Actus (418)
Conseil des Ministres de l'Union Monétaire de l'Afrique Centrale
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget ALLALI MAHAMAT ABAKAR et ISSA DOUBRAGNE , Ministre de l'Economie et de la Planification du développement participent ce matin au Conseil des Ministres de l'Union Monétaire de l'Afrique Centrale. Le Conseil des Ministres se tiens dans les locaux de la BEAC à Yaoundé.
ALLIANCE GAVI RECU PAR LE SECRETAIRE D’ETAT
Écrit par Direction de la CommunicationLe Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Monsieur AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL a reçu le Comité d’Evaluateurs Indépendants de l’Alliance GAVI, le 11 Décembre 2018 au Cabinet du Ministre des Finances et du Budget. Le Secrétaire d’Etat était entouré par ses proches collaborateurs à cette occasion.
Pour rappel, le partenariat qui lie le Tchad et l’Alliance GAVI a commencé depuis 2003 et jusqu’à ce jour l’Alliance GAVI n’a cessé de soutenir le pays. Cette Organisation finance et soutient les efforts des pays à moindre revenus pour une meilleure performance des Programmes de vaccination et un système de santé résilient.
Le Comité d’Evaluateurs Indépendants de l’Alliance GAVI séjournera au Tchad du 10 au 14 Décembre 2018 pour examiner la requête et donner son avis si elle est pertinente à être financé.
LE MINISTRE RENCONTRE LES CADRES DU CONTRÔLE FINANCIER
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finance et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR a eu une rencontre avec les responsables du contrôle financier dans la salle de réunion du Ministère des Finances le mardi 11 décembre 2018. Etaient présents à cette rencontre le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Bud- gets et les Conseillers du Ministre.
Il était question pour le Ministre de prendre contact avec les nouveaux chefs de services du contrôle financier et de don- ner quelques orientations dans le cadre de leur service. Le Ministre souligne que le contrôle financier est la loupe du Ministère des finances et du Budget, donc ils sont tenus de travailler avec aux respects de la déontologie et dans la clair- voyance. « Personne ne peut changer le Ministère des Fi- nances sans vous », a t-il martelé.
Pour finir, le Ministre appelle tous les agents du Contrôle Financier au travail pour relever les défis. C’est dans cette optique qu’il déclare : « nous sommes venus pour tra- vailler ensemble. Ceux qui font bien leur travail seront des amis et des proches. Au cas contraire, il n’y aura pas amis ni proches. S’il y’a des problèmes n’hésitez pas de venir nous voir, nos portes sont ouvertes sur la base du travail ».
ette rencontre a permis aux différents chefs de service du contrôle Financier d’exprimer au Ministre les difficultés aux quelles ils se heurtent dans l’exercice de leurs fonctions. Le Ministre les a rassuré que leur doléances seront prises en compte et les appelle au travail afin de relever les défis.
Après le départ du Ministre pour d’autre occupation, le Contrôleur Financier Madame NADJWA MAHAMAT ABDELBAGUI a remercié les chefs de services d’avoir hono- ré de leur présence et les instruits à mettre en application les orientations et conseils du Ministre pour un bon rende- ment.
SIGNATURE DE DEUX CONVENTIONS DE FINANCEMENT D’AIDE BUDGETAIRE ENTRE LE GOUVERNEMENT DU TCHAD ET L’AFD
Écrit par Direction de la CommunicationDeux conventions de financement d’aide budgétaire en faveur du Tchad a été signée le jeudi 6 décembre 2018. Les conventions ont été signé en présence du Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, du Secrétaire d’Etat au Finances , de l’Ambassadeur de France au Tchad et du Directeur de l’Agence française de développement.
Ces conventions de montant respectifs de dix millions (10 000 000) d’Euros soit 6 559 570 000 F CFA relatif à l’Ai- de Budgétaire Globale (ABG) et de quarante millions (40 000 000) d’Euros soit 26 238 280 000 F CFA, relatif au Prêt Souverain Budgétaire (PSB).
L’Ambassadeur de la France au Tchad Monsieur PHILLIPES LACOSTE cosignataire de ces conventions, pour sa part, souligne que depuis deux ans, l’augmentation de la contribution de la France au budget tchadien se justifie par l’aggravation de la crise économique qui est venue frapper
le Tchad depuis 2015, à la suite de la chute des cours du pétrole qui a provoqué une importante diminution des recet- tes de l’Etat. Si la croissance est légèrement repartie à la hausse en 2018, la situation financière et budgétaire du pays reste fragile et c’est dans ce contexte que la France a décidé de soutenir une nouvelle fois le Tchad.
Et rassure le Ministre des Finances que la France, à travers l’AFD, accompagnera les services du Ministère des Finances et du Budget pour contribuer au financement de la stratégie des finances publiques de ce département ministériel. Le projet PAGIF, dont le processus d’instruction arrive à son terme, sera lancé au début de l’année 2019.
Ciblé sur la réforme de la comptabilité publique et la mise en place d’un système informatique d’information intégré au niveau du Ministère, il alimentera le dialogue engagé avec les PTF autour des mesures nécessaires pour une amélioration de la gestion des finances publiques, sans lesquelles un redressement significatif et durable de la situation économique ne peut s’envisager.
Pour le Ministre des Finances et du Budget, au moment où le Tchad continue à subir les effets néfastes et conju- gués des chocs sécuritaires induits par certaines situations à nos frontières et par la baisse du cours du pétrole, les conventions d’aide budgétaire et de prêt de soutien que nous venons de signer viennent à point nommé pour accompagner les efforts du Gouvernement. Cette aide sera fort utile pour notre économie qui renoue avec la croissance. Ainsi, ces différents soutiens budgétaires serviront au paiement du salaire de décembre 2018, de trois (03) mois de pensions des retraités ainsi que les transferts aux formations sanitaires. En effet, c’est une action qui s’inscrit dans les priorités de la politique sociale du Gouvernement.
Pour finir le Ministre a rassuré l’Ambassadeur de la répu- blique française au Tchad que ces financements seront utilisés à bon escient conformément aux termes des deux conventions.
ABAKAR DJEROUA , NOUVEAU TRESORIER PAYEUR GENERAL
Écrit par Direction de la CommunicationLe nouveau Trésoriers Payeur Général Monsieur ABAKAR DJEROUA SIRINOU a prêté serment devant la Cours d’Appel de N’Djamena le 05 décembre 2018. Etaient présents, le Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, le Secrétaire d’Etat aux Finances et des Directeurs Généraux du Ministère des Finances et du Bud- get. Nommé par le décret numéro 1832/PR/MFB/2018 du 5 décembre 2018 a prêté serment en ce terme : « moi ABAKAR DJEROUA SIRINOU, je jure au nom d’Allah le tout puissant d’être loyale dans mon travail, de ne pas trahir la nation et le peuple, de ne pas détourner les derniers publics, de ne pas dévoiler le secret d’Etat et de respecter les enga- gements continuent dans la charte déontologique ».
C’est en ce mot que le procureur de la Cour d’Appel Mon- sieur MOUCTAR ABDELHAKIM DOTOUM déclare conformément à l’ordonnance de la Cour Suprême accordant la délégation du pouvoir de recevoir le serment confessionnel des cadres de l’Etat.
Dans cette réquisition le procureur Gé- néral auprès de la Cours d’ Appel MOUTAR ABDELHAKIM DOUTOUM invité le récipiendaire à ne pas parjurer.
Le procureur de la Cours d’Appel déclare que, cette prestation de serment dont il s’agit est spirituel, elle en- gage votre foi, votre conscience religieuse et sachez que vous n’avez pas de vie privée, vous ferez montre tant de l’exemplarité dans votre vie professionnelle que civile . Le 1er Président de la cour d’Appel Monsieur YENAN TIMOTHEE a donné acte à la réquisition du Procureur Général et renvoie le récipiendaire à ses fonctions.
Atelier de lancement du Projet de Mobilisation et Gestion des Ressources Intérieures (ProMoGRI)
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finance et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR a ouvert l’atelier de lancement du Projet de Mobilisation et Gestion des Ressources Intérieures (PROMOGRI) qui s’est tenu à l’hôtel Radisson Blu le 4 Dé- cembre 2018.
En effet, le projet de Mobilisation et Gestion des Ressources Intérieures, intervient dans le cadre de la Modernisation de la Gestion des Finances Publiques enclenchée au Tchad depuis une dizaine d’années, à travers l’adoption, en parfai- te cohérence avec les différentes stratégies nationales de développement du Plan d’Action pour la Modernisation des Finances Publiques. Ce projet à pour objectif :
- D’améliorer, d’une part, le recouvrement et la gestion des recettes fiscales et douanières ;
- Renforcer, d’autre part, les capacités institutionnelles de mobilisation des recettes et de contrôle dans les ministères clés du gouvernement.
Le représentant résidant de la Banque mondiale au Tchad, François Nankobogo, a indiqué que ce projet est financé à hauteur de 35 millions de dollars améri- cains. Selon lui, les ressources hors pétrole sont les défis majeurs pour la qualité financière et la résilience du Tchad face à la contextualisation du prix du pétrole.
Le Ministre des Finances et du Budget Monsieur ALLALI MAHAMAT ABAKAR, dans son discours d’ouverture a souligné qu’en acceptant de financer cet atelier, la Banque Mondiale prouve une fois de plus ses bonnes dispositions à l’endroit de notre pays qu’elle n’a cessé de sou- tenir tout au long du processus de Modernisation de nos Finances Publiques, entamé depuis bientôt une dizaine d’années. Et, le Ministre de poursuivre que le Projet de Mobilisation et Gestion des Ressources Intérieures (ProMoGRI) s’inscrit dans un contexte difficile et tombe à point nommé pour nous aider à tendre vers une optimisation de la mobilisation de nos ressources. Le Ministre n’a pas manqué d’inviter les participants à l’implication entière afin que les enseignements de cet atelier soient immédiatement et efficacement perceptibles sur nos finances publiques. Il a enfin félicité et remercié au nom du gouvernement et en son nom propre la Banque Mondiale et les autres Partenaires Techniques et Financiers qui continuent à soutenir les efforts du gouvernement dans la conduite des politiques publiques du pays.
Il faut souligner qu’après le processus de mise en place du projet présenté par le coordonnateur du PAMFIP, différents responsables se sont relayés tour à tour pour présenter le volet du projet à la charge de la Direction Générale des Im- pôts, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) , au Ministère du pétrole et de l’énergie, à la Société des Hydrocarbures du Tchad et enfin au Ministère des Postes et de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication.
Enfin, un temps a été accordé aux panelistes de répondre aux questions d’éclaircissements.
PROJET DE LOI DE FINANCES 2019 ADOPTE PAR LE CONSEIL DES MINISTRES DU 30 NOVEMBRE 2018
Écrit par Direction de la CommunicationEVALUATION DE LA PERFORMANCE DE LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES AU TCHAD SELON LA METHODOLOGIE PEFA 2016
Écrit par Direction de la CommunicationLE CONSEIL DES MINISTRES ADOPTE LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2019
Écrit par Direction de la CommunicationLe Ministre des Finances et du Budget ALLALI MAHAMAT ABAKAR a présenté ce vendredi le Projet de Loi de Finances (PLF) 2019 en conseil des Ministres.
Selon le Ministre, le projet de loi de finances 2019 est élaboré dans un contexte marqué par les réformes structurelles ayant conduit notre pays sur les chemins d’une nouvelle République. Il matérialise les ambitions du peuple tchadien portées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Président du Conseil des Ministres.
Ces réformes visent à renforcer l’Etat de droit et à enraciner la démocratie à travers la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance afin de garantir l’efficacité et l’efficience de l’action publique, à la faveur de l’amélioration des conditions de vie de la population.
Dans ce cadre, le Ministère des Finances et du Budget a entamé une migration progressive vers une gestion des finances publiques axée sur les résultats, partie intégrante des principes et valeurs que prône la IVème République.
Le PLF 2019, élaboré dans un processus participatif et transparent, en droite ligne avec les orientations du Chef de l’Etat contenues dans la circulaire du 03 octobre 2018, est le premier budget général de l’Etat qui initie la mise en œuvre de la loi organique N°004/PR/2014 du 18 Février 2014 relative aux lois de finances (LOLF). Ce projet se conforme pleinement au Décret N°319/PR/PM/MFB/2016 du 26 avril 2016 portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat (NBE). Il est accompagné de 12 annexes qui constituent la documentation budgétaire (cf. art. 51 et 52 de la LOLF).
Sur le plan économique, outre l’environnement qui se caractérise par la faiblesse de la croissance au niveau de la sous-région et ce en dépit de la rapide croissance au niveau international, le PLF 2019 reste marqué par le contexte sécuritaire précaire, les incertitudes sur l’évolution des cours du pétrole et, au niveau national, par les effets induits des grèves intervenues durant l’année 2018, en l’occurrence la faible productivité des travailleurs du secteur public. Ce projet est marqué par l’aboutissement de la restructuration de la dette GLENCORE, ainsi que par la mise en œuvre satisfaisante du programme avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Aussi, l’économie tchadienne a-t-elle renoué avec la croissance (1,5 %) en 2018 après deux années consécutive de récession (-3,7 % en 2016 et -3,8 % en 2017). Cette reprise de l’activité s’explique par le retour du dynamisme dans le secteur pétrolier (3,5 %) et les bons résultats de la bonne campagne agricole 2018/2019.
Cette évolution favorable de l’économie nationale a eu un impact positif sur l’exécution du budget général de l’Etat en 2018 et a inscrit le PLF 2019 dans un contexte de relance économique.
Le projet de budget 2019 s’appuie, en autres, sur les principales hypothèses ci-après :
- une production du pétrole de 114 751 barils par jour ;
- un cours du Brent à 65 dollar US le baril;
- une décote de 5 Dollar US par baril ;
- un taux de change de 555 FCFA pour 1 Dollar US.
La croissance économique en 2019 serait de l’ordre de 6,9 %. Hors pétrole, le taux de croissance se situerait à 3,0 %. Ainsi, dans le PLF 2019, les recettes totales (hors dons) sont évaluées à 826,63 milliards de FCFA contre 653,09 milliards en 2018, soit une augmentation de 26,57 %. Les dépenses totales (hors amortissement de la dette) sont prévues à hauteur de 979,98 milliards de FCFA en 2019 contre 950,74 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 3,1 %. Il en résulterait un solde budgétaire de base (hors dons) déficitaire de 153,35 milliards de FCFA contre 297,65 milliards de FCFA en 2018. Ce solde budgétaire sera essentiellement financé par les appuis multiformes des partenaires.
Le Gouvernement, notamment le Ministère des Finances et du Budget, usera de tous les leviers fiscaux et budgétaires susceptibles de permettre l’atteinte de ces objectifs visant à soutenir la croissance, à diversifier l’économie, à développer l’emploi et à consolider le redressement des finances publiques. Il importe de signaler qu’il est prévu, au titre des dépenses, l’organisation des élections législatives et communales au cours du 2ndsemestre 2019.
Au plan fiscal, le PLF 2019 corrigera les insuffisances résultant de l’application de la Loi des Finances 2018 qui a réformé de manière profonde l’imposition des revenus du travail et du capital. Par ailleurs, il renforcera et améliora certaines dispositions du Code Général des Impôts (CGI). Ces dispositions fiscales permettront (i) de renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, (ii) de réguler et d’encadrer les exonérations fiscales qui constituent une source majeure de déperdition des ressources publiques, (iii) d’améliorer le recouvrement des recettes fiscales notamment la TVA, (iv) d’élargir l’assiette fiscale et la base des contribuables imposables et (v) de renforcer le suivi des établissements publics qui jouent un rôle stratégique dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Au plan budgétaire, le PLF 2019 entend respecter les engagements pris avec le FMI dans le cadre du programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC). En matière des dépenses, il a été procédé à des choix rigoureux en vue d’une stabilisation en volume des dépenses de l’État dont la progression sera limitée à 3% (hors amortissement de la dette). La prudence budgétaire, la viabilité de la dette publique, l’utilisation rationnelle des ressources disponibles pour soutenir la reprise économique et l’amélioration des conditions de vie des tchadiens constituent la trame de ce projet de loi de finances.
Il reflète aussi l’entière volonté du Gouvernement à promouvoir l’emploi, à améliorer les conditions de travail et le pouvoir d’achat des fonctionnaires en portant de 50 à 65% les Augmentations Générales et Spécifiques (AGS). Une attention particulière sera portée sur l’amélioration du fonctionnement des administrations publiques.
Des efforts importants seront en outre consentis à l’endroit des composantes régaliennes de l’État (justice, sécurité, défense) qui voient leurs allocations croitre de 33,8%. De même, les crédits alloués aux secteurs sociaux et au développement rural progresseront de 13,2%.
Aussi, le PLF 2019 traduit la volonté du Gouvernement de soutenir la relance des activités économiques à travers la mise en œuvre du plan d’apurement des arriérés interieurs qui découlera de l’audit qui est en cours de finalisation.
Dans le même élan, ce projet entend étayer la reprise par un regain des investissements publics qui croitront de 14,1 % à travers le Plan National de Développement (PND) grâce à une mobilisation accrue des financements extérieurs.
L’exécution, le suivi et l’évaluation des programmes et des projets sont des leviers sur lesquels ce projet de loi de finances compte agir afin d’améliorer significativement des conditions de vie de nos populations.
Enfin, le présent Projet de loi de Finance consacre la marche irréversible de la IVème République vers une administration plus performante à travers une gestion axée sur une meilleure maitrise des finances publiques et un suivi efficient des résultats, au service du bien-être de la Nation.
Séance de Travail du Comite Technique de Négociation avec les Partenaires Techniques et Financiers
Écrit par Direction de la CommunicationLe Comité Technique de Négociation avec les Partenaires Techniques et Financiers a eu une rencontre de travail sous la supervision du Président dudit comité Monsieur MAHAMAT SENOUSSI ZAKARIA par ailleurs Directeur Général du Ministère des Finances et Budget, ce jour 22 Octobre 2018 dans la grande salle de réunion du Ministère.
Cette réunion se tient en prélude d’une mission des services du Fonds Monétaire International sur la troisième revue du Programme de Facilité Élargie de Crédit (FEC) 2017-2020, qui séjournera dans notre pays du 23 octobre au 2 novembre 2018.
Trois point inscrits à l’ordre du jour:
· collectes des réponses aux questionnaires de la mission
· Examen de la note de la mission et
· Examen et validation du projet d’agenda de la mission.
Après quelques échanges autour de la note de la mission et les objectifs, le président du comité Technique de Négociation avec les Partenaires Techniques et Financier, a donné quelques orientations d’ordre technique et de la documentation devant servir de pièces de travail à la mission.
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Fin des travaux de l’atelier sur les mécanismes de perturbation financière des activités criminelles
Écrit par Direction de la CommunicationL’atelier sur les mécanismes de perturbation financière des activités criminelles organisé par l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et les Crimes de concert avec l’Agence Nationale d’Investigation Financière depuis le 08 octobre 2018 à Novotel la Tchadienne a pris fin le vendredi 12 octobre 2018.
En effet, cet atelier vise le renforcement de la sensibilisation et la capacité d’investigation dans l’application du cadre légal de LBC/FT applicable au Tchad. Ainsi, il aidera aussi les participants à découvrir et développer des techniques d’enquête et d’autres aspects qui perturbent les flux financiers illicites des réseaux criminels transnationaux sur les menaces actuelles.
Le Directeur Général de l’ANIF Monsieur SOULEYMANE ABDELKERIM CHERIF se réjouis de la qualité des travaux effectués tout au long de cet atelier et de la détermination des participants. Nous ne pouvons faire autrement que de lutter ensemble pour améliorer notre dispositif national anti-blanchiment et financement du terrorisme et je sais qu’à présent avec les nouvelles connaissances acquises vous êtes bien outillés pour cette lutte.
Pour finir, Monsieur SOULEYMANE ABDELKERIM CHERIF, a remercié au nom du Ministre des Finances l’ONUDC pour cette marque de collaboration.
Dans le cadre de la préparation du Budget Général de l’Etat pour l’exercice 2019, les discussions budgétaires se dérouleront du 22 au 28 Octobre 2018.
L’Arrêté N°278 /MFB/DGM/DGSB/2018 du 03 Octobre 2018 a mis en place la Commission Budgétaire et sept (07) Sous- Commissions. Pour cette année, les discussions budgétaires se dérouleront dans les Sous-commissions couvrant l’ensemble des départements ministériels. Ces Sous- Commissions devront analyser et discuter les avants projets de Budget des Institutions et Ministères sectoriels ainsi que les dispositions fiscales proposées par les régies. La coordination et la consolidation des comptes rendus des Sous-commissions, des avant-projets de budget après discussions ainsi que les besoins complémentaires seront fait par la Commission budgétaire.
Adoption de la loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme
Écrit par Direction de la CommunicationLa proposition de loi portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en république du Tchad a été adoptée par les élus du peuple au palais de la Démocratie le 12 Octobre 2018 par 106 voix pour, 2 voix contre et une abstention.
En effet, la proposition de cette loi soumise à l’appréciation de l’Assemblée Nationale est structurée en six (06) titres et soixante quatorze (74) articles qui traitent des matières suivantes :
· Le titre I intitulé: des dispositions générales (4 articles), traite de la définition de l’infraction, de blanchiment des capitaux, de financement du terrorisme et de la terminologie consacrée aux termes et expression employés dans la présentation de la loi ;
· Le titre II intitulé: prévention et détection du blanchiment des capitaux (22 articles), traite de la prévention des actes constitutifs de l’infraction de blanchiment et de détection du blanchiment des capitaux ;
· Le titre III intitulé: prévention et détection du financement du terrorisme (2articles) est consacré à la prévention et à la détection d’actes constitutifs de financement du terrorisme ;
· Le titre IV intitulé: Mesures coercitives (6 articles) prévoit des mesures conservatoires et répressives tant pour le blanchiment des capitaux que pour le financement du terrorisme ;
· Le titre V intitulé: Coopération Internationale (21 articles), traite de la coopération internationale notamment de l’entraide judiciaire entre les services compétents des différents Etats et l’extradition des délinquants présumés coupables ou condamnés ;
· Le titre VI intitulé: Dispositions Transitoires et finales (3 articles), désigne les autorités chargées de l’exécution de la présente loi, fixe les mesures et les règles à suivre dans les enquêtes et le début des activités de l’Agence Nationale d’Investigation Financière.
Le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Monsieur AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL accompagné de ses proches collaborateurs lors de l’audience solennelle pour la validation de cette présente loi, a souligné que le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme mettent en péril les systèmes économiques et financiers des Etats et menacent la, paix et la sécurité dans le monde et plus précisément le Tchad par la multiplication des actes terroristes motivés par l’intolérance et l’extrémisme violent. C’est pourquoi le gouvernement a pris conscience de la gravité de cette situation et a mis en place un cadre juridique et des structures appropriées pour éviter l’expansion de ce phénomène a t-il conclut.
OUSMAN ADAM DICKI, Directeur Général de la Force d’Appui aux Régies
Écrit par Direction de la CommunicationLe Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget Monsieur AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL, a installé officiellement le Directeur Général de la Force d’Appui aux Régies, le 10 octobre 2018. Cette cérémonie s’est déroulée dans les locaux de ladite direction, en présence des cadres du Ministère des Finances et du Budget, les responsables des forces de défense et de sécurité et d’autres invités de marque.
Pour rappel, la Coordination de la Force d’Appui aux Régie a été créée en janvier 2018 par le Décret N° 002/PR/PM/MFB/2018 en vue d’appuyer les régies dans la mobilisation des recettes. Cette Coordination érigée en Direction Générale de la Force d’Appui aux Régies par le Décret No1552/PR/MFB/2018 du 31 Août 2018, et a sa tête Le Colonel OUSMAN ADAM DICKI, est nommé par le Décret No1593/PR/MFB/2018, du 18 Septembre 2018 comme Directeur Général.
A l’occasion de cette cérémonie le Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, Monsieur AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL a souligné que cette force est un moyen rassurant dans la mobilisation des ressources de l’Etat en forte déperdition. A cet effet, il a demandé à tous les responsables des forces de sécurité de prêter main forte à la Force d’Appui aux Régies, en vue de la mobilisation et la sécurisation des ressources. Pour lui, les Directions Générale des Impôts, Douanes, des domaines et autres régies doivent mobiliser les ressources afin de sortir le Tchad de la crise.
Le colonel OUSMAN ADAM DICKI Directeur Général pour sa part, a exhorté ses collaborateurs à travailler dans la transparence, l’abnégation et le respect mutuel. C’est dans cette optique qu’il déclare « je profite pour solliciter à Monsieur le Ministre, avec la collaboration de tous les cadres du Ministère des Finances et du Budget et tous les responsables civils et militaires et les cadres des institutions de l’Etat ici présents de nous aider à développer les stratégies et des actions efficaces pour capter, mobiliser et sécuriser les ressources publiques. J’exhorte mes collaboratrices et collaborateurs à redoubler d’effort et accomplir et de bonne foi, d’honnêteté et de courage afin d’accomplir, les missions qui nous est dévolues. Car les tâches qui nous sont confiées sont extrêmement sensibles » a-t-il conclut.