale attrayante et rentable, nous invitons tous les porteurs de projets crédibles à s’organiser pour rencontrer à cette occasion, de potentiels investisseurs et partenaires techniques et financiers.

 

 

 

NGUETO TIRAINA YAMBAYE

 

Le Ministre de L’Economie et de la

 

Planification du Développement

 

 

 

La Secrétaire d’Etat du Ministère de Finances et du Budget Madame BANATA TCHALE SOW a présidé une séance de travail avec la mission AFRICAN RISK CAPACITY(ARC), conduite par Monsieur MOHAMED BEAVOGUI Assistant du Secrétaire Général des Nations Unies le 08 aout 2017 dans la salle de réunion dudit Ministère. Etait au centre de ces échanges : les problèmes qui menacent l’agriculture  tchadienne et le projet de création d’une compagnie d’assurance en vue d’aider les Etats  à planifier,  financer et gérer les désastres climatiques.

 Monsieur MOHAMED BEAVOGUI,  chef de la mission  dans ses explications « Malgré les tentatives au niveau national, de mettre les systèmes d’alerte, nous nous retrouvons toujours devant les crises dues à la sécheresse ou l’inondation ».

La Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Madame BANATA TCHALE SOW, a posé une question au chef de mission  de savoir : pourquoi votre action circonscris seulement sur  la sécheresse ?

 

 Monsieur MOHAMED BEAVOGUI a répondu en ces termes : «  Je vais vous rassuré que le mécanisme de reforme de ce type sont complexe c’est pourquoi on a voulu aller pas a pas en plus l’institution même est naissante donc nous avons commencé par la sécheresse et nous sommes entrain de terminer toute les études sur les inondations. Car l’inondation même est divisée en deux parties à savoir inondation des rizières et inondations pluviométriques, nous sommes entrain de tester déjà en Cote d’ivoire nous sommes au niveau du teste une fois ça sera terminer.  Nous allons mettre le produit sur le marché l’année prochaine. Nous avons de cyclones parce que le cyclone est un modèle qui existe déjà en Caraïbes. »

Ont pris part à la réunion, le secrétaire Général du Ministère, les Conseillers et les cadres du Ministères.

 

Sur la demande des représentants des étudiants Tchadiens au Cuba, il s’est tenu le  08/08/2017  dans le bureau de la Secrétaire d’Etat au Ministère des Finances et du Budget,  une réunion qui a regroupé autour d’elle le Secrétaire Général du Ministère, le conseiller du Ministre des Finances et du Budget et celui de la Secrétaire d’Etat. D’entrée de jeu, la Secrétaire d’Etat aux Finances et  au Budget Mme BANATA TCHALE SOW a introduit la réunion en présentant son équipe et a autorisé que les étudiants en fassent autant.  L’occasion  a été donnée au porte parole des étudiants pour faire l’étalage des difficultés de tous ordres qu’ils rencontrent dans leur pays d’accueil, l’objet de leur demande. Loin de leur pays d’origine et de leurs parents selon eux, l’Etat les a complètement oubliés alors qu’ils ont été officiellement envoyés. Ils sont en tout 314 étudiants de trois (03) promotions confondues. Depuis deux (02) ans, ils n’ont pas perçu leur bourse (à part la 4e promotion qui est prise en charge à 100% par l’Etat Cubain). La Cherté de la vie se sent dans tous les domaines : Alimentaire, communication, transport alors qu’ils sont très loin de l’université. Ajouté à cela, leur présence quotidienne à l’hôpital pour le stage pratique et surtout que les matériels médicaux sont à leur charge.

En dépit de toutes ces difficultés énumérées, ils font toujours montre d’une bonne réputation, une bonne exemplarité aux yeux de Cubains, surtout en matière de travail. Ils aimeraient que leur pays les encourage à aller de l’avant. Après l’audition de toutes leurs doléances, la Secrétaire d’Etat a repris la parole pour louer leur courage leur ténacité et ardeur aux études. Elle les a rassurés de la ferme volonté de l’Etat à les suivre et à les encourager.

 

 Le Tchad peut compter sur eux pour continuer à être de bons ambassadeurs au-delà des frontières. Malgré les multiples difficultés de l’heure que traverse le pays, leur préoccupation est en bonne position dans la programmation des priorités du gouvernement. Qu’ils seront satisfaits (même si c’est partiel) avant leur retour.

 

Le nouveau Trésorier  Payeur Général Monsieur SULEIMAN ADAM HAROUN a prêté serment le jeudi 03 Aout 2017 dans la salle des Actes de la cour suprême  en présence des conseillers de la cour des comptes,  du Secrétaire Général du Ministère des Finances, de l’Inspecteur Général, du Contrôleur Financier, du Directeur Général du Trésor et de la comptabilité publique, des Directeurs Techniques  et d’autres invités de marques.

Le Procureur Général de la Cour des Comptes dans sa réquisition a remercié sincèrement toutes les personnalités d’avoir honoré de leur présence à l’audience solennelle de prestation de serment de Monsieur SULEIMAN ADAM HAROUN, nommé Trésorier Payeur Général suivant le Décret N° 1088/PR/PM/MFB/2017 du 25 Juillet 2017.

Cette audience solennelle est organisée en application de l'article 24 du Décret N°817/PR/PM/MFB/2015 du 1er avril 2015, portant Règlement Général sur la Comptabilité publique qui dispose que « les comptables publics avant leur installation sont astreints à la constitution de garantie et à la prestation de serment devant la Cour des Comptes ». En effet, la prestation de serment est une exigence légale pour toute personne nommée comptable publique. Il ne doit pas être considéré comme une simple formalité administrative, mais il doit s’entendre comme un engagement moral solennel qui, en cas de violation, emporterait la responsabilité personnelle et pécuniaire de son auteur. Monsieur SULEIMAN ADAM HAROUN, est né à Amdjarass, le 1er Janvier 1970 est titulaire d’une Maitrise en Administration option Finance publique et Entreprise/Corporative obtenu en 2004 à l’Université d’Ottawa au Canada.

Il a successivement occupé les postes de :

Directeur des impôts et taxes, Coordonnateur du Bureau de Suivi des Ressources Pétrolières, Directeur Général Adjoint des impôts, et enfin deuxième fondé de pouvoir du Trésorier Payeur Général.

Le Procureur Général de la Cour des Comptes s’adresse en ce terme au nouveau Trésorier Payeur Général : « votre nomination en qualité de trésorier payeur général dans un contexte économique difficile, est le gage de confiance que le Président de la République a bien voulu placer en vous, à l’effet de contribuer à relever les défis du futur que son accroissement de la productivité du travail et l’amélioration constante de la qualité de service public dans notre pays, dans l’optique de le porter vers le statut de pays émergent, nonobstant la conjoncture économique internationale du moment. Il s’agit d’une responsabilité lourde de conséquences qui exige de vous en particulier, la mise en place des procédures efficaces de contrôles internes, pouvant permettre de prévenir les dérapages. Par conséquent, vous devrez prendre la pleine mesure de la grandeur et de la délicatesse de votre fonction qui intègre nécessairement des valeurs telles que la probité, la responsabilité, le sens de l’éthique et de l’intérêt général.  ».

Le Président de la Cour de compte a demandé au TPG de lever la main droite  et dire je jure et le renvoi à l’exercice de ses fonctions.

 

 

 

vendredi, 04 août 2017 10:10

NOMINATION

Écrit par

Monsieur SOULEYMAN ADAM HAROUN est nommé Trésorier Payeur Général au terme du décret 1088/PR/PM/MFB/2017 du 25 juillet 2017 en remplacement de Mahamat Masri appelé à d’autre fonction.

 

 

Une petite équipe est a pied d’œuvre chaque jour à la recherche de l’information afin d’informer et de sensibiliser les usagers du Ministère des Finances et du Budget à travers le bulletin ou le site web  ( www.finances.gouv.td) dans l’optique d’assurer une gestion optimale et une transparence dans la gestion des finances publiques.

L’équipe de rédaction de la Direction de la Communication est composée de :

 

  •  ADAM ABAKAR KAYAYE, Directeur
  • FRIDA HELENA, Cadre
  • ZEZERTI HASSAN DJIKOUANA
  • ABDOULAYE KARAGUEL
  • Mme DJIBANGAR PHOEBE NGOUDJOE
  • DADJE RUBEN , Stagiaire

 

 

 

 

Le Sénégal a accueilli le 27 juillet 2017 à Dakar la VIIIème session  ordinaire  de l’Assemblée  générale du Fonds de solidarité africain avec les trois principaux ensembles économiques africains, à savoir la CEDEAO, la CEEAC et le COMESA.  Cette rencontre a été une occasion pour les Etats membres de se pencher sur la situation financière de l’organisation qui commence à renouer avec les résultats positifs depuis 2015.

Il faut  noter que  le FSA compte actuellement quatorze (14) Etats membres dont 8 pays membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), 3 de la CEMAC (Gabon, RCA, Tchad) et 3 du COMESA (Burundi, Ile Maurice et  Rwanda). Pour rappel le Fonds de Solidarité africain a été créé le 21 décembre 1976. Il a pour mission de faciliter le développement économique de ses Etats membres africains en jouant le rôle de catalyseur des systèmes financiers en vue de permettre l’accès aux crédits destinés à financer des projets d’investissements productifs.

 

 

 

Le Comité Monétaire et Financier National du Tchad s'est réuni en session ordinaire le vendredi 21 juillet 2017, dans les locaux de la Direction Nationale de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) à N'Djamena, sous la présidence de Monsieur Christian Georges DIGUIMBAYE, Ministre des Finances et du Budget, en présence de Monsieur NGUETO TIRAÏNA YAMBAYE, Ministre de l'Économie et de la Planification du Développement, de Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI,  Gouverneur de la BEAC et de Monsieur HALILOU YERIMA BOUBAKARY, Secrétaire Général de la COBAC.

Au cours de cette session, le Comité a pris connaissance de la situation macroéconomique au niveau mondial et sous-régional, de l'évolution de l'économie nationale au premier trimestre 2017 et des perspectives pour la fin de l'année.

Selon les dernières prévisions du Fonds Monétaire International d'avril 2017, l'économie mondiale devrait progresser de 3,5% en 2017 et 3,6%  en 2018. La reprise économique mondiale reste, toutefois, entourée de grands risques, liés entre autres à la montée du protectionnisme et à la possibilité d'une hausse plus rapide que prévue des taux d'intérêt aux Etats-Unis qui pourrait durcir les conditions de financement et aux tensions géopolitiques au Moyen Orient.

Dans la zone CEMAC, les évolutions prévisibles de la situation macroéconomique pour l‘année 2017 seraient marquées par :

· la reprise du rythme de progression d'activité, le taux de croissance s'établissant en réel autour de 0,8% contre 0,2% en 2016, en lien avec la remontée des cours du brut et la mise en œuvre des réformes actées dans le Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC);

·  une hausse des pressions inflationnistes se situant à 2,6 %

·  une amélioration des déficits budgétaires, base engagements hors dons, et du compte courant respectivement autour de -3,5 % du PIB et 7,9 % du PIB et

·  Une remontée du taux de couverture extérieure de la monnaie à 60,6% avec des perspectives de renforcement accru en 20l8 et les années subséquentes. 

Au niveau national, les activités économiques ont, dans l'ensemble, connu un net ralentissement au premier trimestre 2017, en raison de la morosité de la conjoncture économique actuelle. En particulier, une baisse des productions pétrolière, cotonnière et sucrière a été enregistrée. Celle-ci a été peu compensée par la hausse significative des autres productions agricoles de la campagne 2016-2017. Du côté des activités industrielles et commerciales, la situation est demeurée atone. En outre, même si les tensions inflationnistes ont cessé, la situation des finances publiques reste fragile.

A sa sortie le Ministre des Finances et du Budget  Monsieur Christian Georges DIGUIMBAYE s’est exprimé en ces termes :

« Nous avons passé en revue la situation économique du pays. Nous avons parlé des choses essentielles comme la loi de finance rectificative. Ce qui y’a d’assez intéressant c’est que lors de cette séances de travail nous avons eu des points de vue des personnes étrangères c’est beaucoup plus  enrichissant.

Pour la situation économique, elle est connue je pense qu’on en parle assez souvent ce dernier temps, il n’ya pas une évolution notoire. Mais on espère qu’avec les efforts qui sont fournis au niveau de l’Etat que la  bonne foi de tous et les programmes que nous signons avec nos partenaires techniques et financiers  dont la situation devrait normalement se stabiliser. »

A la question de savoir si  le  comité monétaire et financier  National a proposé des solutions pour venir a bout de cette crise ?

Le Ministre des Finances laisse entendre que les pistes sont connues, je parlais donc d’un programme avec le FMI, vous avez certainement entendu parler de la maitrise de la masse salariale, l’amélioration de nos recettes  internes, ce sont des points qui sont connus par les tchadiens. En terme d’appui budgétaire, il faut qu’on soit conscient d’une chose que ces appuis budgétaires serviront à stabiliser la situation donc y’a pas des dépenses, ni augmentation des dépenses extraordinaire. Nous allons serrer la ceinture au moins jusqu'à la fin de la période.

Enfin, le Ministre des Finances du Budget  Monsieur Christian Georges DIGUIMBAYE nous renseigne que la BEAC a mis en place un certain nombre des nouveaux outils, pour  soulager les pays de la communauté à la tombé des déchéances des titres publics par un système nouveau qu’on appelle recyclage, qui consiste à mettre exceptionnellement des ressources à la disposition des banques pour rééchelonner les dettes de l’Etat  relative aux titres publics. Ne nous décourageons pas , mais soyons tous vigilants pour qu’on puisse relever notre pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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